Au sujet de ce lien :
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/...00703.html
copier / coller d'un sapeur pompier sur un forum.
" J’aimerais ajouter un petit truc de ma part concernant les effets du transport sur l’organisme humain, au cas où certains (AP comme SP) roulent comme Fangio pour aller sur une inter et pour aller aux urgences avec le patient à son bord.
Alors un petit rappel pour certains car le transport d’une personne est un facteur de stress qui s’ajoute à la pathologie initiale. Durant le transport en ambulance/VSAV, les effets de la conduite vont avoir des retentissements sur l’état du patient.
Lors d’une accélération brutale, le sang va être poussé vers les pieds, au contraire lors d’une décélération brusque, il va être propulsé vers la tête.
Ce phénomène est accentué si la victime présente des troubles de la circulation avec une PA basse (hémorragies par ex.). Dans cette situation, les accélérations et décélérations peuvent avoir des conséquences sur la PA.
Les chaos de la route, la rudesse du brancard et les vibrations entraînent des secousses qui ont des conséquences en cas de trauma du patient. Des douleurs peuvent survenir lors du transport, rendant celui-ci particulièrement insupportable.
Parlons aussi du « mal des transports » qui est un phénomène très fréquent en particulier chez les enfants de 3 à 12 ans et les personnes âgées.
Toutes les informations du transport (vision, sensation de vitesse, équilibre…) sont transmises au cerveau et analysées.
Quand un patient est allongé sur un brancard, à l’inverse du sens de circulation et sans point de repère visuel, l’organisme ne parvient pas à organiser les informations, ainsi l’organisme est comme « déboussolé ». De plus, il existe des connexions entre les centres de l’équilibre et le nerf vague (pneumogastrique), ce qui explique l’apparition de malaise, nausées, vomissements et somnolence. Ces sensations sont favorisées aussi par d’autres facteurs extérieurs : les odeurs, la chaleur, le confinement et le bruit.
Voilà, c’est tout ce que j’ai à dire sinon que les dérogations dont nous, AP et SP, bénéficions du Code de la Route doivent être adaptées à la mission : l’ambulancier ou le sapeur-pompier
doit accommoder son comportement sur la route.
Conduire une ambulance ou un VSAV oblige l’ambulancier ou le sapeur-pompier à une plus grande vigilance des règles de sécurité et du Code de la Route. Les droits qui sont accordés aux AP ou SP ne doivent pas faire l’objet d’abus, ceux-ci étant bien évidemment sanctionnables. "
cqfd ...