Bonjour a tous,
Voici un récapitulatif fait par ma femme pour homologuer la Honda beat , comme quoi rien n'est impossible.
c'est :
ici A noter que nous nous somme beaucoup servi du retour d'expérience des membres de ce Forum qui ont déja oeuvré en ce sens et importé des autos du Japon et donc non-homologable par type en France.
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Mon rêve acquérir une Honda Beat, car c’est vraiment le petit roadster de poche. Très réussi au niveau du design, une position de conduite impeccable et un moteur 3 cylindres envoutant, une S800 moderne en sorte : c’est ce qu’il me faut !
Nous voici arrivés en Angleterre, à coté de Liverpool ou j’ai déniché un exemplaire intéressant.
Après les questions rituelles, le vendeur me certifie que je peux rentrer en France et réaliser les 800 Miles du retour. Même pas peur ! Je fonce… Nous voilà donc sur la route du retour, mais environ 10 kms après notre départ une crevaison à l’arrière nous oblige à nous arrêter le long de l’autoroute. La roue galette permet de repartir mais pas facile de faire le reste de la route comme cela.
Direction Birmingham, à la rencontre d’Alan Rose très connus des amateurs de Honda N600 , pour réparer ma roue.
Une fois de retour à la maison, les démarches doivent commencer car je ne peux rouler qu’une période limité avec les plaques anglaises. Pour mémoire, Honda France nous avait proposé en 1991, d’acquérir des Honda Beat neuves et de nous aider à les homologuer. C’était il y a longtemps et à l’époque personne n’avait donné suite. Seul les amateurs, allemands et anglais ont pu profiter de l’aide du constructeur il y a 25 ans.
Aujourd’hui ce petit roadster digne successeur de la Honda S800 intéresse fortement les amateurs de Honda Classic en France mais le problème de l’homologation, freine les ardeurs de tous puisque la voiture n’ayant pas été commercialisée régulièrement, il n’existe pas de certificat conformité a un type national ni même partiel et aucun embryon de descriptif technique. Le passage par la case réception a titre isolé est obligatoire.
Honda France m’a donc transmis une réponse confirmant la non-conformité mais m’invitant également de même à ne pas acquérir ce véhicule puisqu'il ne pourraient pas m'aider dans ma démarche …
Même pas peur, suite …
Une fois le certificat de non-conformité reçu, j’ai pris contact avec la DREAL pour monter le dossier d’homologation. Le dossier comprend les copies des documents qui permettent d’identifier le véhicule. Un questionnaire technique destiné à faciliter les démarches est également fourni, j’avais fait traduire le manuel du conducteur et compilé les éléments techniques du manuel d’atelier de manière à faciliter le travail des inspecteurs.
J’avais fait remplacer les pneus par des modèles européens et fait contrôler le réglage des phares, qui soit dit en passant , ne posent absolument pas de problème contrairement a ce que l'on peux entendre ça et la ....
En parrallèle, la DREAL Auvergne Rhône Alpes entre ensuite en contact avec le ministère des transports anglais de manière à disposer du dossier technique qui a permis l’homologation du véhicule en Angleterre.
La première visite technique dans les locaux de la DREAL sert à identifier le véhicule et noter les points de conformité et de non-conformité par rapport à la règlementation. Entre temps le ministère du transport Anglais n’a rien communiqué ( sic !) et il m’est confirmé que je dois me rendre au seul laboratoire agréé en France pour faire réaliser les essais et test de conformité nécessaire à la poursuite de l’instruction de mon dossier.
Rendez-vous pris je me rends a lors a l’UTAC qui est installé sur le site du circuit de Montlhéry.
Me concernant je dois faire réaliser 4 test : champ de retro vision, antiparasitage, bruit et freinage. Ces tests vont servir pour confirmer que mon véhicule correspond aux minimas exigés par la Directive 2007-46 CE et que la DREAL Auvergne Rhône Alpes peut valider un dossier qui demande à l'état de déroger a sa propre règlementation, pour homologuer un véhicule.
Une demi-journée plus tard et ayant réglé la modique somme de 1479 €, il m’est confirmé que les tests sont positifs et que je recevrais mon rapport dans les semaines qui suivent.
Une fois le dossier reçu, retour à la DREAL pour une dernière visite, afin de confirmer que les dernière remarques techniques demandées pour " franciser" la voiture sont réalisées et ainsi valider de manière définitive le dossier.
Plusieurs semaines plus tard, Je reçois mon certificat de réception à titre isolé nécessaire pour faire ma demande de certificat d’immatriculation en Préfecture.
Voilà j’ai fait court, mais tout cela n’est qu’une grosse procédure administrative, assez complexe à appréhender pour nous qui sommes à l’extérieur, mais également complexe pour les agents de la DREAL qui doivent composer avec la règlementation nationale et communautaire.
Dans toute cette aventure, j’ai rencontré des gens très compréhensifs et cela mérite d’être souligné.
Direction ensuite La Corse ou la voiture est très a l'aise sur les petites routes ( merci a Nathalie pour les photos !)
Vroum !