La suite !
Et fin...
Etape 5 : Remontée vers le Nord > Via Mâcon et les monts du Jura (4ème et dernière partie)
Après une bonne nuit de sommeil, il est temps dentamer la remontée vers le Nord, loccasion dune dernière photo-souvenir à Grenoble :
Puis passage à la pompe, lun des nombreux pleins de ce périple :
A noter que durant mon Tour de France, jai consommé exactement
373,14 litres de SP98 pour
3852 kms, soit une consommation moyenne qui sest établie sous la barrière des 10 l./100 kms à exactement
9,68 l./100 kms. Elle a oscillé entre 7,54 l./100 kms sur voies rapides (à vitesse stabilisée) et 11,57 l./100 kms à lattaque en montagne. Ce qui reste une belle performance pour un moteur de 2 litres aussi puissant !
Le plein fait, direction Mâcon pour rejoindre le garage Quagliozzi, lieu de pélerinage, en compagnie dun Cayenne S visiblement pressé (la S2000 est devant, quand même
) :
Et une Lamborghini Gallardo libérée, mais mal conduite : :roll:
Arrivée à Mâcon, photo obligatoire devant le garage Quagliozzi :
A mon arrivée, une charmante secrétaire m'indique qu'à droite de lentrée est aménagé un coin dédié à la compétition, avec une Civic préparée en vitrine (et plein dautres au garage) :
Juste à côté des nombreuses coupes et trophées, en feuilletant les albums-photos et articles de presse relatant les exploits de la famille, voilà que je trouve ceci, ça ne vous rappelle rien ?
Dans le show-room trône également une S800 dans son jus, une vraie de vraie, avec le compte-tours gradué jusquà 11000 tr/min !
Toutes les bonnes choses ayant une fin, il est temps de repartir. Mon itinéraire de la journée memmènera jusque dans le Jura, loccasion de découvrir des routes magnifiques, notamment entre Quingey et Ornans, à deux pas de Besançon, une vraie spéciale de rallye dans la forêt : routes lisses, bonne visibilité, virages relevés, rythme soutenu et paysages de forêts magnifiques. Pas dimages, mais voici la route, à faire absolument :
Puis un peu plus loin, jemprunterai la route rejoignant Vuillafans à Lavans-Vuillafans (faut suivre
) :
Loccasion de profiter de la vue imprenable en fin de journée sur les massifs du Jura :
Et de tester la montée, haletante, et de tomber sur des traces de freinage de cochon car cette route a été le théâtre dune course de côte le week-end précédent ! Inattendu, mais sympa !
Le lendemain me permettra de remonter tranquillement par les nationales et autoroutes, qui clôtureront ce voyage de 3852 kms :
Cest la fin du voyage ! 3852 kms de bonheur, dans certains des plus beaux paysages de France, 10 jours et plein de rencontres ! Merci à
Vincent,
John,
Jean-Christophe,
Jean-Marc,
Fend,
Koebi,
Vtecspirit,
Blista,
Bob,
Frog et tous les autres davoir organisé mes étapes autour de la passion automobile ! Une vraie parenthèse de bonheur. Pour tout cela et plus encore, merci à tous du fond du cur. :heart:
Conclusion
Sil y avait des enseignement à tirer de ce « Supertest », je commencerais par souligner que ma S2000 aura tenu admirablement bien durant tout ce périple mené à bon rythme, les Bridgestone S-02 restant d'extraordinaires enveloppes pour un usage routier sportif. Ils auront tenu 25000 kms avec 4 sorties pistes et sans chercher à les économiser. Plutôt satisfait de leur tenue, et émerveillé par leur manière de travailler sur la route, en concordance avec la suspension arrière.
Sur piste, ils ont une bonne adhérence, mais chauffent et perdent assez rapidement de leur efficacité. Il est sans doute possible dajuster les pressions à chaud, mais au risque de les user prématurément puisquils ne sont pas faits pour ça. Reste que ce niveau dadhérence pour un pneu de route de cette longévité, ça reste un excellent compromis.
Le F20C reste quant à lui un moteur merveilleux pour rouler sur les routes de France, et permet dassurer des moyennes élevées. Cest un vrai plaisir de le faire hurler sur les routes de campagne, de tirer les intermédiaires sur autoroute, il est très doux et tourne vraiment rond, avec très peu de frein moteur, gage dun équilibrage étonnant pour un moteur de série.
Même sil est évident quil manque de couple en montagne (un K20 fera bien mieux dans les même conditions), cela aide aussi à gérer la motricité en sortie de virage, ce qui est finalement très sécurisant pour une propulsion. La conso dhuile aura été minime : environ 0,4 l. pour presque 4000 kms. Nickel.
Au final, la meilleure impression que maura faite ma S2000 concerne le châssis. Je le dis et je me répète, un équilibre formidable faisant oublier le poids, une rigidité étonnante autorisant un amorti parfait sur route, des commandes ultra-réactives incitant à une conduite au
feeling, à mille lieues dune traction : on tourne, ça tourne, on freine, ça referme, on accélère, ça enroule ! :heart: Cest une vraie voiture de sport, conçue avec autant de soin et dexclusivité quune Elise ou un Boxster, sans compromis sur la performance et le contrôle. :amen:
Finalement, quand on voit ce dont est capable une S2000 sur route, on se dit presque que cest dommage de lutiliser en
daily, tant elle se dévoile lorsqu'elle est menée à vive allure ! C'est aussi ça la force de la S2000 : vraiment sympa à utiliser tous les jours car c'est une belle voiture, exclusive et relativement peu onéreuse à rouler, et enthousiasmante sur les belles routes par son côté explosif et grisant !
Vivement qu'on remette ça plus tard, peut-être l'an prochain ! Et pourquoi pas en mieux !