Tests antipollution ; Suzuki à son tour soupçonné
À qui le tour ? Aujourd’hui, c’est Suzuki ! Les tests douteux sur les performances énergétiques et les faux résultats sur les normes antipollution qui en découlent font florès depuis que Volkswagen a été pris les mains dans le logiciel de ses moteurs diesels. Au Japon aussi on est sûr de rien. La semaine passée avait mis Mitsubishi dans la tourmente et à la merci de Nissan. Cette fois, c’est Suzuki qui est dans l’œil du cyclone.
Le constructeur d’Hamamatsu vivait jusque-là tranquillement. Spécialisé dans les mini-voitures et très bien implanté en Inde, il vend près de 3 millions d'automobiles par an. Il est aussi très connu pour ses deux-roues, qui représentent près de 10 % des recettes. Mais depuis ce matin, Suzuki vit l’enfer. La rumeur voudrait qu’il soit touché par un scandale de fraude, des informations de presse évoquant des irrégularités sur des tests de performances énergétiques de ses véhicules.
Tout est dans la subtilité puisque l’on parle de tests qui n'ont pas été conduits correctement. Mais les données, elles, n'auraient pas été falsifiées. Reste que l’effet sur les marchés a été immédiat. Autour de la corbeille, on ne s’attarde par sur la présomption d’innocence. À la Bourse de Tokyo, l'action a chuté mercredi de 9,36 % à 2 613 yens à la clôture après avoir perdu jusqu'à 15 % en séance.
Chez Suzuki, on a commenté : "
la compagnie doit maintenant faire un compte rendu au ministère des Transports sur les méthodes de tests". Le patriarche de 86 ans et président du conseil d'administration, Osamu Suzuki, s'y rendra en personne et s'exprimera ensuite devant la presse. À suivre.
Source Caradisiac
Tout le monde devient complètement parano maintenant c'est marrant.
De toute façon à quoi se prendre la tête, la personne qui ne veut pas polluer du tout n'achète pas de voiture. Une voiture n'est pas écologique, autant à la construction qu'à l'utilisation
Tests antipollution : Suzuki explique ses erreurs
Pointé du doigt pour ses résultats inexacts sur les performances énergétiques de ses véhicules, le constructeur Suzuki est revenu sur ce sujet sensible mis à jour 18 mai dernier. Avec un objectif : exciper de sa bonne foi et éviter l’amalgame avec un autre compatriote lui-même pris dans le même genre de scandale : Mitsubishi.
D’abord l’étendue des dégâts : ce sont 26 modèles de voitures qui sont en cause, 14 sous le blason Suzuki et 12 autres modèles produits pour des marques différentes. Ensuite, ce dont il s’agit : Suzuki n’a pas mis au point une tricherie. Il ne s'agissait pas d'embellir les données mais faire son travail du mieux possible sous une contrainte économique difficile apparue en 2008. Et c’est cette méthode de calcul adoptée qui s’est avérée inapproprié.
Suzuki explique : "
après la crise financière internationale de 2008, la charge de travail accrue pour développer de nouveaux modèles et moteurs a conduit Suzuki à manquer de ressources à allouer aux tests, et le groupe n'a pas réussi à investir suffisamment dans les infrastructures d'essai ni à faire les efforts requis pour améliorer ses technologies de contrôle". D’où la mise en place de méthodes moins coûteuses consistant en une extrapolation des performances globales des véhicules à partir de mesures disparates des capacités de chaque pièce.
Suzuki a donc vécu sous le régime de la prédiction, mais le constructeur assure avoir été capable, à partir de 2010, d’obtenir des résultats sur la consommation de carburant et les, émissions polluantes pour chaque modèle de véhicule "
avec une certaine précision". Le cancre sans sou sera-t-il cru et pardonné ?
Source Caradisiac
Les nouveaux malheurs de Suzuki
On dit qu’un malheur n’arrive jamais seul. Un adage que le constructeur Suzuki vérifie sur ses terres japonaises. Confondu pour avoir livré de mauvaises données sur les performances énergétiques de certains de ses modèles, la marque cherche depuis à limiter les dégâts sur son image. Elle a fait son mea culpa et expliquer comment elle a pu en arriver là. Mais le sort s’acharne.
Une mauvaise évaluation, des calculs approximatifs de données différentes et un procédé d’expertise léger imposé par la crise financière de 2008 qui a sérieusement ébranlé le blason d’Hamamatsu, voilà les ingrédients du désastre. Aucune intention maligne donc, et des excuses. Suffisant pour passer à autre chose ? Pas vraiment.
Les autorités japonaises ont ainsi mené des perquisitions dans les locaux du constructeur japonais d'automobiles. "
Nous avons perquisitionné le siège de Suzuki pour confirmer les informations données par le groupe" au ministère, a indiqué un fonctionnaire. Fâcheux mais Suzuki n’est pas au bout de ses peines. La marque a été contrainte d’arrêter la production de trois de ses usines au Japon, la chaîne logistique du constructeur automobile étant perturbée par une explosion survenue sur un site d'Aisin Advics, l'un de ses fournisseurs. Le groupe a néanmoins précisé que la production de ces usines reprendrait lundi.
Source Caradisiac
Suzuki : le patron quitte la direction générale
Les choses bougent chez Suzuki, sous la pression des révélations faites, et reconnues par le constructeur, sur des méthodes trompeuses de mesure de la consommation de carburant de ses voitures au Japon. Les hommes à la tête de l’entreprise vont changer. Sans tout perdre cependant.
On apprend ainsi que le président de Suzuki Motor Osamu Suzuki renonce à sa fonction de directeur général du constructeur. Cependant, le même conservera ses prérogatives de président du conseil d'administration. De son côté, le vice-président exécutif va prendre sa retraite. Il s’agit d’Osamu… Honda. Ces changements interviendront le 29 juin, à condition qu’un vote favorable se dégage lors de l’assemblée générale des actionnaires.
Enfin, Suzuki continue les actes de contrition après avoir été confondu en s’engageant à améliorer la formation de ses ingénieurs ainsi que ses systèmes de tests kilométriques. Last but not least, les dénonciations aux manquements au sein de l’entreprise seront encouragées. On rappellera que dans le cadre d'un scandale qui touche aussi son comaptriote Mitsubishi Motors, les autorités japonaises ont mené des perquisitions dans les locaux du constructeur japonais d'automobiles, pour confirmer les informations données par le groupe.
Source Caradisiac
Salon de l’auto Monaco 2017 – Suzuki : hybride pour tous
Suzuki est une marque qui excelle dans la fabrication de petites motorisations essence robustes et plutôt économiques. La marque japonaise a su montrer ces derniers mois qu’elle sait y faire quand il faut innover, en gardant toujours à l’esprit le côté accessible de ses autos.
En bref
Micro-hybridation sur Baleno
Technologies simples et peu coûteuses
En Europe, Suzuki est souvent considérée comme une marque low-cost. Or, il n’en est rien pour ce généraliste qui, il est vrai, est coutumier des automobiles simples et accessibles. La Swift, assemblée en Hongrie (pour l’Europe) en est le parfait exemple avec des motorisations particulièrement fiables et économiques en essence. Mais depuis quelques mois sont apparues des nouveautés « écolo s» chez Suzuki avec deux technologies.
La première, et la plus simple, est le « Dual Jet », une double injection sur le quatre cylindres 1.2 atmosphérique de 90 ch qui permet d’avoir un meilleur rendement à la combustion, en plus de solutions techniques intéressantes comme le refroidissement de la recirculation des gaz d’échappement (EGR), qui donne un mélange d'air/carburant moins chaud. L’autre est plus technologique puisqu’il s’agit du « SHVS », l’hybride simple maison qui associe un alternodémarreur au moteur essence de 90 ch avec deux petites batteries qui permettent de stocker de l’énergie et aider aux relances. Une bonne manière d’améliorer les moteurs et de les rendre moins gourmands sans pour autant faire exploser la facture.
Lors de son essai, notre essayeur Olivier Pagès avait en tout cas noté la réussite côté mécanique : "
la Baleno est donc particulièrement à l’aise en ville et pas ridicule sur route, le système hybride se montrant complètement transparent à l’usage". Le seul bémol venant du comportement et du confort assez en retrait par rapport à la concurrence.
Source Caradisiac
En 27 ans, Suzuki a vendu autant de voitures en France que Renault en 2016 !
Le japonais vient de passer la barre des 400 000 unités écoulées dans l'Hexagone… depuis son installation dans le pays en 1990. Mais les ventes connaissent ces dernières années de belles progressions.
C'est sur sa page Facebook que la marque a annoncé ce qui pour elle est une bonne nouvelle. Suzuki ayant été installé en France dans l'Hexagone, il lui aura donc fallu 27 ans pour atteindre ce cap. Autant le dire toute de suite, à l'échelle du marché, le score est tout de même riquiqui.
À titre de comparaison, un peu cruelle forcément, Renault a vendu 407 933 voitures particulières l'année dernière ! Dacia, qui a fait ses débuts en France en 2006, a écoulé 110 529 autos. Sur la même période, Suzuki a livré 20 528 autos.
Mais le japonais est sur la bonne pente puisque ses immatriculations avaient progressé de 10,9 % par rapport à 2015. La marque a pour objectif d'atteindre dès 2017 la barre des 25 000 unités, ce qui semble facilement réalisable grâce aux nombreuses nouveautés.
Suzuki profite du bon départ de la nouvelle Ignis et de la refonte de sa star, la Swift, qui a représenté un tiers des ventes en France en 2016. Mais sur le premier semestre 2017, le best-seller de la firme a été chez nous le Vitara, avec 3 345 exemplaires. La citadine, qui a connu un petit coup de mou suite au passage de témoin entre deux générations, devra retrouver son statut de leader d'ici peu.
Suzuki a profité de son annonce pour vanter la fiabilité de ses véhicules, en donnant en exemple une Baleno de 1999 qui affiche actuellement plus de 570 000 km au compteur.
Source Caradisiac
La nouvelle Swift Sport serait dispo en France pour avril 2020..
La grosse nouveauté est l'hybridation 48 volts, plus 15 kg et plus 25 Nm, donc nouveau groupe K14D associant le 1,4 l boosterjet et un moteur électrique 48 v entrainé par courroie.
https://media.suzuki.co.uk/en-gb/releases/743
Cela concerne aussi les Vitara et S-Cross..
La fiche technique est tombée chez Suzuki..
Le poids passe de 970 à 1020 kg, puissance thermique passe de 140 à 130 cv, +13 cv d'hybride = 143 cv au total.
Le couple gagne 5 Nm soit 235 Nm à partir de 2000 à 3500 tr, au lieu de 230 Nm de 2500 à 3500 tr.
Nouveau systéme hybride 48 volts ( Toyota ? ), plus de batterie 12 v mais un convertisseur 48/12 v.
Pour septembre 2020, 2 nouveaux modèles, les Toyota Corolla et RAV4 badgés Suzuki