22-09-2006, 12:12:15
Bon, je pars d'un postulat de départ simple.
Prenons un moteur d'origine avec le système d'injection et la cartographie d'origine.
En admettant que l'on modifie le système d'injection avec par exemple le remplacement du monopapillon par un système multipapillon ou par un plus gros papillon.
On ne modifie en rien les caractéristiques moteurs.
La seule différence consiste donc en une augmentation du volume d'air admis. On appauvrit donc le mélange gazeux et la combustion.
Techniquement, pour retrouver une bonne combustion, il faut relever la valeur d'essence admise.
3 pistes :
Augmenter la pression d'essence (et donc le volume d'essence injecté pour un même temps d'injection)
Augmenter le débit des injecteurs (idem mais par un procédé non réglable : echange standard d'injecteurs)
Augmenter les temps d'injections (durée d'ouverture des injecteurs) --> c'est en pratique ce que l'on fait avec une injection programmable. On reconfigure les points d'injection et les durées d'ouvertures des injecteurs.
Par contre, on va dire que je comprends bien cette logique lorsque l'on modifie également les informations du cycle moteur :
- rapport volumétrique différent
- diagramme d'AAC, etc...
Dans ce cas, on se doit de modifier également la carto d'allumage, d'où la nécessité d'un boitier 100% programmable.
Par contre, quand on ne touche pas au fonctionnement actuel du moteur, et que l'on amène seulement un surcroit d'admission d'air. Ne peut-on pas trouver un juste milieu en augmentant simplement le débit des injecteurs et en affinant avec la pression d'essence ?
Mathématiquement, le calcul est possible. Bon, j'en suis incapable, mais ça me semble possible.
Par contre, c'est une question qui m'a toujours taraudé.
Prenons un moteur d'origine avec le système d'injection et la cartographie d'origine.
En admettant que l'on modifie le système d'injection avec par exemple le remplacement du monopapillon par un système multipapillon ou par un plus gros papillon.
On ne modifie en rien les caractéristiques moteurs.
La seule différence consiste donc en une augmentation du volume d'air admis. On appauvrit donc le mélange gazeux et la combustion.
Techniquement, pour retrouver une bonne combustion, il faut relever la valeur d'essence admise.
3 pistes :
Augmenter la pression d'essence (et donc le volume d'essence injecté pour un même temps d'injection)
Augmenter le débit des injecteurs (idem mais par un procédé non réglable : echange standard d'injecteurs)
Augmenter les temps d'injections (durée d'ouverture des injecteurs) --> c'est en pratique ce que l'on fait avec une injection programmable. On reconfigure les points d'injection et les durées d'ouvertures des injecteurs.
Par contre, on va dire que je comprends bien cette logique lorsque l'on modifie également les informations du cycle moteur :
- rapport volumétrique différent
- diagramme d'AAC, etc...
Dans ce cas, on se doit de modifier également la carto d'allumage, d'où la nécessité d'un boitier 100% programmable.
Par contre, quand on ne touche pas au fonctionnement actuel du moteur, et que l'on amène seulement un surcroit d'admission d'air. Ne peut-on pas trouver un juste milieu en augmentant simplement le débit des injecteurs et en affinant avec la pression d'essence ?
Mathématiquement, le calcul est possible. Bon, j'en suis incapable, mais ça me semble possible.
Par contre, c'est une question qui m'a toujours taraudé.