14-05-2016, 19:35:44
14-05-2016, 20:16:27
Non, 3 ème propriétaire.
Dans la lettre de Toyota il est écrit : " remplacement du système pyrotechnique de l'airbag frontal côté passager précédemment inspecté "
Peut-être y a t-il déjà eu un rappel avant ? Je n'ai pas la réponse.
Dans la lettre de Toyota il est écrit : " remplacement du système pyrotechnique de l'airbag frontal côté passager précédemment inspecté "
Peut-être y a t-il déjà eu un rappel avant ? Je n'ai pas la réponse.
14-05-2016, 20:19:28
'tain , comment ils ont fait pour te retrouver ??
14-05-2016, 20:29:21
(14-05-2016, 20:16:27)LE DJACK a écrit : [ -> ]Non, 3 ème propriétaire.
Dans la lettre de Toyota il est écrit : " remplacement du système pyrotechnique de l'airbag frontal côté passager précédemment inspecté "
Peut-être y a t-il déjà eu un rappel avant ? Je n'ai pas la réponse.
Sur ma Corolla j'ai déjà eu une action de rappel concernant un airbag, après je ne pourrais pas te dire si ça concernait aussi les Yaris
(14-05-2016, 20:19:28)sapporo13 a écrit : [ -> ]'tain , comment ils ont fait pour te retrouver ??
Je m'étais posé la question aussi pour ma Corolla étant-donné que j'y suis le 3ème proprio ^^ mais peut-être simplement que le constructeurs contact les services des autos "Bonjour, pouvez-vous nous sortir une liste des tous les propriétaire des Yaris immatriculée entre XXXX et XXXX"
14-05-2016, 21:15:26
(14-05-2016, 20:19:28)sapporo13 a écrit : [ -> ]'tain , comment ils ont fait pour te retrouver ??
Le fichier des CG.
Même oscaro y a accès le lobby qui a forcé le gouvernement à les ouvrir s'est justement appuyé sur le fait qu'ils en avaient besoin pour retrouver les proprios actuels lors de rappels, donc autant que ça serve ...
14-05-2016, 22:42:15
On peut normalement ne pas donner ses coordonnées pour une utilisation commerciale, si on a coché la bonne case. Évidemment pour les proprios qui ont fait leur CG avant que ce système de case soit mis en place... C'est foutu pour eux (ou alors il faudra batailler avec l'administration).
14-05-2016, 22:59:54
(14-05-2016, 21:15:26)folken a écrit : [ -> ](14-05-2016, 20:19:28)sapporo13 a écrit : [ -> ]'tain , comment ils ont fait pour te retrouver ??
Le fichier des CG.
Même oscaro y a accès
Oscaro et autres ont juste accès aux infos de l'auto, mais aucune info sur le propriétaire, ni son nom ni son adresse...
14-05-2016, 23:05:11
C'est rassurant j'avoue ne jamais avoir trop creusé la question.
Les concessions sont censé les avoir, par contre, ou à minima les constructeurs. Après, est-ce qu'elles ne servent bien que pour les rappels ... et pas pour envoyer de la pub au passage ... je ne fais pas partie de la clientèle visée avec mes vieilles voitures que j'achète de toutes façons déjà trop vieilles, même pour leur réseau d'occasions, donc je suis plutôt tranquille de ce côté
Les concessions sont censé les avoir, par contre, ou à minima les constructeurs. Après, est-ce qu'elles ne servent bien que pour les rappels ... et pas pour envoyer de la pub au passage ... je ne fais pas partie de la clientèle visée avec mes vieilles voitures que j'achète de toutes façons déjà trop vieilles, même pour leur réseau d'occasions, donc je suis plutôt tranquille de ce côté
14-05-2016, 23:33:46
J'ai taffé 4 ans chez eux, je peux te le garantir, j'ai du passer quelque chose comme 500.000 immatriculations les seules infos données sont le numéro de série, ainsi que toutes les infos nécessaires sur l'auto ( sauf les différents montages, genre les codes VAG, ou le type d'étrier sur l'auto, car c'est pas indiqué dans le VIN, mais ça les gens ont du mal à le comprendre )
Quand j'étais chez Peugeot on avait eu une campagne de rappel ( Volants moteurs bi-masse qui avaient tendance à exploser sur les HDI ), le chef d'atelier avait du contacter la préfecture avec les numéros de séries des autos concernées par la campagne, et on avait reçu un fax d'une douzaine de pages avec les noms, prénoms et adresses des propriétaires.
Bien souvent les concessions / constructeurs ont le premier propriétaire dans les fichiers, mais ce n'est pas mis à jour en cas de revente de l'auto, sauf si elle à un suivi par le constructeur ( de plus en plus rare... ), la pref par contre c'est toujours à jour
Quand j'étais chez Peugeot on avait eu une campagne de rappel ( Volants moteurs bi-masse qui avaient tendance à exploser sur les HDI ), le chef d'atelier avait du contacter la préfecture avec les numéros de séries des autos concernées par la campagne, et on avait reçu un fax d'une douzaine de pages avec les noms, prénoms et adresses des propriétaires.
Bien souvent les concessions / constructeurs ont le premier propriétaire dans les fichiers, mais ce n'est pas mis à jour en cas de revente de l'auto, sauf si elle à un suivi par le constructeur ( de plus en plus rare... ), la pref par contre c'est toujours à jour
15-05-2016, 08:57:49
(14-05-2016, 20:19:28)sapporo13 a écrit : [ -> ]'tain , comment ils ont fait pour te retrouver ??
Si tu avais la page d'avant tu aurais lu ce que je disais... Fichier carte grise.
15-05-2016, 09:26:34
c est pas pour moi cette question , c etait pour CHDom ,
ces suisses ,y comprennent rien !
ces suisses ,y comprennent rien !
26-05-2016, 18:44:15
Takata : du Japon à un fonds d'investissements américain ?
Autrefois puissant et incontournable auprès des constructeurs automobiles, l’équipementier Japonais Takata voit son aura se réduire comme peau de chagrin. Et sa surface financière se dégonfler au fur et à mesure que le scandale concernant ses airbags prendre du volume. Une conjoncture si grave que l’enseigne est à prendre. Ses compatriotes automobiles étaient jusque-là sur le coup mais c’est un fonds d'investissements américain qui pourrait bien leur faire les freins.
Et du coup faire sortir Takata du patrimoine industriel d’un Japon très regardant sur le sujet. Mais l’affaire des airbags qui ont tué au moins 13 personnes dans le monde en raison de défauts techniques a tous les atours d’un coup fatal. Plus de 50 millions de voitures à travers le monde ont pour le moment été rappelées afin de changer ces coussins de sécurité. 40 millions de véhicules supplémentaires devraient également être rappelés aux États-Unis d'ici 2019.
Des États-Unis s’est révélé le trigramme KKR, une société de private-equity qui s’occuperait bien du cas Takata. Et à sa manière : une reprise de 60 % du capital et un plan de restructuration drastique à la firme asiatique. On peut faire confiance sur ce dernier point à ce type de société. La bourse, elle, a déjà compris et encourage cette solution puisque la seule rumeur de cette prise de contrôle a fait bondir l’action Takata de 21 % à Tokyo. Les industriels Japonais laisseront-ils faire ?
Source Caradisiac
Autrefois puissant et incontournable auprès des constructeurs automobiles, l’équipementier Japonais Takata voit son aura se réduire comme peau de chagrin. Et sa surface financière se dégonfler au fur et à mesure que le scandale concernant ses airbags prendre du volume. Une conjoncture si grave que l’enseigne est à prendre. Ses compatriotes automobiles étaient jusque-là sur le coup mais c’est un fonds d'investissements américain qui pourrait bien leur faire les freins.
Et du coup faire sortir Takata du patrimoine industriel d’un Japon très regardant sur le sujet. Mais l’affaire des airbags qui ont tué au moins 13 personnes dans le monde en raison de défauts techniques a tous les atours d’un coup fatal. Plus de 50 millions de voitures à travers le monde ont pour le moment été rappelées afin de changer ces coussins de sécurité. 40 millions de véhicules supplémentaires devraient également être rappelés aux États-Unis d'ici 2019.
Des États-Unis s’est révélé le trigramme KKR, une société de private-equity qui s’occuperait bien du cas Takata. Et à sa manière : une reprise de 60 % du capital et un plan de restructuration drastique à la firme asiatique. On peut faire confiance sur ce dernier point à ce type de société. La bourse, elle, a déjà compris et encourage cette solution puisque la seule rumeur de cette prise de contrôle a fait bondir l’action Takata de 21 % à Tokyo. Les industriels Japonais laisseront-ils faire ?
Source Caradisiac
02-01-2017, 10:57:55
Airbags Takata : un accord serait proche aux États-Unis
La firme japonaise Takata est empêtrée depuis maintenant plus de deux ans dans l’affaire des défauts techniques de ses airbags. Une situation qui lui a déjà coûté sa réputation, et c’est bien le moins lorsque de tels errements entraînent des décès. Mais 2017 devrait être l’année de la rédemption chez Takata.
L’équipementier japonais Takata est entré dans l’histoire de l’automobile comme l’entreprise ayant causé l’un des plus grands scandales de la profession. Un fiasco industriel doublé de conséquences dramatiques puisque des morts sont à déplorer dans ce dysfonctionnement des airbags frappés de l’enseigne. Une situation qui aurait balayé bien plus d’une entreprise. Mais lorsque l’on pèse 20 % du marché mondial des airbags, on a comme un système immunitaire particulièrement développé. Aux États-Unis, un accord pourrait bien mettre fin à la crise. Pour solde de tout compte ?
Le cas Takata pourrait bien enfin être réglé. La marque, qui avait jusque-là pignon sur rue dans l’automobile comme accessoiriste et sous-traitant de renom, a vu son auréole brûler en même temps que se révélait un défaut technique majeur dans ses airbags. À cause d'un défaut dans la capsule de gaz, cet équipement de sécurité devenait l’arme du crime en se déclenchant intempestivement tout en projetant des morceaux de métal dans l’habitacle. Près de 100 millions de voitures ont dû être rappelées de par le monde, dont 70 millions aux États-Unis. Près de onze personnes ont aussi trouvé la mort dans l’éclatement de ces airbags.
Une situation qui a mis Takata en péril. Son action s’est effondrée et la justice s’est occupée de son cas. Dans un premier temps, les réponses de Takata ont été longues et maladroites, alimentant suspicions et agacements. Mais aujourd’hui, la conjoncture évolue dans un meilleur sens. Ainsi, après deux années de crise, l'équipementier est tout près de clore le volet juridique de cette affaire des airbags défectueux.
Takata et le département américain de la justice s’accorderaient sur un règlement amiable. La firme japonaise pourrait payer une amende supérieure d'un milliard de dollars tout en reconnaissant sa culpabilité. Un accord en ce sens est attendu dans les prochaines semaines. Une nouvelle qui a fait grimper l’action du japonais de 21 % pour se stabiliser à 850 yens. On rappellera qu’en 2014, la même action valait 3 050 yens.
Source Caradisiac
La firme japonaise Takata est empêtrée depuis maintenant plus de deux ans dans l’affaire des défauts techniques de ses airbags. Une situation qui lui a déjà coûté sa réputation, et c’est bien le moins lorsque de tels errements entraînent des décès. Mais 2017 devrait être l’année de la rédemption chez Takata.
L’équipementier japonais Takata est entré dans l’histoire de l’automobile comme l’entreprise ayant causé l’un des plus grands scandales de la profession. Un fiasco industriel doublé de conséquences dramatiques puisque des morts sont à déplorer dans ce dysfonctionnement des airbags frappés de l’enseigne. Une situation qui aurait balayé bien plus d’une entreprise. Mais lorsque l’on pèse 20 % du marché mondial des airbags, on a comme un système immunitaire particulièrement développé. Aux États-Unis, un accord pourrait bien mettre fin à la crise. Pour solde de tout compte ?
Le cas Takata pourrait bien enfin être réglé. La marque, qui avait jusque-là pignon sur rue dans l’automobile comme accessoiriste et sous-traitant de renom, a vu son auréole brûler en même temps que se révélait un défaut technique majeur dans ses airbags. À cause d'un défaut dans la capsule de gaz, cet équipement de sécurité devenait l’arme du crime en se déclenchant intempestivement tout en projetant des morceaux de métal dans l’habitacle. Près de 100 millions de voitures ont dû être rappelées de par le monde, dont 70 millions aux États-Unis. Près de onze personnes ont aussi trouvé la mort dans l’éclatement de ces airbags.
Une situation qui a mis Takata en péril. Son action s’est effondrée et la justice s’est occupée de son cas. Dans un premier temps, les réponses de Takata ont été longues et maladroites, alimentant suspicions et agacements. Mais aujourd’hui, la conjoncture évolue dans un meilleur sens. Ainsi, après deux années de crise, l'équipementier est tout près de clore le volet juridique de cette affaire des airbags défectueux.
Takata et le département américain de la justice s’accorderaient sur un règlement amiable. La firme japonaise pourrait payer une amende supérieure d'un milliard de dollars tout en reconnaissant sa culpabilité. Un accord en ce sens est attendu dans les prochaines semaines. Une nouvelle qui a fait grimper l’action du japonais de 21 % pour se stabiliser à 850 yens. On rappellera qu’en 2014, la même action valait 3 050 yens.
Source Caradisiac
02-01-2017, 11:17:19
(27-02-2016, 09:12:59)nonovtec a écrit : [ -> ]Petit rappel :
HONDA Accord CL9 2007 K24 à eu droit à son rappel et donc changement des cartouches airbags.
Gratuit et effectué en concession.
Une heure d'intervention.
Je viens de voir ton message suite à la réapparition du sujet. Comment puis-je vérifier que mon accord a bien eu son rappel (sachant que, difficulté supplémentaire, elle a été importée de Suisse) ?
Et comment faire valoir mon 'droit' à au changement des cartouches même si elle a plus de 10 ans et que je ne suis pas son premier propriétaire ?
02-01-2017, 11:40:15
Appel chez Honda du côté de chez toi avec ta carte grise en main.
02-01-2017, 11:52:06
J'ai trouvé la réponse sur le site d'Honda, ils ont une page dédiée:
Rappel d'airbag SRS Honda | Campagne de rappel de sécurité | Honda
et...
Va falloir que j'aille déposer ma voiture chez Honda rapidement!
Rappel d'airbag SRS Honda | Campagne de rappel de sécurité | Honda
et...
Va falloir que j'aille déposer ma voiture chez Honda rapidement!
02-01-2017, 12:19:28
Va falloir surtout que HOnda est le temps, il peut s'écouler 6 mois entre ta demande et l'action.
----------
À ta place j'appellerai des ce matin
----------
À ta place j'appellerai des ce matin
02-01-2017, 14:44:59
Perso j'ai appelé un lundi et jeudi ils me les changeaient... gratuit of course!!
02-01-2017, 15:02:48
Bah moi je les ai appeler, l'atelier ne répondait pas... Il devait me rappeler dans la foulée... J'attends encore. Je leur repasse un petit coup de fil d'ici 15 mn.
02-01-2017, 17:58:11
J'ai enfin réussi à avoir l'atelier. Ils ont vérifier de nouveau avec moi simon véhicule était concerné. C'est bien le cas, le garage commande l'airbag et d'ici une semaine normalement je devrais prendre rendez-vous pour changer l'airbag passager.
J'espère que l'opération ne va pas introduire des grincements dans le tableau de bord suite au démontage, ma voiture en est totalement exempte pour le moment.
J'espère que l'opération ne va pas introduire des grincements dans le tableau de bord suite au démontage, ma voiture en est totalement exempte pour le moment.
02-01-2017, 22:22:56
Pour ma part sur la CN1 de mon père je les aient appelés une première fois et après leur avoir énuméré le VIN, Immat'... elle n'était visiblement pas concerné par la campagne de rappel, mais le gars m'as proposé de l'enregistrer à notre nom dans le fichier Honda.
Quelques mois passent et la surprise un courrier m'indiquant qu'elle est concernée par la campagne de rappel ...
Mais on avait appelé un mercredi le lundi suivant c'était changé et pour le moment R.A.S sur les bruits
Quelques mois passent et la surprise un courrier m'indiquant qu'elle est concernée par la campagne de rappel ...
Mais on avait appelé un mercredi le lundi suivant c'était changé et pour le moment R.A.S sur les bruits
06-01-2017, 12:15:29
RDV jeudi prochain pour le changement de l'airbag passager, 45mn d'intervention.
12-01-2017, 12:57:49
Voilà, c'est fait, et pas de grincement dans le tableau de bord après l'intervention.
12-01-2017, 14:47:59
Bonne nouvelle
17-01-2017, 15:54:25
Takata : un milliard de dollars d'amende aux États-Unis
C’est le temps des moissons pour le département de la justice américain. Pour éviter un procès pénal ; ledit département propose un plaidé coupable assorti d’une forte amende pour solde de tout compte. Volkswagen a déjà ouvert son carnet de chèques pour épurer le passif du « dieselgate ». C’est maintenant au tout de l’enseigne Takata de délier les cordons de la bourse pour dégonfler enfin l’affaire de ses airbags meurtriers.
Le groupe japonais Takata a décidé de plaider coupable de fraude aux États-Unis pour solder le scandale de ses airbags défectueux. Pour en finir avec cette situation, il versera une amende d’un milliard de dollars, une somme qui sera destinée à indemniser les automobilistes et les constructeurs floués par les pratiques du groupe.
Des pratiques condamnables puisque, à partir de l’an 2000, le groupe aurait fourni aux grands constructeurs automobiles qui sont ses clients, des rapports « tronqués et frauduleux » afin de tromper leur vigilance et maintenir ses chiffres de vente. On rappellera que Takata pèse 20 % du marché mondial des airbags et ceintures de sécurité.
Takata a dissimulé pendant des années l’existence d’un défaut majeur dans ses airbags, susceptibles d’exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. Quinze décès, dont onze aux États-Unis, sont associés à cette avarie. Or, comme le précise logiquement le département de la justice (DoJ) américain, « les équipementiers automobiles qui vendent des produits censés protéger les consommateurs contre des blessures ou des décès doivent placer la sécurité avant les bénéfices ».
Ce scandale a conduit l’agence de la sécurité routière américaine (NHTSA) à ordonner le rappel de quelque 70 millions de ces airbags, qui ont été utilisés à grande échelle par de nombreux constructeurs tels que Honda, BMW, Fiat Chrysler, General Motors, Ford, Nissan, ou encore Toyota. Environ 30 millions d’autres unités doivent également être réparées sur le reste du globe.
En novembre 2015, le groupe japonais avait réglé une amende civile de 200 millions de dollars aux États-Unis, dont 130 avec sursis. Il a été forcé d’annoncer plusieurs mesures pour changer ses pratiques. Enfin, trois de ses anciens cadres sont inculpés dans cette affaire. Shinichi Tanaka, Hideo Nakajima et Tsuneo Chikaraishi qui étaient en poste aux États-Unis sont notamment accusés de « conspiration ».
Source Caradisiac
C’est le temps des moissons pour le département de la justice américain. Pour éviter un procès pénal ; ledit département propose un plaidé coupable assorti d’une forte amende pour solde de tout compte. Volkswagen a déjà ouvert son carnet de chèques pour épurer le passif du « dieselgate ». C’est maintenant au tout de l’enseigne Takata de délier les cordons de la bourse pour dégonfler enfin l’affaire de ses airbags meurtriers.
Le groupe japonais Takata a décidé de plaider coupable de fraude aux États-Unis pour solder le scandale de ses airbags défectueux. Pour en finir avec cette situation, il versera une amende d’un milliard de dollars, une somme qui sera destinée à indemniser les automobilistes et les constructeurs floués par les pratiques du groupe.
Des pratiques condamnables puisque, à partir de l’an 2000, le groupe aurait fourni aux grands constructeurs automobiles qui sont ses clients, des rapports « tronqués et frauduleux » afin de tromper leur vigilance et maintenir ses chiffres de vente. On rappellera que Takata pèse 20 % du marché mondial des airbags et ceintures de sécurité.
Takata a dissimulé pendant des années l’existence d’un défaut majeur dans ses airbags, susceptibles d’exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. Quinze décès, dont onze aux États-Unis, sont associés à cette avarie. Or, comme le précise logiquement le département de la justice (DoJ) américain, « les équipementiers automobiles qui vendent des produits censés protéger les consommateurs contre des blessures ou des décès doivent placer la sécurité avant les bénéfices ».
Ce scandale a conduit l’agence de la sécurité routière américaine (NHTSA) à ordonner le rappel de quelque 70 millions de ces airbags, qui ont été utilisés à grande échelle par de nombreux constructeurs tels que Honda, BMW, Fiat Chrysler, General Motors, Ford, Nissan, ou encore Toyota. Environ 30 millions d’autres unités doivent également être réparées sur le reste du globe.
En novembre 2015, le groupe japonais avait réglé une amende civile de 200 millions de dollars aux États-Unis, dont 130 avec sursis. Il a été forcé d’annoncer plusieurs mesures pour changer ses pratiques. Enfin, trois de ses anciens cadres sont inculpés dans cette affaire. Shinichi Tanaka, Hideo Nakajima et Tsuneo Chikaraishi qui étaient en poste aux États-Unis sont notamment accusés de « conspiration ».
Source Caradisiac
17-01-2017, 19:47:26
Et combien la justice française prévoit pour ce genre de fait ???
375.000e...
375.000e...
17-01-2017, 23:35:40
(17-01-2017, 19:47:26)Oncle Fétide a écrit : [ -> ]Et combien la justice française prévoit pour ce genre de fait ???Ouais mais non en France c'est pas pareil... On peut crever d'un airbag quoi.... lol
375.000e...
23-01-2017, 16:09:28
Takata : le spectre du dépôt de bilan
On aurait pu penser qu’après la conclusion d'un accord aux États-Unis, Takata s’était donné les moyens de voir le bout du tunnel dans lequel les défauts de ses airbags l’avaient plongé. Le groupe japonais a ainsi plaidé coupable de fraude, et versera une amende d'un milliard de dollars afin d'échapper à un procès pénal. Mais il semblerait que le chemin soit encore long vers la rédemption puisque c’est le dépôt de bilan qui guette à présent.
L’accord avec les États-Unis avait été salué par la Bourse. Celle de Tokyo a par exemple fait envoler le titre de quelque 75 % entre fin décembre et mi-janvier donnant raison au PDG, Shigehisa Takada, héritier de la famille fondatrice de la firme. Ce dernier martelait que cet accord constituait "un pas important pour régler la question du gonfleur d'airbag et une étape cruciale dans le processus actuel pour obtenir des investissements en faveur de Takata".
Oui mais voilà, les semaines se sont écoulées et l’inquiétude est revenue. Les risques judiciaires et financiers planent toujours autour de Takata, en quête d'un investisseur extérieur. Qui n’est pas facile à trouver dans une conjoncture où les constructeurs d'automobiles pourraient réclamer un remboursement des frais des rappels, évalués à plus d'un milliard. Par ailleurs, Takata est également visé par des plaintes collectives d'automobilistes.
La solution du dépôt de bilan n’est pas écartée, ce qui a provoqué un décrochage du titre, de plus de 17 % au Japon. Soit le recul maximum autorisé pour la journée. La compagnie compte plus de 50 000 employés et contrôle 20 % du marché mondial des ceintures et airbags.
Ce sont ces derniers qui causent son malheur. Depuis 2014, on sait que ces coussins de sécurité sont susceptibles d'exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. Seize décès, dont 11 aux États-Unis, sont associés à ce défaut. Au total, quelque 100 millions d'unités sont concernées par des rappels dans le monde, dont près de 70 millions aux États-Unis. De nombreux constructeurs sont affectés, de General Motors à Toyota, en passant par BMW, Fiat Chrysler ou encore Nissan. Ils ont dû supporter le coût des rappels massifs de véhicules pour en remplacer les airbags potentiellement défectueux.
On comprend au vu de la qualité et du nombre des protagonistes sensibilisés au dossier que personne ne veut vraiment laisser Takata seul décider de son sort. Une demande de redressement sous le contrôle de la justice est espérée pour déterminer les détails du plan de restructuration. Une perspective qui n’enthousiasme pas Takata.
Enfin, des cinq candidats intéressés pour entrer dans l’aventure Takata, il n'en reste plus que deux. D'un côté, le suédois Autoliv, de l'autre un consortium mené par l'américain Key Safety Systems (propriété d'un groupe chinois), accompagné du fonds Bain Capital et de la firme japonaise Daicel.
Source Caradisiac
On aurait pu penser qu’après la conclusion d'un accord aux États-Unis, Takata s’était donné les moyens de voir le bout du tunnel dans lequel les défauts de ses airbags l’avaient plongé. Le groupe japonais a ainsi plaidé coupable de fraude, et versera une amende d'un milliard de dollars afin d'échapper à un procès pénal. Mais il semblerait que le chemin soit encore long vers la rédemption puisque c’est le dépôt de bilan qui guette à présent.
L’accord avec les États-Unis avait été salué par la Bourse. Celle de Tokyo a par exemple fait envoler le titre de quelque 75 % entre fin décembre et mi-janvier donnant raison au PDG, Shigehisa Takada, héritier de la famille fondatrice de la firme. Ce dernier martelait que cet accord constituait "un pas important pour régler la question du gonfleur d'airbag et une étape cruciale dans le processus actuel pour obtenir des investissements en faveur de Takata".
Oui mais voilà, les semaines se sont écoulées et l’inquiétude est revenue. Les risques judiciaires et financiers planent toujours autour de Takata, en quête d'un investisseur extérieur. Qui n’est pas facile à trouver dans une conjoncture où les constructeurs d'automobiles pourraient réclamer un remboursement des frais des rappels, évalués à plus d'un milliard. Par ailleurs, Takata est également visé par des plaintes collectives d'automobilistes.
La solution du dépôt de bilan n’est pas écartée, ce qui a provoqué un décrochage du titre, de plus de 17 % au Japon. Soit le recul maximum autorisé pour la journée. La compagnie compte plus de 50 000 employés et contrôle 20 % du marché mondial des ceintures et airbags.
Ce sont ces derniers qui causent son malheur. Depuis 2014, on sait que ces coussins de sécurité sont susceptibles d'exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. Seize décès, dont 11 aux États-Unis, sont associés à ce défaut. Au total, quelque 100 millions d'unités sont concernées par des rappels dans le monde, dont près de 70 millions aux États-Unis. De nombreux constructeurs sont affectés, de General Motors à Toyota, en passant par BMW, Fiat Chrysler ou encore Nissan. Ils ont dû supporter le coût des rappels massifs de véhicules pour en remplacer les airbags potentiellement défectueux.
On comprend au vu de la qualité et du nombre des protagonistes sensibilisés au dossier que personne ne veut vraiment laisser Takata seul décider de son sort. Une demande de redressement sous le contrôle de la justice est espérée pour déterminer les détails du plan de restructuration. Une perspective qui n’enthousiasme pas Takata.
Enfin, des cinq candidats intéressés pour entrer dans l’aventure Takata, il n'en reste plus que deux. D'un côté, le suédois Autoliv, de l'autre un consortium mené par l'américain Key Safety Systems (propriété d'un groupe chinois), accompagné du fonds Bain Capital et de la firme japonaise Daicel.
Source Caradisiac
07-02-2017, 11:31:56
Takata a trouvé son partenaire
C’est l’un des scandales qui secoue un monde de l’automobile à la crédibilité sérieusement écornée. Il n’est pas que les constructeurs qui ont été mis sur la sellette récemment, il y a aussi les équipementiers, à commencer par le géant japonais Takata, affaibli depuis la révélation des dysfonctionnements de ses airbags. L’enseigne se devait de trouver un partenaire financier sous peine de sombrer. Après bien des tergiversations, voilà qui est fait.
Lorsque l’on est dominant dans le secteur des airbags et que la majorité des marques se fournissent chez vous, vous avez beau commettre des erreurs et même les dissimuler, vous n’êtes pas pour autant condamné lorsque votre supercherie meurtrière est percée au grand jour.
C’est la leçon à retenir d’un cas Takata dont les errements ont causé seize morts de par le monde. De quoi se faire traîner en justice et payer des condamnations, mais pas de quoi mettre la clé sous la porte. Takata devait survivre et pour y arriver, les Japonais ont passé un accord avec un équipementier automobile américain propriété d’un groupe chinois.
Il s’agit de KSS pour Key Safety Systems propriété du groupe Ningbo Joyson et qui sera donc le partenaire chargé de lui apporter un soutien financier. Il s’agit de l’épilogue d’une procédure de sélection d'un soutien financier pour éponger l'ardoise du remplacement de ses airbags défaillants. On rappellera que l’agence Reuters avait rapporté en janvier que le fond de capital-investissement Bain Capital s'était associé à KSS en vue du sauvetage de l'équipementier japonais.
Source Caradisiac
C’est l’un des scandales qui secoue un monde de l’automobile à la crédibilité sérieusement écornée. Il n’est pas que les constructeurs qui ont été mis sur la sellette récemment, il y a aussi les équipementiers, à commencer par le géant japonais Takata, affaibli depuis la révélation des dysfonctionnements de ses airbags. L’enseigne se devait de trouver un partenaire financier sous peine de sombrer. Après bien des tergiversations, voilà qui est fait.
Lorsque l’on est dominant dans le secteur des airbags et que la majorité des marques se fournissent chez vous, vous avez beau commettre des erreurs et même les dissimuler, vous n’êtes pas pour autant condamné lorsque votre supercherie meurtrière est percée au grand jour.
C’est la leçon à retenir d’un cas Takata dont les errements ont causé seize morts de par le monde. De quoi se faire traîner en justice et payer des condamnations, mais pas de quoi mettre la clé sous la porte. Takata devait survivre et pour y arriver, les Japonais ont passé un accord avec un équipementier automobile américain propriété d’un groupe chinois.
Il s’agit de KSS pour Key Safety Systems propriété du groupe Ningbo Joyson et qui sera donc le partenaire chargé de lui apporter un soutien financier. Il s’agit de l’épilogue d’une procédure de sélection d'un soutien financier pour éponger l'ardoise du remplacement de ses airbags défaillants. On rappellera que l’agence Reuters avait rapporté en janvier que le fond de capital-investissement Bain Capital s'était associé à KSS en vue du sauvetage de l'équipementier japonais.
Source Caradisiac
28-02-2017, 17:08:56
Takata : une culpabilité assumée pour un milliard de dollars
Il n’aura finalement pas fallu deux ans pour faire plier l’enseigne japonaise Takata, qui détient 20 % du marché des airbags dans le monde. Une spécialité qui est aussi son défaut puisque, entre les années 2000 et 2015, cette marque a carrément dissimulé l’existence d’un défaut majeur dans les agents gonfleurs de ses airbags, susceptibles d’exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. La justice américaine s’en est mêlée. Avec une redoutable efficacité.
C’est l’un des plus gros scandales du monde automobile. À côté, Volkswagen et son « dieselgate » seraient presque une péripétie tandis que les commutateurs d’allumage de la General Motors sont déjà oubliés. Les Japonais n’ont pas fait les choses à moitié : seize morts dans le monde, dont onze aux États-Unis et quelque 100 millions de véhicules rappelés dans le monde, puisque les airbags défectueux se sont retrouvés chez de nombreux constructeurs.
La santé économique de Takata en a souffert, mais l’équipementier automobile devrait s’en remettre. Avant d’écrire une nouvelle page de son histoire, il devra s’acquitter d’une amende de 1 milliard de dollars pour solde de tout compte. Le tout enrobé d’une culpabilité reconnue pour fraude. Un tribunal américain a avalisé cet accord déjà annoncé à la mi-janvier. Le ministère de la justice américain adoube.
« Takata a trompé la confiance de ses clients et du public en installant des gonfleurs d’airbags dans des véhicules tout en sachant qu’ils n’étaient pas aux normes », a commenté le ministre adjoint de la justice par intérim, Kenneth Blanco. Cette pénalité permettra à Takata d’échapper à un procès pénal et servira, quasi intégralement, à indemniser les automobilistes et les constructeurs.
On rappellera qu’avant d’en arriver là, Takata avait été pénalisé d’une amende civile sans précédent de 200 millions de dollars aux États-Unis, dont 130 millions avec sursis. La firme avait été contrainte d’annoncer plusieurs mesures pour changer ses pratiques. De même, en décembre, les autorités américaines avaient également procédé aux premières inculpations dans ce scandale en poursuivant trois anciens cadres japonais du groupe.
Source Caradisiac
Il n’aura finalement pas fallu deux ans pour faire plier l’enseigne japonaise Takata, qui détient 20 % du marché des airbags dans le monde. Une spécialité qui est aussi son défaut puisque, entre les années 2000 et 2015, cette marque a carrément dissimulé l’existence d’un défaut majeur dans les agents gonfleurs de ses airbags, susceptibles d’exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. La justice américaine s’en est mêlée. Avec une redoutable efficacité.
C’est l’un des plus gros scandales du monde automobile. À côté, Volkswagen et son « dieselgate » seraient presque une péripétie tandis que les commutateurs d’allumage de la General Motors sont déjà oubliés. Les Japonais n’ont pas fait les choses à moitié : seize morts dans le monde, dont onze aux États-Unis et quelque 100 millions de véhicules rappelés dans le monde, puisque les airbags défectueux se sont retrouvés chez de nombreux constructeurs.
La santé économique de Takata en a souffert, mais l’équipementier automobile devrait s’en remettre. Avant d’écrire une nouvelle page de son histoire, il devra s’acquitter d’une amende de 1 milliard de dollars pour solde de tout compte. Le tout enrobé d’une culpabilité reconnue pour fraude. Un tribunal américain a avalisé cet accord déjà annoncé à la mi-janvier. Le ministère de la justice américain adoube.
« Takata a trompé la confiance de ses clients et du public en installant des gonfleurs d’airbags dans des véhicules tout en sachant qu’ils n’étaient pas aux normes », a commenté le ministre adjoint de la justice par intérim, Kenneth Blanco. Cette pénalité permettra à Takata d’échapper à un procès pénal et servira, quasi intégralement, à indemniser les automobilistes et les constructeurs.
On rappellera qu’avant d’en arriver là, Takata avait été pénalisé d’une amende civile sans précédent de 200 millions de dollars aux États-Unis, dont 130 millions avec sursis. La firme avait été contrainte d’annoncer plusieurs mesures pour changer ses pratiques. De même, en décembre, les autorités américaines avaient également procédé aux premières inculpations dans ce scandale en poursuivant trois anciens cadres japonais du groupe.
Source Caradisiac