(13-06-2014, 00:53:54)DocteurH a écrit : (07-06-2014, 08:38:54)rice burner a écrit : ... la fonction des trous balle de golf n'est pas la même sur les cornets que dans la culasse.... l'objectif est une optimisation du brassage air-essence...
...
donc ton copain ingé aérodynamique doit encore un peu plancher pour faire la liaison entre une aile d'avion et une culasse.
HONTE A LUI !!!
Sur son commentaire il n'a pas tord, d'ailleurs tu dis toi même que tu va compenser cette perte par une augmentation du diamètre du conduit. Néanmoins tu vas utiliser cette technique pour améliorer autre chose que le débit du flux d'air et c'est ce qui peut rendre ta stratégie payante.
Fixman , ton ingénu là il joue au golf au moins .
Alors une chose me tracasse aussi , à savoir que le but initial des "trous de balle de golf" (TDBDG) est de rendre un flux moins turbulent.
Comment ceci pourrait participer à un brassage air / essence au "niveau" de la surface des cornets en plus , avec une densité de répartition de l'ordre de grandeur de celle des conduits de culasse ??
Si on admet que cela rend le flux assez turbulent pour "brasser" , comment cela pourrait-t-il ensuite le "lisser" ??
Désolé de répondre aussi tard.
Le but initial des trous des balles de golf est d'éviter un décollement de la couche limite (l'air qui est presque collé à la surface de la balle) à l'arrière de la balle.
Mieux vaut une image qu'un long discours:
Sur une culasse il y a quelques surfaces "fuyantes" comme à l'arrière du guide de soupape, sur la tête de soupape, à la liaison des 2 conduits côté échappement et j'en oublie sûrement.
J'ai encore eu la chance de parler avec un ingé aéro (ex RedBull) le weekend dernier aux 24h du Mans (je traine + près des ingés que des pit grils
) il m'a bien expliqué qu'il faut privilégier les surfaces de sorties que celles d'entrée, ce qui montre que la perte de charge due aux trous à l'avant des balles de golf est compensée par la dépression de sortie qui est réduite grâce à ces mêmes trous.
Maintenant certains phénomènes physiques peuvent en cacher d'autres, ou des techniques peuvent être utilisées à d'autres fins (cf diffuseur d'une voiture de course VS aile d'avion). Rice Burner souhaite utiliser ces trous pour créer des turbulences et améliorer le mélange air/essence sur la surface de la culasse. Il veut perturber la couche limite pour éviter que les gouttelettes d'essence se collent sur la culasse. Je lui fais confiance pour avoir cherché où il fallait pour que ça fonctionne. Maintenant il faut que j'en reparle à mon collègue aérodynamicien car on n'avait pas vu le problème sous cet angle
Je trouve cette simulation assez parlante.
[Vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=rZ2hlhSReXI]
Quand la concentration de particules (admettons gouttelettes d'essence) devient trop importante et qu'elles se rapprochent de la surface du conduit, elles ralentissent car elles sont prises dans la couche limite (shear layer).
Pour modéliser le phénomène physique que va tenter de mettre à profit Rice, il faudrait avoir un conduit avec des petits trous et vérifier que les gouttelettes se rapprochent moins.