Hey Christophe ^^ Ca fait plaisir de te lire ici.
Honnêtement, black ou pas ne fait pas de différence pour moi parce que d'ordinaire, j'ai déjà vu le boulot du gars avant et je qu'on trouvera un moyen.
Là, j'ai merdé parce que je ne connaissais pas le gars, je n'ai vu qu'un exemple de son boulot et je ne connais pas tant que ça le mec qui m'a recommandé le boucher, donc pas étonnant que je me sois planté. Cette histoire me ruine cet été...
Si tu veux voir le boulot de Mathias, attends de voir la suite
Il y a eu la fin du boulot de tôlerie/soudure et surtout le travail de préparation, le tout sur la première aile. Là j'en ai pris plein les yeux.
Reprenons dans l'ordre.
Suite à la pose du pare-brise, vu que je ne sers pas à grand chose sur les ailes, je me suis attelé à remonter l'intérieur.
Remontage des plastiques d'habillage supérieurs
La vis que j'ai oubliée et qui oblige à demonter complètement l'habillage inférieur de montant central
Le ciel de toit qui a été une horreur à replacer sous l'entourage de toit ouvrant sans tout détruire...
Bon c'est du détail
Venons-en aux ailes. Enfin à l'aile droite
Mathias a découpé la contre-aile rouillée et créé une tôle en arc de cercle pour fermer le passage de roue avec une section en "U".
Bien entendu, bien que les vraies carrossiers ne connaissent pas cette méthode, les tôles ont été apprêtées en apprêt cuivre avant soudure pour les protéger.
Une fois le bord d'aile soudé :
Et réalisation des cordons de soudure pour rigidifier cette partie.
L'étanchéité se fera par du joint de carrosserie parce que cette zone est une horreur à souder avec le peu de place disponible, Mathias ne voit pas vraiment ce qu'il fait.
Application de l'apprêt antirouille puis de l'apprêt epoxy pour avoir une base protégée et très dure pour la protection à long terme.
Et maintenant, on passe à la reformation de l'aile en corrigeant le plus de défauts possible.
On voit ici sous la première couche d'apprêt "témoin" le champs de patate à corriger.
Ensuite on plâtre
Quand j'ai vu la quantité, j'étais pas bien, mais c'est essentiel pour être sûr de ne pas en manquer au niveau des bosses et de toute manière, l'idée c'est de tout enlever.
Bon je suis pas assez bon en toucher de carrosserie pour réussir à sentir assez finement les bosses et creux donc c'est Mathias qui a tout fait. Franchement c'est dur de ne pas pouvoir aider sur sa propre caisse, je ne sais pas comment font les mecs qui ne mettent jamais les mains dedans...
La première couche de mastique a été poncée, vraiment pas dans le détail pour la ligne de vie ou l'arête de l'aile, le focus est vraiment sur le galbe de l'aile, on verra ça in fine.
Léger ponçage de l'apprêt "témoin" pour l'accroche de la seconde couche de mastique:
Application du mastique et d'un guide de ponçage.
Et pendant le ponçage, c'est là qu'on se rend compte du boulot abattu (on va y revenir à la fin de ce post) :
On commence à ne pas être trop mal:
Difficile à retranscrire en image mais au toucher, le champs de patate a disparu.
Nettoyage avant application de l'apprêt pour avoir un visuel en brillance du galbe de l'aile.
L'alternance des tâches de mastique avec l'apprêt témoin permet de voir où il y avait des bosses (là on la seule la première couche de mastique a survécu) et où il y avait des creux (où la seconde couche de mastique est restée).
Ce qui est intéressant sur la photo précédente c'est qu'en dépit de l'épaisseur des couches de mastique posées et notamment de la première, on est quand même arrivé au métal sur la partie supérieure de l'arête de l'aile et une zone juste au-dessus.
C'est à dire que Mathias a traversé 2 couches de mastique, 2 couches d'apprêt, une couche d'apprêt epoxy 2K et la couche d'apprêt antirouille. Contrairement à ce que je pensais, il n'y avait encore pas assez de mastique.
Protection apprêt antirouille sur les petites zones de métal à nu, puis apprêt et voici le rendu (bon en photo on voit même pas 5% de ce qu'on peut voir en réel) :
On dirait que ça ressemble à une aile
Cependant il reste encore un petit défaut sur l'arête de l'aile qui s'estompe, un manque de mastique sur la tranche et juste au-dessus pour redresser l'arête.
Il est temps de faire un petit bilan des heures passées. En prenant une hypothèse un peu pessimiste parce qu'on fait des pauses, on blablate etc... j'arrive à un total de 57heures depuis qu'on a ramené la caisse.
Dans le détail, je dirais qu'on a passé 7heures sur le pare-brise, peut-être un poil plus et Mathias a consacré 50 heures à l'aile droite (la moins pire !! ) en comparaison avec les 2 fois 3heures de travail de haute qualité de l'enf.... du PRO...