i[R34 GT-t] Ma renault safrane GT-turbo...

[Netarion]

31-07-2024, 16:16:24 #514

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Salut à tous!

Jour4: Font-Romeux - Lac des Bouillouses - Ax les Thermes.
Rando: Pic du Carlit

Camping LE PETIT CANADA (Les Bouillouses) à Ax-les-Thermes - Google Maps

Ce 4ème jour ne s'est pas passé exactement comme je l'avais planifié... Et ça dès la première minute! Je vais vous raconter cette anecdote. Cela va être long et chiant ( un peu comme tout le reste d'ailleurs  ), je vous invite donc à esquiver le paragraphe qui va suivre!

La veille à la réception du camping, j'avais posé la question que je pose à chaque fois: "Je pars tôt, est-ce que vous fermez la barrière pour la nuit?". La réponse était "Oui". Sauf que comme on était en plein orage et qu'il pleuvait assez pour en faire tout un JT de TF1, ils ont insisté pour que je rentre la voiture, me donnant au passage un code pour ouvrir la barrière et me confirmant qu'elle ne sera pas verrouillée. Donc moi le matin, à 5h, c'est avec une légère appréhension que je me suis présenté devant la fameuse barrière. Je descends de la voiture pour aller taper le code ( la plus grande tristesse du volant à droite...  )  et la borne me produit un doux son me signalant qu'elle a la flemme d'ouvrir la barrière, qu'il faut que j'aille me recoucher et que je revienne à 7h... Impossible d'ouvrir la barrière! J'ai essayé plein de fois le code, des variantes du code, de le taper sur la borne côté entrée... 
Bref là, ça m'emmerdait un peu! J'avais regardé la météo et des orages étaient prévus en milieu de journée. J'avais calculé ma journée de sorte à faire ma rando sous le soleil, d'avoir ensuite le temps de manger tranquille et enfin de partir avec la voiture aux premiers coups de tonnerre. Et là pour le coup, ça me cassait tout, j'allais être obligé de faire une rando beaucoup plus courte. Et surtout, c'était 2h perdu pendant lesquelles j'allais devoir attendre dans la voiture sans pouvoir me rendormir...
Maintenant pour la suite des évènements, je vais vous demander de faire preuve d'imagination et également, de ne pas trop me juger! Car aujourd'hui j'en rigole mais sur le coup, ça ne m'a vraiment pas fait rire... En parallèle de la voie où se trouvait la barrière du camping, il y avait une autre voie en gravier, bloqué à un bout par d'énormes rochers. Ces 2 voies étaient séparées par un terre-plein d'un mètre de large, garni de copeaux de bois et bordés de petites plaintes rondes en métal dépassant légèrement du sol. Je me trouvais en dehors de la voiture, entre celle-ci et la barrière, un peu désemparé de me retrouver bloqué ainsi. En observant un peu dans le noir, je remarque entre la barrière et la borne côté entrée qu'il y a peut-être la place de passer en passant par la 2ème voie et en roulant sur le terre-plein. Je me mets sur cette 2ème voie et, le temps que le pare-brise dégivre un peu, j'ai réfléchi: "Fais-le, ou ne le fais pas! Mais il n'y a pas d'essai!". Bon après une longue délibération entre les 3-4 neurones que je possède, il a été finalement décidé d'ignorer la voie de la sagesse et de s'évader de ce camping! J'ai manœuvré pour m'aligner avec l'espace entre la barrière et la borne, reculant et avançant dans le noir à plusieurs reprises. Il faut savoir que les manœuvres de nuit avec une Skyline, c'est juste horrible! Il n'y a vraiment aucune visibilité! J'ai fait un barouf de tous les diables! Je me lance une première fois mais j'ai direct stoppé lorsque les roues ont touché les bordures! J'ai vite compris que si je voulais m'en sortir, il allait falloir que je me lance franchement et surtout ne pas m'arrêter! J'ai donc accéléré un peu plus! La première bordure a été franchi! Pendant une demi-seconde, j'ai été terrifié par la vision ridicule et honteuse d'une Skyline bloquée sur un terre-plein. Puis la 2ème bordure fut franchi et là, un immense soulagement m'a d'abord envahi. Je suis vite aller remettre en place les copeaux de bois sur le terre-plein, histoire d'effacer mes traces, mais également de limiter la casse en terme d'irrespect suite à mon évasion. Puis j'ai rapidement mis les voiles. Le sentiment de soulagement a vite laissé place à une importante tension nerveuse. Cela n'a pas duré longtemps, je me suis rapidement calmé. Mais clairement, je me suis senti très mal pour ce que je venais de faire.
Bon maintenant, j'en rigole hein  Mais bon, si jamais les proprios du camping et les gens que j'ai réveillé passent par là, bah... je suis désolé... ( Fin de l'anecdote longue et chiante, place à la suite du CR long et chiant!  ).


Je me suis donc rendu jusqu'au lac des Bouillouses. J'ai choisi de retourner au pic du Carlit que j'avais déjà fait 4 ans auparavant. À la base, je voulais aller au Canigou, mais 2 jours étaient nécessaires pour son ascension et malheureusement, vu qu'il y avait de violents orages de prévus, j'ai préféré me rabattre sur une rando faisable sur 1 jour ( certains diront que j'ai eu la flemme, je me vois dans l'obligation de leurs dire... qu'ils ont tout à fait raison!  ). Sur le parking, il y avait déjà énormément de monde, c'est un lieu extrêmement fréquenté. Et pour cause, c'est un lieu extrêmement beau!
J'ai rapidement commencé ma rando. L'ascension a été plutôt éprouvante, j'avais de mauvaises sensations dans mes jambes et un peu de mal à respirer. J'ai atteint le sommet en 3h de marche. Je voulais prendre ma revanche sur ce sommet car la dernière fois, le panorama était un peu voilé. Malheureusement, j'ai eu droit aux mêmes conditions que la dernières fois...
Vu que j'étais en avance, je suis resté un petit moment au sommet. Puis un groupe bruyant d'espagnol ( ces 2 mots forment ce qu'on appelle plus communément un pléonasme!) est arrivé, je me suis donc vite enfuit. Je suis finalement arrivé à la voiture vers 12h. 

L'étang Noir ( 2150m).


L'étang de la Comassa ( 2160m).




Le pic au centre est le Carlit ( 2921m).






Vue sur l'étang de Lanoux ( 2200m) depuis le pic du Carlit.










L'étang de Trebens ( 2300m).






Le lac des Bouillouses ( 2000m).



J'ai repris la voiture et je me suis lancé en quête d'un petit coin à l'ombre pour manger. J'ai fini par m'arrêter sous des arbres au bord de la route du lac des Bouillouses. Après une petite heure à manger tranquillement, je suis reparti. Je pouvais apercevoir le ciel très sombre menaçant dans la direction du lac. Et en effet, il s'est rapidement mis à pleuvoir. Heureusement, l'orage était surtout localisé sur les massifs, j'ai donc été relativement épargné. Mais ça m'a quand même empêché de faire un arrêt au lac de Matemale. Je devais à la base m'arrêter dans un camping au bord de ce lac, mais à cause de l'orage, j'ai préféré continué ma route. J'ai donc remonté la vallée de Capcir et j'ai rejoins le territoire ariégeois en empruntant des petits cols. J'avais repéré un petit camping dans un hameau sous le col de Pailhères. Le but était d'y passer la nuit et de me rendre à ce col le lendemain pour y admirer le lever de soleil. Sauf quand je suis arrivé, le camping était fermé pile ce jour pour raison familiale.. Comme rien n'était destiné à se passer normalement sur cette journée et qu'il n'y avait aucun autre camping dans le coin, j'ai finalement décidé de passer le col pour me rapprocher le plus possible du lieu de ma prochaine rando. J'ai été vraiment agréablement surpris par la route de ce col. Elle est vraiment très impressionnant, très resserrée et très sinueuse! Elle a la plus grande concentration de virage en épingle que j'ai pu voir jusqu'à présent ( 20 sur 4km!). On dirait le col de Stelvio mais en plus... en plus ariégeois!  La vue en haut du col est plutôt sympa, même si elle était voilée par les nuages orageux. La descente sur l'autre versant a été plus calme. J'ai fini ma journée dans un camping à Ax-les-Thermes.







Vue depuis le col de Pailhères ( 2000m).

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Jour5: Ax les Thermes - Lac de Laparan - Vicdessos
Rando: Tour du vallon de Riotort.

Ax-les-Thermes à Vicdessos, Val-de-Sos - Google Maps

Pour cette journée, j'avais prévu de redécouvrir un sentier que j'avais pris lors du GR10. Je voulais également faire le pic de Rhule. 
Je suis donc parti comme d'hab à 4-5h du matin. Comme il était hors de question de me faire encore victimiser par une barrière, j'avais garé la voiture en dehors du camping cette fois-ci. J'ai donc pris la direction de la vallée d'Aston et du lac de Laparan. Ce lac n'était pas loin mais il y avait une longue route minuscule sur près de 20km. Cela a été un peu long mais ma patience a largement été récompensé lorsque j'ai découvert le lac et le haut de la vallée! Bien que le départ de ma rando se trouvait au lac, j'ai continué sur la route pour aller jusqu'au fond de la vallée. La route monte au dessus des bois et du lac dans un vallon coupé en 2 par un gave. Elle débouche sur le plat de Peyres, un magnifique plateau cerné par les montagnes. Je suis ensuite redescendu au lac pour pouvoir commencer ma rando.

Le barrage de Laparan ( 1540m). Il a été construit entre 1982 et 1985.


Le lac de Laparan.









J'ai démarré ma rando à bon rythme. Je voulais aller au pic de Rhule et je savais que ça serait compliqué. Le gros du dénivelé se fait dès le départ. J'ai d'abord rejoint la crête des Isards. J'avais gardé un excellent souvenir de cette portion du GR10, notamment d'une arche faite avec des pierres que j'appelle la "Porte d'Ariège". J'ai rapidement pu voir qu'il était impossible de monter au pic de Rhule à cause des névés... J'ai donc ralenti mon allure et j'ai pris mon temps. Je me suis posé en haut d'un sommet sans nom tout au fond de la vallée du Rieutort. 



La vallée du Rieutort.




Le pic au centre est le pic de Rulhe ( 2783m).




La crête des Isards.


L'étang d'Embizon ( 2100m).




L'étang de Ruille ( 2030m).


"La porte d'Ariège" 




Le refuge de Rulhe ( 2180m) et les étangs de Fontargente ( 2150m).



Pour le retour, j'aurais pu directement coupé par le fond de la vallée. Mais au lieu de ça, j'ai décidé de passer par les crêtes côté Ouest de la vallée. Ce chemin est clairement moins emprunté et beaucoup plus technique. Certaines portions sont en forts dévers et nécessitent de garder son calme. Mes efforts ont été récompensés par une jolie vue plongeante sur le lac de Laparan et de la vallée d'Aston. Je suis ensuite descendu jusqu'à l'étang de Ruille où je me suis posé quelques minutes. Puis je suis redescendu directement jusqu'à la voiture par le même sentier que le matin. 

Le lac de Laparan.













Je suis redescendu par cette même et unique petite route. Autant le matin, c'était long, autant l'après-midi sous une chaleur étouffante, c'était interminable! J'ai fini par atteindre le village d'Aston où je devais passer la nuit à la base. J'ai finalement décidé de continuer ma route pour me rapprocher de ma prochaine rando. J'ai enfin atterri dans un camping dans le village de Vicdessos.
Jusqu'à présent, cette sortie dans les Pyrénées se passait à merveille! Mais j'ai vite déchanté lorsque j'ai regardé la météo pour les jours suivants... De la pluie sur plusieurs jours... Je suis allé me coucher en espérant que les nouvelles soient meilleures le lendemain matin.