01-08-2019, 15:04:14
Je vous présente notre FORD Escort Cosworth.
Je ne vais pas faire un pâté, je pourrais écrire un bouquin sur notre vie commune. Nous la possédons depuis un moment, elle avait 88000 kms. En homme avisé, l’ancien propriétaire avait assuré un entretien irréprochable auprès d’un spécialiste connu durant une dizaine d’années. C’est l’élément qui m’avait persuadé de choisir celle-ci, malgré d’autres points qui ne me plaisaient pas. Je n’ai pas l’intégralité du suivi, les trois premières années manquent, et je le regrette. J’ai continué ce que le monsieur avait commencé, et ai fait (et fait faire) une montagne de trucs. Aujourd’hui, elle a 135000 kms. Elle n’est pas rigoureusement conforme à l’origine (durites, ligne, et bricoles). Elle présente pas mal, mais n’est pas dans un état concours, elle roule très régulièrement.
C’est une version T25, c’est à dire petit turbo. Elle a 227 cv et quatre roues motrices, avec 66 % du couple sur le pont arrière. C'est une auto avec laquelle on peut encore prendre de l'angle à l'accélération. A la base, Ford l’a commercialisée pour l’homologation en GrA, en version T35. Pour la motorisation, c’est le YB qui a plus de 30 ans. Elle n’a pas une gestion Magnetti-Marelli comme les T35, mais une gestion maison EECIV faite par Ford. Elle n’a pas l’aileron caractéristique, celui-ci étant devenu optionnel sur les séries 2.
Elle a plein de défauts (ciel de toit qui se décolle, joints de queues de soupape à faire, un siège pas top, des rayures et pocs, …) et plein de qualités (les performances sont tout à fait d'actualité, l’auto pardonne assez facilement les excès, les sièges sont excellents, je la trouve racée, …).
J’ai rêvé de cette auto à l’époque où elle limait les spéciales. Pourtant, elle n’a jamais été championne du monde. En fait, dès 1987, j’étais tombé en extase devant la Sierra de Christian Rigollet, qui devait être champion de France en 1988 et 1989. Pour moi, ces autos, c’est un peu comme les Delta, Celica, … : des engins commercialisés dans l’objectif clair de gagner en rallye.
Nous avons tout fait avec elle. Au début, je n'ai pas hésité à la mettre sur tous les circuits que j'ai pu essayer. Elle en a vu quelques uns. Puis, avec le temps, j'ai été plus raisonnable. Nous l'avons utilisée pour les vacances, les promenades, les rassemblements, mais quand même pour les moments d'arsouille qui soulagent. Cette auto, c'est mon rêve de gosse. J'ai été inspiré de le réaliser il y a longtemps. C'est la numéro 1 dans mon cœur.
Je la présente maintenant car la RS 1600i est bientôt terminée et que je vais m'occuper un peu de ma T25. Elle va rentrer en atelier pour changer quelques trucs. Le turbo a fait son temps.
Je ne vais pas faire un pâté, je pourrais écrire un bouquin sur notre vie commune. Nous la possédons depuis un moment, elle avait 88000 kms. En homme avisé, l’ancien propriétaire avait assuré un entretien irréprochable auprès d’un spécialiste connu durant une dizaine d’années. C’est l’élément qui m’avait persuadé de choisir celle-ci, malgré d’autres points qui ne me plaisaient pas. Je n’ai pas l’intégralité du suivi, les trois premières années manquent, et je le regrette. J’ai continué ce que le monsieur avait commencé, et ai fait (et fait faire) une montagne de trucs. Aujourd’hui, elle a 135000 kms. Elle n’est pas rigoureusement conforme à l’origine (durites, ligne, et bricoles). Elle présente pas mal, mais n’est pas dans un état concours, elle roule très régulièrement.
C’est une version T25, c’est à dire petit turbo. Elle a 227 cv et quatre roues motrices, avec 66 % du couple sur le pont arrière. C'est une auto avec laquelle on peut encore prendre de l'angle à l'accélération. A la base, Ford l’a commercialisée pour l’homologation en GrA, en version T35. Pour la motorisation, c’est le YB qui a plus de 30 ans. Elle n’a pas une gestion Magnetti-Marelli comme les T35, mais une gestion maison EECIV faite par Ford. Elle n’a pas l’aileron caractéristique, celui-ci étant devenu optionnel sur les séries 2.
Elle a plein de défauts (ciel de toit qui se décolle, joints de queues de soupape à faire, un siège pas top, des rayures et pocs, …) et plein de qualités (les performances sont tout à fait d'actualité, l’auto pardonne assez facilement les excès, les sièges sont excellents, je la trouve racée, …).
J’ai rêvé de cette auto à l’époque où elle limait les spéciales. Pourtant, elle n’a jamais été championne du monde. En fait, dès 1987, j’étais tombé en extase devant la Sierra de Christian Rigollet, qui devait être champion de France en 1988 et 1989. Pour moi, ces autos, c’est un peu comme les Delta, Celica, … : des engins commercialisés dans l’objectif clair de gagner en rallye.
Nous avons tout fait avec elle. Au début, je n'ai pas hésité à la mettre sur tous les circuits que j'ai pu essayer. Elle en a vu quelques uns. Puis, avec le temps, j'ai été plus raisonnable. Nous l'avons utilisée pour les vacances, les promenades, les rassemblements, mais quand même pour les moments d'arsouille qui soulagent. Cette auto, c'est mon rêve de gosse. J'ai été inspiré de le réaliser il y a longtemps. C'est la numéro 1 dans mon cœur.
Je la présente maintenant car la RS 1600i est bientôt terminée et que je vais m'occuper un peu de ma T25. Elle va rentrer en atelier pour changer quelques trucs. Le turbo a fait son temps.