Salon de Los Angeles 2016 - Mazda renouvelle le CX-5
Le CX-5 représente un quart des ventes de Mazda. 1,4 million d'exemplaires de la première génération ont été vendus. En prenant connaissance de ces statistiques, on comprend mieux pourquoi le constructeur a choisi l'évolution plutôt que la révolution pour la seconde mouture.
Absent du Mondial de Paris, Mazda a préféré réserver la primeur du nouveau CX-5 au public américain. Oui, nous avons écrit "nouveau" car ce n'est pas un restylage. Le changement de génération ne saute pas aux yeux : le constructeur joue la carte de la prudence, le premier CX-5, vendu dans 120 pays, ayant été un gros succès.
Long de 4,54 mètres, soit quelques millimètres de moins que l'actuel, le prochain CX-5 adopte une silhouette plus athlétique, avec des voies élargies de 10 mm. Les montants de pare-brise ont été reculés d'environ 35 mm et la calandre, toujours verticale, a été abaissée. Le capot est ainsi visuellement allongé. Le regard est plus aiguisé. Les feux arrière sont également plus fins.
Sous cet angle, il faut y regarder à deux fois pour reconnaître le nouveau venu et ne pas le confondre avec la première génération.
C’est à l'intérieur que les modifications sont les plus visibles. Mazda a fait de gros progrès dans la qualité de présentation ces dernières années et le CX-5 "2" en profite. Comme sur le CX-3, la planche de bord est plus épurée. Univers SUV oblige, ses formes évoquent tout de même la robustesse. La position du levier de vitesses a été rehaussée. Le volume du coffre progresse très légèrement, passant de 500 à 505 litres.
Un contrôle actif du couple
À l'heure où les écrans se multiplient et sont de plus en plus grands, le CX-5 se contente d'un affichage de 7 pouces et d'une instrumentation traditionnelle. Voilà qui ne donne pas une image très technologique à l'auto. D'ailleurs, la liste des équipements n'innove pas : régulateur de vitesse adaptatif, reconnaissance des panneaux de signalisation, affichage tête-haute…
La présentation est nettement plus valorisante. Dommage que l'écran soit si petit et mal intégré.
Mazda n'a pas encore donné en détail la gamme de motorisations pour la France. La marque indique juste la présence sous le capot du 2.2 diesel Skyactiv-D (pour l'heure proposé chez nous en 150 et 175 ch) et des essences Skyactiv-G 2.0 et 2.5. Une transmission intégrale sera bien évidemment de la partie.
L'auto reçoit le nouveau système G-Vectoring Control, qui ajuste le couple en fonction des sollicitations du conducteur sur la direction, ce qui améliore la stabilité. Mazda indique avoir revu la direction électrique (pour obtenir un ressenti plus ferme) et les suspensions (afin de supprimer des vibrations dans l'habitacle). Les ingénieurs ont aussi concentré leurs efforts sur la lutte contre les bruits de roulement.
Le nouveau CX-5 devrait faire sa première européenne au Salon de Genève en mars prochain. Il rejoindra les concessions françaises d'ici septembre 2017.
Source Caradisiac