Après une longue restauration faite petit à petit voici le nouveau monstre Citroën qui prend la route :
Une 2CV de 1955, ce qui ne nous rajeuni pas.
On note au passage que la belle se pare de son cache-nez pour éviter que les frimas de l'hiver ne refroidissent de trop le moteur.
Vous admirez la jauge à essence.
L'intérieur spartiate.
Le poste de pilotage, ça respire le sport !
Le compteur nous indique que cet engin nous emmène au délà de 60 km/h ! et en quatrième vitesse.
Le lumignon de position au dessus du phare.
Le vaillant groupe motopropulseur qui n'affiche pas moins de 12 fringants poneys !
Cylindres à plat, aircooled, serait-ce une Porsche ?
Je sens déjà les pierres fuser pour le rajout totalement anachroniques des clignotants, mais rouler sans de nos jours est tout simplement dangereux.
Un petit tour du monde ?
Sinon l'essai routier à été concluant.
On va passer sur la commande de boîte, c'est la même que la 2CV6 rien d'inhabituel donc.
Par contre notre modèle d'essai est équipé de l'embrayage automatique.
On embraye comme à l'accoutumée, on passe son rapport, on lache tout...
...et on reste sur place.
L'auto ne se déplacera que commandée par l'accélérateur.
Ca n'a l'air de rien, mais c'est très pratique pour s'insérer dans un rond point, surtout lorsqu'on dispose de la puissance colossale de 12cv (réels bien sur).
La tenue de route est bien sur irréprochable (c'est une 2CV) le freinage très efficace vu qu'il n'y a pas grand chose à freiner.
De la même façon qu'au départ, l'embrayage décolle tout seul sans qu'on s'en inquiète.
S'insérer dans la circulation n'est pas chose aisée avec une vitesse moyenne de 30/40 km/h, mais les autres automobilistes se sont montrés bienveillants.
Au final, conduire une 2CV est toujours un évènement particulier, elle est mythique cette auto