Japan Car

Ouai on verra bien! En attendant, j'ai une MONTAGNE de pièces pour la 34 qui sont entrain de s’entasser et qui prennent la poussière chez ma mère.

Salut à tous!

Pas grand chose ici, comme tout le monde, je suis condamné à boulot-dodo pour une durée indéterminée. Du coup, faute de pouvoir les amener dans les Pyrénées, je fais des photos de famille dans ma rue, après un nettoyage bien mérité!













La Skyline ne roule pas beaucoup en ce moment, une fois par semaine pour aller au boulot et pour aller faire les courses.

J'ai repéré pas mal de gras sur le côté du moteur:



Je ne sais pas d'où ça provient, je vais commencer par tout dégraisser et surveiller.

Bonne journée à tous!

Salut à tous!

J'ai enfin récupéré mes pièces ( bien que je n'ai pas les moyens de les installer pour l'instant... ).



- Embrayage Exedy stage 1 pour rester au plus proche de celui d'origine. J'attends qu'il soit changer pour pouvoir me resservir de la 34 mais c'est compliqué en ce moment pour trouver un garage d'ouvert.. J'espère qu'ils rouvriront après le 11 Mai.

- Plaquettes de freins Porterfield R4S avant et arrière + vidange liquide de freins avec du RBF600. Les plaquettes je pourrais probablement le faire tout seul. Mais vu que ce sont des éléments de sécurité, je n'ai clairement aucune confiance en moi.

- Motul 75W90 pour la vidange du différentiel ( quand j'aurais de quoi lever la voiture).

-Durite d'eau pour supprimer un capteur qui n'est plus utilisé +vidange liquide de refroidissement. Là encore, la vidange et la purge ne doivent pas être très compliquées. Mais vu que je n'ai jamais fait, je préfèrerais le faire avec quelqu'un pour m'aider.

- Silent blocks de la ligne d'échappement ( quand j'aurais de quoi lever la voiture).

- Filtre à air moteur HKS ( installé).

- Filtre habitacle ( installé, Wardiz si tu passes par là un jour, merci à toi ). Ça me remonte le moral quand j'arrive à faire quelques trucs sans faire exploser la voiture.



Bonne journée à tous.

ah cool les porterfield, tu verras elles sont loin d'etre degueu

Pareil, j ai pas mal utilisé les r4s et c’est du bon matos, parfait pour la route

Salut à tous!

Pour les plaquettes, j'espère qu'elles seront bien en effet! Vu le prix...  

   L'embrayage est enfin changé! Je l'ai fait faire chez un garagiste près de chez moi qui possède 2 R33 GTR. Il était clairement temps de le changer! Selon lui, l'embrayage serait celui d'origine, qui aurait donc 172 000 km. Le disque était usé de chez usé!

   Du coup, vu que le gouvernement nous autorise à faire 100 km, je me suis dit qu'il fallait essayer tout ça sur une belle route de montagne. J'ai de la chance, à 100 km à vol d'oiseau, ça me laisse tout le Pays Basque jusqu'à Iraty. Ce week-end, j'ai donc choisi d'aller randonner au col d'Ispeguy et de gravir le sommet de l'Autza.
   Je suis donc parti dimanche de bonne heure. Vu que c'est le premier weed-end où il fait beau du déconfinement, je me doutais qu'il y aurait un peu de monde. J'ai repris la même route que lorsque j'avais été aux crêtes d'Iparla. J'ai traversé St Etienne-de-Baïgorry et commencé l'ascension vers le col d'Ispéguy. La route est creusé à flanc de montagne sur environ 8 km, d'abord étroite dans la partie forêt, elle s'élargit au fur et à mesure. Elle offre un panorama magnifique sur toute la vallée qui redescend vers St Etienne-de-Baïgorry. Je suis finalement arrivé vers 7h15.

Col d'Ispéguy ( 672m).





J'ai pris la direction du Sud, en suivant un sentier à flanc de falaise dans un épais bois de hêtres. Après c'est 2 mois de confi... boulot-dodo, ça fait clairement un bien fou de retrouver les montagnes! J'ai rapidement atteint le col de Nekaitzeko ( ouai ils aiment bien les noms de Pokemon au Pays Basque   ) à partir duquel on peut apercevoir l'Autza. À partir de là, les choses sérieuses commencent! En effet, pour atteindre le sommet, il faut grimper encore 450m sur environ 2-3 km. L'ascension se fait d'abord dans les bois, en logeant le ravin côté Sud. À la sortie du bois, j'ai fait un petit détour vers le pic Harrigorri. En continuant vers le sommet d'Autza, j'ai perdu le chemin et j'ai du faire 100m de dénivelé à dré dans l'pentu, comme disent nos amis savoyards! Je suis enfin arrivé au sommet à 10h00. Malheureusement, la brume avait atteint le sommet et je n'ai pas pu admirer le magnifique panorama qu'offre l'Autza.



Col de Nekaitzeko ( 814m). On voit l'Autza (1306m), le petit pic rocheux est le Harrigorri ( 1113m).









J'ai attendu un peu, dans l'espoir que la brume se lève, mais le froid et les vents très forts m'en ont dissuadé. Je suis redescendu par le même chemin. De retour au col, j'ai bifurqué en direction des crêtes pour rejoindre le col d'Ispéguy. Le chemin passe de nouveau au milieu des hêtres. J'ai atteint le pic Usatxarreta où j'ai pu me consoler avec un magnifique panorama. Je suis redescendu ensuite rapidement vers la voiture, que j'ai atteint à midi.










Vu depuis le pic Usatxarreta ( 853m). On peut voir la route du col d'Ispéguy, la ville de St Etienne-de-Baïgorry, ainsi que St Jean-Pied-de-Port au loin.


Les crêtes d'Iparla et ses sommets dans la brume.


Le côté espagnol.






Vu depuis le col d'Ispéguy.



Je suis redescendu par la même route, le col d'Ispéguy étant sur la frontière, la partie espagnol était bien évidement fermée. J'ai pris une route différente ensuite pour rentrer sur Dax. Les routes du Pays Basques sont vraiment magnifiques. Elles sont très prisées des motards que j'ai croisé en grand nombre. Je suis finalement rentré à 14h00.
Je ne suis pas mécontent d'avoir changé l'embrayage. J'ai clairement gagné en confort et souplesse de conduite, surtout sur des routes de montagnes!

Bonne journée à tous!

C'est magnifique

Salut à tous!

Je continue à faire le tour du Pays Basque. Cette fois-ci, je suis allé au pic du Mondarrain. C'est un pic assez connu, qui offre un point de vue sur la côte, les Pyrénées Atlantique et les Landes.
J'ai choisi de partir depuis le col des Veaux. C'est l'accès le plus facile à pied pour aller au sommet du Mondarrain. Par contre, c'est l'accès le plus dur pour les voitures! Monter au col des Veaux en voiture relève plus de l'épreuve que de la balade! C'est une route très étroite et sinueuse, on aurait dit des montagnes russes! Elle traverse des bois sur 10km mais par moment, les arbres sont juste là pour cacher le ravin juste en bord de la chaussée. Bref, le genre de route où tu pries un peu tout le monde pour ne pas croiser d'autres voitures.... Et bien évidement, mes prières... n'ont pas été entendues.... J'ai été obligé de faire une marche arrière sur 100m pour laisser passer 2 voitures!  



Col des Veaux ( 540m).


J'ai commencé la rando aux alentours de 9h45. J'ai suivi le sentier du GR10 jusqu'au col de Zuharreteaco. Puis, j'ai laissé le GR10 et suis parti vers le Nord, en direction du pic cu Mondarrain. J'ai atteint le somment après une heure de marche seulement. La vue depuis le sommet est magnifique. Mais malheureusement, la visibilité n'était pas très bonne, dû à un temps couvert. On distinguait à peine la côte et la Rhune.

Pic du Mondarrain ( 749m, c'est le premier sur la gauche de la photo).


Col de Zuharreteaco ( 566m).


Sommet du Mondarrain.


Mon EP3 garé devant chez moi là-bas à environ 75km.


La côte et le pic de la Rhune dans le brouillard ( 905m).







Il y avait foule sur le sommet donc je ne me suis pas attardé. Je suis redescendu jusqu'au col de Zuharreteaco, puis j'ai bifurqué en direction des crêtes qui reconduisent au col des Veaux. En chemin, j'ai fait un détour au pic de Litzartzu. Durant la dernière montée du pic, un hélicoptère de la Guardia Civil est passé à quelques mètres de moi, en slalomant entre les cols. J'ai finalement atteint le sommet du pic à 12h30.

Le Mondarrain tout au bout des crêtes.


Pic de Litzartzu ( 793m).








Vue depuis le Litzartzu.










J'ai pris ma pause et je suis redescendu au col des Veaux en moins d'une heure. La route a été plus tranquille sur le retour. Cette fois-ci, ce n'est pas moi qui a dû faire une marche arrière!

vraiment de beau paysage

Salut à tous!

Aujourd'hui, dernière étape de mon petit tour des Pyrénées Basques. Je suis allé faire l'ascension du pic d'Orhy à Iraty. J'avais déjà fait ce pic en partant du port de Larrau, c'est-à-dire par son côté Est. Cette fois-ci, je suis parti depuis le col de Mehatze ( côté Ouest).
Je suis parti à 4h30 du matin pour pouvoir être en haut des cols d'Iraty au moment du levé de soleil. J'avais repéré quelques spots photos niveau tournoi pour la 34! La route qui relie St Jean-Pied-de-Port à Larrau en passant par le col Bagargiak, est à ma connaissance la meilleure et la plus jolie route des Pyrénées.
Comme prévu, je suis arrivé pile durant le levé de soleil et j'avoue ne pas regretter de mettre levé tôt!









Col de Mehatze ( 1383m).





Je suis ensuite parti en direction du Sud-Est. Le sentier est dans un premier temps très tranquille. Il longe le bas des falaises, avec un passage rapide dans une forêt d'hêtres avec un petit court d'eau au milieu. Sur les premiers kilomètres, il n'y a quasiment pas de dénivelé. Mais après avoir atteint les plateaux en dessous du pic d'Orhy, il me fallait monter d'un coup les 600m qui me séparaient du sommet.
Le chemin passe sur le haut des crêtes très fines ( à peine 1 mètre de large par endroit). Lorsque j'ai atteint la crête d'Alupina, un passage très aérien, le vent commençait à se lever. J'ai préféré ne pas prendre de risque et la contourner par un chemin qui passe en dessous de celle-ci. Un groupe de 4 personnes un peu bruyantes me talonnaient, ils sont passés par la crête. Sur ces 4 personnes, un seul l'a traversée, 2 autres ont préféré rebrousser chemin et prendre le même chemin que moi. Le dernier, pas très malin, a visiblement eu la flemme de rebrousser chemin et est descendu directement sur le chemin en dévalant la pente sur le cul....
Une fois la crête dépassée, il me restait plus que 300m à monter. J'ai atteint le sommet après 2h30 de marche.

Pic d'Orhy ( 2017m).












Crête d'Alupina ( environ 1720m). On peut voir le chemin pour la contourner au dessous.


Vue depuis le pic d'Orhy.







Il y avait un peu de brume et beaucoup de monde donc je ne me suis pas attardé. Le vent devenait violent, surtout sur les crêtes. Je suis revenu par le même chemin qu'à l'aller et j'ai atteint la voiture à 11h30.
D'habitude, lorsque je viens à Iraty, j'arrive toujours depuis St Jean-Pied-de-Port et repars en prenant la direction de Larrau. Mais comme le col Bagargiak est exactement à 100km de mon domicile, je n'ai pas pris le risque de me prendre une amende... ^^














Bonne soirée à tous!

La première serie de photos

Les paysages sont vraiment magnifiques !

Salut à tous!

La 34 a eu droit à un peu d'entretien:
- Remplacement de toutes les plaquettes de frein
- Remplacement des durites du radiateur d'eau ( début de fuite + suppression de la sonde non utilisée)
- Vidange du liquide de refroidissement
- Remplacement d'une durite sur une sonde de pression au niveau de l'admission. Il y avait une fuite, ça faisait remonter le régime moteur lorsque je relâchais la pédale d'accélérateur.
Je n'ai bien évidement pas fait ça tout seul, c'est mon voisin ( Jujupower) qui me l'a fait et m'a bien expliqué au passage de manière à ce que je puisse me débrouiller tout seul la prochaine fois! Je le remercie encore une fois!!
Par contre, depuis le changement de l'embrayage, j'ai comme un bruit de vibration qui viendrait de dessous de la voiture à partir de 60 km/h. Je ressens réellement les vibrations qu'à partir de 120 km/h, elle cesse lorsque je relâche la pédale d'accélération. On a essayé de voir d'où cela pouvait provenir, on a remarqué qu'il y avait beaucoup de jeu au niveau du différentiel et également sur le cardan droit ( peut-être roulement du différentiel...). Vu que j'étais un peu dans l'urgence, j'ai commandé en vitesse les silents blocs côté avant du différentiel, qu'on a remplacé dans la foulée. Il y a moins de jeu mais le bruit et les vibrations subsistent...
Maintenant que j'ai plus de temps, je vais devoir démonter le pont, remplacer les silents blocs côté arrière, le vidanger au passage et voir d'où provient le jeu du cardan...
Pour rester dans les joyeusetés, avant-hier j'ai reçu un gravillon qui n'a pas manqué de me faire un joli impact sur le parebrise... 2h après, j'avais une fissure de 40cm de long sur le parebrise.... J'attends de voir si ils me trouvent un parebrise neuf. Mais comme je ne suis pas sûr qu'ils en trouvent un, j'ai déjà fait mes recherches et en ai trouvé au Japon.


Voilà pour la partie mécanique, maintenant je vais vous raconter mon petit roadtrip TRÈS PEU tranquille que j'ai fait fin Juin. Ça faisait un petit moment que je le préparais, un petit trajet alliant belles routes et randos. Je l'attendais avec impatience et j'avoue avoir bien flippé lorsqu'ils ont annoncé le confinement. Au final, tout s'est bien goupillé, j'avais juste à prier que la voiture ne tombe pas en panne d'ici là! Malgré le bruit évoqué plus tôt, j'ai quand même décidé de prendre la route, non sans inquiétude!
Comme d'habitude, j'ai calculé mes étapes de manières à bivouaquer soit à côté de la voiture, soit en montagne. J'ai donc pris tout mon équipement et acheté une grosse partie de ma nourriture nécessaire pour le voyage. Je pensais que ça allait être tassé jusqu'à l'intérieur de la voiture mais au final, le coffre qui est loin d'être ridicule m'a permis de tout ranger et même d'avoir un agencement pas trop crade!



Jour1:
Donc au matin du Mardi 23 Juin à 4h45, je suis parti pour une première journée qui était censée être la seule avec uniquement de la route ( pas de randos, 10h de route). J'avais réglé largement en avance mon GPS qui n'était en fait qu'un cahier où j'avais noté tout l'itinéraire ( je ne me suis pas planté de route une seule fois ). J'ai pris plein Est, direction Aire-sur-Adour puis Nogaro. Le soleil a commencé à se lever lorsque j'ai atteint les premières collines du Gers. Après Nogaro et Vic-Fezensac, j'ai rapidement délaissé les routes nationales pour des plus petites routes, plus tranquille. Les passages sur les crêtes m'offraient de belles vues sur les Pyrénées, illuminées par le soleil rasant du matin.

Mon GPS.






Village de Lavardens.


J'ai continué ma route en traversant les petits villages du Gers et du Tarn. J'ai atteint Mazamet vers 10h30. J'ai ensuite pris la direction de la première route de montagne de mon roadtrip, celle du pic de Nore, au milieu de la Montagne Noire. J'ai fait ma pause de midi un peu avant le sommet, à l'ombre d'un bois de hêtres.
Je suis ensuite monté au sommet, les conditions météos étaient vraiment idéales! Ce pic qui culmine à 1 211m, offre un panorama magnifique sur l'ensemble des Pyrénées Orientales jusqu'à la mer Méditerranée.



Pic de Nore (1211m).






















Après une demi-heure à admirer le paysage, je suis redescendu par le versant Sud du pic. Et c'est dans la descente, que j'ai, à jamais, terni l'image des Skylines ( et même de toutes les voitures de manière générale...). Je redescendais tranquillement, juste 2ème et 3ème vitesse, en exploitant le frein moteur. Puis à un moment, je regarde dans mon rétro et je vois qu'une moto ou un truc du genre me collait. Sans même avoir eu le temps de comprendre ce que c'était, ça m'a doublé à toute allure.... C'était un vélo... Je me suis fais doublé par un vélo   et en plus, il m'a mis une raclé parce que je ne l'ai jamais revu après! ^^
Le paysage a très rapidement changé, laissant place à des forêts de chênes lièges et d'olivier, des vignes et des lauriers fleuries. Pas de doute, je me rapprochais de la Méditerranée. J'ai atteint Narbonne, puis j'ai pris la direction d'Argelès-sur-Mer en longeant la côte. Entre 2 stations balnéaires, la route passe sur une fine bande de sable prise entre mer et lacs.



Après Argelès, j'ai pris la route de la Corniche qui mène jusqu'à Collioure. Je suis finalement arrivé à Collioure vers 17h00, j'ai eu un peu de chance, j'ai trouvé directement une place gratuite et à l'ombre.
J'ai visité la ville rapidement, puis je suis allé me caler sur une plage dans une crique entre Collioure et Argelès.
Durant la soirée, j'ai tranquillement regardé le couché de soleil. Comme je n'avais pas envie de dépenser 30 euros pour une nuit dans un camping et que le bivouac était interdit, j'ai dormi dans la voiture.









Collioure.







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Jour2:
La nuit a été... compliqué. La 34 n'est pas vraiment de tout confort. Mais en plus, toute la nuit, des gens sont allés et venus... J'ai même été obligé de bouger la voiture car une voiture s'était garée à côté de moi et les 2 idiots qui étaient dedans n'ont rien trouvé de mieux que de chanter ( faux) du rap....
Le matin, je voulais absolument profiter du levé de soleil mais malheureusement, le temps était brumeux.
J'ai fait une première rando au fort de St Elme, qui surplombe Collioure et Port-Vendres. Je l'ai atteint en moins d'une heure, le soleil commencé à peine à percer la brume.





Fort de Saint-Elme ( 170m).




Une fois de retour à la voiture, je suis allé à Port-Vendres pour faire une promenade au fort de la Mauresque. C'est une petite promenade d'une demi-heure qui permet de voir un ancien fort qui défendait l'entrée de la baie de Port-Vendres, ainsi que des casemates et bunkers allemands.

Port-Vendres.


Fort de la Mauresque.


Des anciennes casemates allemandes en ruines.








Je me suis ensuite dirigé vers le cap Béar en voiture. La route pour aller au cap passe sur le haut d'une falaise, avec en contre-bas la mer. Depuis le cap, il y a une vue magnifique sur toute la côte jusqu'à Banyuls et avec les Pyrénées en fond.











J'ai attaqué la rando de la journée. J'ai suivi le sentier qui longe la côte jusqu'à Banyuls. Cette rando est vraiment magnifique, le sentier est une succession de petites criques avec des eaux turquoises. On peut voir également les anciens bâtiments de la dynamiterie de Paulliles.
Je me suis arrêté dans une petite crique un peu avant Banyuls. J'en ai profité pour me baigner une petite heure. Je suis ensuite revenu à la voiture par le même chemin.
















Banyuls.




Bâtiment de l'ancienne dynamiterie de Paulliles.















Cap et phare de Béar.




Anciennes casemates et points d'artillerie allemands sur la pointe du cap Béar.








J'ai repris la voiture et je suis parti à Banyuls. Je n'y ai fait que passer, c'est une ville que je trouve sans intérêt. J'ai pris la direction du col des Gascons qui surplombent la côte. La route en lacets passe au milieu des vignes et alterne entre bois de chênes lièges et vue sur la côte. J'avais repéré un endroit avec une vue magnifique où bivouaquer et qui me permettrait d'admirer le levé de soleil le lendemain. Cependant, il y avait trop de vent et je suis finalement redescendu au col des Gascons pour passer la nuit.





















Vue depuis le col des Gascons ( 387m).

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Jour3:
J'avais regardé la météo et ils annonçaient pas mal de brume pour la matinée. Je me suis donc dit que pour le levé de soleil, j'allais pouvoir me gratter. Du coup, j'avais réglé le réveil qu'à 5h30. Seulement, lorsque j'ai sorti ma tête de la tente, voilà ce que j'ai pu voir:



Du coup, branle-bas de combat! J'ai pris mes clics et mes clacs, j'ai tout balancé dans la voiture et je suis direct parti au point de vue que j'avais prévu la veille. Il y avait un peu de brume à l'horizon donc les conditions n'étaient pas parfaites. Mais ça a été quand même magnifique. J'adore les levés / couchers de soleil, j'adore cette couleur or qui se reflète sur le ciel, l'eau et sur la peinture noire de la 34. ^^
Tout en admirant ce spectacle, j'ai déjeuné et rangé correctement mes affaires. Je suis ensuite redescendu au col des Gascons pour débuter la rando de la journée. J'avais prévu de rejoindre le pic de Sallfort, qui domine toute la côte.













Gran turismo? Need for speed? GTA?




La tour de Madeloc ( 656m).




La rando commence tranquillement, j'ai atteint rapidement le premier col et le pied du Sallfort. L'ascension du pic est beaucoup plus dur. C'est un sentier qui monte tout droit en direction du sommet, sur une fine crête. Il faisait déjà chaud et les arbres bloquaient le vent mais ne cachaient pas assez le soleil. J'ai finalement atteint le sommet à 9h45. La brume qui était dans le bas des vallées, m'avait poursuivi tout le long de mon ascension et allait rapidement me rattraper.

Pic de Sallfort ( 978m).














La roche ciselée par les vents.






Au sommet, j'ai croisé un GRdiste qui terminait le jour même sa traversée des Pyrénées. Il avait fait toute la partie des Hautes-Pyrénées sous la neige.
Je suis redescendu par le même chemin et je suis arrivé à la voiture vers 12h00. J'avais prévu en objectif secondaire de monter à la tour de Madeloc, mais je savais que ça allait être compliqué niveau temps de marche. J'ai mangé tranquillement à l'ombre d'un chêne liège, puis je suis redescendu du col. Maintenant que j'avais visité un peu le coin, il ne me restait plus qu'à rentrer chez moi. Sauf que vous commencez à me connaître, je n'ai pas pris le chemin le plus court!





Une dernière photo de Collioure.


Je suis parti en direction de Perthus, plus précisément dans la vallée des Albères, au pic Neoulous. La montée au pic se fait à travers une toute petite route abîmée, cachée dans les bois sur environ 11km. Une fois arrivé au col de l'Ullat, je me suis rendu compte à ma grande surprise que les 2-3 km de route restant pour monter au pic étaient interdit à la circulation... Un peu dégoûté d'avoir monté toute la route pour rien, je n'ai pas pour autant renoncé! J'ai garé la voiture au col et je suis monté à pied! En 45 minutes, j'avais gravit les 300m qui me séparait du sommet. La vue en haut du pic est époustouflante, bien qu'un peu gâché par l'antenne TV qui s'y trouve ( c'est le prix à payer si on veut pouvoir regarder les Ch'tits à Marseille ou autres conneries du genre...).





Pic Neoulous ( 1256m).












Je ne suis pas resté longtemps au sommet car des nuages noirs se profilaient à l'Ouest, le vent s'était rafraichit... Bref tout autant de signe qui veulent dire qu'une chose: ne reste pas là, tu vas t'en prendre une dans la mouille! En redescendant, un couple de paon en liberté m'a surpris. En arrivant, une "admiratrice" de la 34 m'a de nouveau mis un coup de stress! ^^
J'ai ensuite pris la direction de Las Illas, un petit village perdu au milieu des Pyrénées et des bois. C'est une ville étape du GR10 où je savais qu'il y avait une zone de bivouac et des sanitaires. J'y suis arrivé vers 18h30, il y avait déjà pas mal de randonneurs déjà installés. Je me suis installé et profité des sanitaires pour me laver. Je me suis couché directement après avoir mangé, il était à peu près 21h00.



Une admiratrice des Skyline.


À suivre! Bonne journée à tous!

C'est magnifique

Tu nous fais rêver à chaque post

Magnifique ! C'est paysages

super reportage je pense que tu as du te régaler.

Pour les vélos si ça descend bien tu peux rien faire, dans le tour de France les mecs arrivent à l'arguer les motos

Très très sympa tes CR ;-)

Merci pour vos commentaires!

(08-07-2020, 10:06:38)david_59 a écrit : [ -> ]Tu nous fais rêver à chaque post 

Bah j'essaye de vous donner de bonnes idées de vacances / roadtrip.

(08-07-2020, 22:10:38)nico_ledingo a écrit : [ -> ]super reportage je pense que tu as du te régaler.

Pour les vélos si ça descend bien tu peux rien faire, dans le tour de France les mecs arrivent à l'arguer les motos

C'est vrai! De toute manière, c'était une toute petite route très sinueuse, je ne pouvais pas rivaliser avec ma péniche!   Mais n'empêche, le mec a eu du bol qu'aucune voiture ne soit arrivée en face! Là pour le coup, je l'aurais très vite rattrapé....

C'est dans ma shortlist pour cet été
Je suis en train de dire adieu à l'Écosse vu les "news" pour me tourner vers le tour de la Bretagne ou la traversée des Pyrénées

Si tu choisis la traversée des Pyrénées, je peux te donner 2 ou 3 conseils.. ^^ Hésites pas si tu as besoin! 
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Salut à tous!

Je continue mon récit. ^^

Jour4:

Je me suis levé à 5h00, j'avais besoin d'être au plus tôt possible au lieu de départ de ma prochaine randonnée. J'ai déjeuné et j'ai levé le camp à 5h45. Ceux qui dormaient encore dans leurs tentes devaient être heureux d'entendre démarrer la 34!  
J'ai pris la direction de Céret, dans la vallée du Vallespir. La route passe par plusieurs cols, perdue au milieu des bois. Il y avait beaucoup de portion qui venait d'être gravillonnée, ce qui rendait la conduite pas forcément agréable. Dans la descente vers Céret, j'ai pu apercevoir de loin ma prochaine destination: le massif du Canigou.



Massif du Canigou.


Vallée du Vallespir et ville de Céret.


J'ai ensuite suivi la vallée du Vallespir et la rivière de la Tech jusqu'à Arles-sur-Tech. Puis j'ai pris la route qui mène jusqu'au col de la Descarga. Pour ne pas changer, c'est de nouveau une route en mauvais état, qui monte à travers les bois. J'ai fait une petite pose dans le vieux village de Corsavy. La route sort ensuite des bois et donne un joli point de vue sur la vallée. On peut également voir d'anciens bâtiments et entrées de galerie de la mine de fer de la Batère. Ça a été la dernière mine en activité des Pyrénées, l'exploitation a cessé en 1987. 
Je suis arrivé en haut du col vers 8h00. 

Village de Corsavy.








J'ai préparé mon sac en vue des 2 jours de randos nécessaires pour faire l'ascension du pic du Canigou. J'ai récupéré le sentier du GR10 et rejoint très rapidement le refuge de la Batère. C'est un ancien logement de mineur qui a été rénové en partie en refuge, l'autre partie est elle complètement à l'abandon. J'ai ensuite gravi le col de la Cirère. Le sentier redescend dans une forêt de sapins. C'est une portion très longue et monotone. À la sortie de la forêt, j'ai pu enfin apercevoir les contre-forts du massif du Canigou. J'ai pris ma pause au Ras de Prat Cabrera vers 13h00.

Refuge de la Batère (1470m).






Vue depuis le col de Cirère (1731m).




Sur cette photo, on distingue à peine les bâtiments de la mine de la Pinosa ( fin d'exploitation en 1931). Cette mine a également servi de cachette pour la résistance en 1941 et 1944.










Je suis ensuite parti en direction du refuge des Cortalets, qui se situe juste en dessous du Canigou. Le chemin est devenu une piste où circule les 4x4 des bergers et ceux qui ravitaillent le refuge. La progression a été compliquée! En plein soleil sur 3-4 km et sans vent, il devait bien faire 35°C. Lorsque je suis arrivé au refuge vers 15h30, j'avais bu mes 2 litres d'eau depuis à bon moment.
Le plateau où se trouve le refuge est vraiment magnifique! Il se situe au milieu d'une forêt de sapin, clairsemée de petite clairière entièrement fleurie de Rhododendrosn roses et de genets jaunes. Il y a également un petit lac juste au pied du Canigou et quelques petits ruisseaux qui traversent la forêt.



Pig du Canigou ( 2784m).




J'avais initialement prévu de faire la dernière partie de l'ascension le lendemain, afin de voir le levé de soleil depuis le sommet. Mais au vue du temps que j'ai mis pour monter jusqu'au Cortalets, je me suis dit que le programme du lendemain allait être juste! J'ai donc tenté de faire l'ascension dans la foulée. Après avoir grimpé 150m, je sentais que mes jambes ne suivaient plus! J'ai donc lâché l'affaire et je suis redescendu au refuge pour y bivouaquer. Au final, le temps de monter le bivouac, de manger et de me laver dans un ruisseau; il était déjà 19h00 quand j'ai définitivement posé mon cul pour la journée. ^^








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Jour5:

Du coup, j'ai repris le programme que j'avais prévu à la base. J'ai réglé le réveil à 5h, j'ai mangé en vitesse, vidé mon sac pour garder que l'essentiel ( 2L d'eau, de quoi grignoter et mon portable) et laissé tout le reste dans la tente. À l'aide de ma frontale, j'ai attaqué une nouvelle fois l'ascension du pic. Il y avait une mer de nuage, mais je pouvais voir les lumières de quelques villes dans les plaines. Ça montait de manière régulière, j'ai rapidement passé le pic Joffre à 2362m. La dernière partie de la montée est difficile. Je me suis mis un peu de musique pour m'encourager! Lorsque c'est la musique du thème de Skyrim qui est passée ( musique un minimum épique!), j'ai senti mon rythme cardiaque et respiratoire s'accélérer! c'est dingue l'effet que peu avoir de la musique sur son corps! Ça m'a redonné de la force et j'ai grimpé les derniers 100m d'une traite! J'ai atteint le sommet à 6h30, pile au moment où le soleil sortait de derrière les nuages.











Vue depuis le sommet du Canigou, on peut voir le pic du Carlit (2921m) en fond mais impossible de vous dire lequel c'est.. ^^




Vernet-Les-Bains (en bas à gauche de la photo).




Le plateau des Cortalets 600m plus bas.






Il y avait déjà du monde et il faisait froid, je ne suis donc pas resté longtemps au sommet. En redescendant, j'ai vu un groupe d'une dizaine d'isard. Ils ont senti ma présence et se sont donc enfuis à toute vitesse à travers les rochers. J'ai rejoint ma tente vers 8h00 et je l'ai repliée. Après le refuge des Cortalets, plutôt que de reprendre la piste de la veille, j'ai pris une variante qui passe en dessous de la crête du Barbet. Sur ce sentier, j'ai trouvé un tas de ferraille. Ce tas est en fait les restes d'un avions Dakota C-47 qui s'est écrasé sur le massif du Canigou en 1961, faisant 34 victimes ( la totalité des passagers et membre de l'équipage).
J'ai retrouvé le Ras de Prat Cabrera, puis j'ai repris le même chemin que la veille. J'ai eu droit à un peu de pluie à 500m de la voiture, que j'ai atteint vers 15h.







Les restes de l'épave du C-47.


Le refuge des Cortalets ( 2150m).












La descente du col en voiture a commencé très lentement, j'ai été obligé de rouler au rythme d'un troupeau de moutons qui redescendait plus bas dans la vallée.
J'ai fait le plein à Arles-sur-Tech. En sortant de la station, une 205, visiblement bien préparée, m'est passée devant moi. Il s'est arrêté sur le côté un peu plus loin, m'a laissé passé et m'a collé après. Il faisait de grosse accélération pour essayer de me titiller, juste pour qu'ils puissent prouver que la sienne est peut-être plus petite mais plus efficace! Le pauvre... Il n'a pas été déçu....   J'ai fait exprès d'accéléré tout doucement, de me traîner un peu! Il a abandonné au bout d'un moment. ^^

Le massif des Albères dans les nuages et le col du Perthus.


Après Céret, j'ai pris une petite route qui serpente à l'intérieur des gorges de Boulès. J'ai fini par rattrapé la N116 qui allait me conduire jusqu'à Font-Romeu. J'étais bien fatigué et je n'ai pas trop fait gaffe au paysage. J'ai quand même pris le temps d'admirer les ponts très impressionnant où circule le célèbre train jaune.
Après Mont-Louis, j'ai pris la direction du lac des Bouillouses. La circulation sur la petite route qui mène jusqu'au lac est réglementée de 9h à 19h, dû au navette qui font les aller-retours. Je suis arrivé à 18h50, j'ai donc attendu juste 10 min, le temps que la dernière navette soit passée. La route est sympa, elle passe au milieu d'une toute petite vallée, couverte de sapin, où passe la rivière de la Têt sur environ 10km. Je suis finalement arrivé au lac et je me suis garé juste sous le barrage. J'ai monté ma tente juste derrière la voiture. Je me suis enfin couché à 21h00, j'étais complètement crevé et je me suis direct endormi!

Barrage du lac des Bouillouses (2017m).

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Jour 6:

Alors avant toutes choses, les photos qui vont suivre ont belle et bien été prises en France. On n'est pas au fin fond de l'Amérique mais bien chez nous!

Cette fois-ci, je me suis attaqué au pic du Carlit. C'est un pic que je voulais à tout prix faire, j'ai vraiment espéré que le temps soit clément! Et le temps annoncé était clair le matin et nuageux voir pluvieux l'après-midi. Donc une fois de plus, j'ai réglé le réveil tôt (5h30), pour être sûr d'arriver au sommet avec le beau temps.
La rando commence tranquillement sur le sentier de la boucle des 12 lacs. J'ai atteint très rapidement le pied du Carlit. À partir de là, les réelles difficulté ont commencé! J'avais environ 550m à grimper sur une très courte distance! Heureusement, j'ai rencontré un couple haut en couleur juste avant d'attaquer la montée. On a beaucoup discuté, ce qui nous a permis de mettre un peu de côté la douleur. Les derniers 50m nécessitent un peu d'escalade mais sans grosses difficultés.
On a finalement atteint le sommet à 9h15. Il n'y a pas de mots pour décrire la beauté du paysage...



















Pic du Carlit (2921m, celui au milieu).










Vu depuis le sommet. On voit le massif du Canigou.














Etang de Lanoux (2213m).






Après 45min à admirer le paysage, nous sommes redescendus. La partie à escalader est plus compliquée à descendre, il faut prendre son temps! Nous sommes rapidement arrivé en bas du Carlit. Le temps se couvrait petit à petit et je craignais qu'il pleuve. Du coup, après avoir dit aurevoir au couple, j'ai accéléré le pas. Je suis arrivé à la voiture à 13h00 en prenant l'autre partie de la boucle des 12 lacs.

















J'ai mangé et je suis reparti avec la voiture. J'ai dû attendre qu'une navette parte pour la suivre pour redescendre à Mont-Louis. J'ai ensuite pris la direction du Sud. J'ai traversé Font-Romeu, puis j'ai rattrapé la N20 qui remonte vers l'Ariège et l'Andore.
Je suis monté au col de Puymorens. Ce col est un peu lugubre avec son hôtel désaffecté qui a brûlé l'année dernière. Sur le versant Ouest, on peut voir des restes du téléphériques de la mine de Pimorent. Il permettait de redescendre les minerais de fer jusqu'à L'Hospitalet-Près-L'Andorre, 750m plus bas.

Col de Puymorens (1920m).




Je suis ensuite remonté vers le Nord par la N20. Il y avait beaucoup de circulation et j'étais bien fatigué. J'ai pris la direction du plateau de Beille. La route pour y monter est belle et large, un bon endroit pour arsouiller je pense. Malheureusement, j'ai eu de la brume durant toute la montée... Je suis arrivé en haut une nouvelle fois complètement crevé. J'ai installé mon bivouac et je me suis très vite endormi.

À suivre. Bonne journée à tous!

Encore un super récit et de superbes paysages, ça donne envie, mais je me dis qu'il faut quand même avoir une certaine condition physique !

Tu bivouac un peu en mode sauvage / n'importe où, ou sur des aires "tolérées" ? Niveau nourriture tu emportes tout car je suppose pas de Domac ou de Carrouf a proximité ?

Ah le Lac des Bouillouses, Font Romeu, Mont Louis parmis mes premières colonies de vacances (Enveight). La Colonie de Vacances étaient les batiments à droit du barrage des Bouilouses arrivé en haut de la route ! je sais pas si c'est toujours là

Merci!   

Franchement, le Canigou / Carlit, ça se fait sans trop de difficulté! Au Carlit, j'ai croisé une famille avec leurs enfants au sommet. Un pied devant l'autre!  
Par contre, en cumulé, ça commence à être compliqué... D'ailleurs après j'étais complètement crevé et j'ai drastiquement réduit les randos....  

J'essaye de calculer mes étapes pour dire de bivouaquer dans des zones prévues pour ou dans des campings. Après dans les Pyrénées, on peut bivouaquer à peu près partout, je privilégie les endroits où il y a un point d'eau. Vu que j'avais fait le GR10, je connaissais déjà des bons endroits.

Pour la nourriture, en fait je n'avais pas envie de perdre du temps à aller faire des courses ( la flemme aussi.. ^^). Du coup, je me suis mis en condition de grande randonnée et j'ai tout porté avec moi.

Le lac des Bouillouses et le massif du Carlit, ça mérite le détour! La vallée de Font-Romeux est jolie également!
Les bâtiments sont toujours là, par contre l'activité, je ne sais pas! ^^

Salut à tous!

Suite et fin prématurée de mon Roadtrip.

Jour 7:

Après une semaine route / rando, je commençais à accuser le coup. J'étais bien fatigué, au point que ça se ressentait sur ma conduite. Pour la rando de ce jour, j'avais prévu d'aller jusqu'au refuge de Ruhle, soit une dizaine d'heures. Le temps annoncé était pluvieux. Je me suis réveillé vers 6h00 et j'ai été forcé de constater que la météo ne s'était pas trompée... J'ai attendu un peu, mais en voyant qu'il n'y avait pas d'amélioration, j'ai préféré lever le camp. Quitte à perdre une journée, j'ai décidé d'aller dans un camping pour me reposer.
Je suis redescendu du plateau, de nouveau dans une épaisse brume. J'ai pris la direction de Tarascon-sur-Ariège, puis de Videssos / Auzat. Je me suis installé au camping de Vicdessos.





Jour 8:

Comme à chaque fois, départ tôt et levé du jour en haut des cols! Cette fois-ci, j'attaque enfin les belles routes et les cols les plus réputés du Tour de France! Je suis passé au port de Lers, puis le col d'Agnes. Après 1h30 de route dans les montagnes, je me suis arrêté au plateau de Girantes.



Port de Lers ( 1517m).






Col d'Agnes ( 1570m).


Cette-fois, l'objectif était un petit tour tranquille par le port de Saleix, depuis lequel on peut avoir une vue magnifique sur les étangs de Bassiès. La rando aurait dû ne durer que quelques heures.
J'ai repris le sentier du GR10, qui remonte doucement jusqu'au port de Saleix. Après seulement 1h30 de marche, je pouvais déjà apercevoir les étangs de Bassiès. Ce sont plusieurs étangs coincés dans un cirque. Certains sont bordés par des petits barrages qui alimentent la centrale hydroélectrique d'Auzat, 1100m plus bas.
J'ai lâché le GR et j'ai continué sur un sentier qui repartait vers le Sud. Il était à peine 9h45 lorsque j'ai atteint le col de la Fouzès. J'étais censé redescendre à la voiture depuis ce col mais en voyant qu'il était encore tôt, une première idée stupide m'est venu à l'esprit. J'ai voulu tenté le pic Rouge de Bassiès, qui domine au Sud tout le cirque.
Le chemin monte de manière régulière. L'herbe a disparu petit à petit pour laisser place à un champ de pierres. Il y avait plusieurs petits névés que j'ai traversé sans difficulté. J'ai finalement atteint le sommet à 12h00.








Etangs de Bassiès ( 1550-1650m).
















Pic Rouge de Bassiès ( 2676m).


















J'ai pris mon temps pour manger. Je suis reparti en direction de la voiture qui m'attendait 1200m plus bas. J'ai rapidement croisé une fille ( une jolie blonde...) qui montait le pic en courant. Elle m'a rapidement redoublé dans la descente et c'est à ce moment là que j'ai eu ma 2ème idée stupide de la journée... Curieusement, en voyant passé cette jolie blonde, j'ai eu une motivation à accélérer le pas et j'ai essayé de la suivre... Elle a passé à vie allure un névé. Lorsque je suis arrivé sur le bord du névé à mon tour en suivant ses traces, j'ai eu un doute en voyant l'état de la neige. Voyant qu'elle me distançait, j'ai traversé le dernier mètre du névé... Traversé est le bon mot car la neige s'est effondré sous mes pieds et je me suis retrouvé agenouillé dans un mètre de neige... En me relevant, j'ai fait l'état des lieux:
- le tibia gauche écorché
- un bâton de rando éclaté
- la jolie blonde envolée...
C'est en me sentant très con que je suis redescendu jusqu'au col de la Fouzès.  
J'ai ensuite pris une autre vallée pour rejoindre la voiture, passant par la mine des Argentières. J'ai atteint la 34 vers 15h00.













J'ai repris la voiture et je suis parti en direction d'Aulus-les-Bains, puis j'ai repris la route de cols. J'ai enchaîné le col de Latrape et de la Core. Tout le long de la route, j'ai longtemps hésité à continuer les randos. Celle que j'avais prévu de faire le lendemain me tenait vraiment à coeur mais était également très compliqué ( 1800m de dénivelé). De plus le temps annoncé était incertain, avec des orages dans l'après-midi ( la hantise pour tous randonneurs...). J'ai finalement décidé de sauter cet étape et de me rendre directement à Bagnères-de-Luchon.
J'ai continué avec le col de Portet d'Aspe et de Menté. La route de se dernier avait été entièrement gravillonné, ce qui allié à la fatigue, m'a profondément saoulé!
Je suis finalement arrivé à Bagnère-de-Luchon vers 19h00 et je me suis de nouveau installé dans un camping.



Col de la Core ( 1395m).





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Jour 9:

Après avoir réfléchi, j'ai décidé d'écourté les étapes de randos et de ne faire que de la route cette fois-ci. En effet, étant maintenant à une distance acceptable de chez moi, je me suis dit que je reviendrai faire ses étapes une autre fois! J'ai donc décidé de me rendre jusqu'à Iraty et d'y bivouaquer.
Je suis parti qu'après 6h30. J'ai direct attaqué par le col de Peyresourde, puis je me suis redescendu à Génos, où j'ai fait une pause au bord du lac de Loudenveille. J'ai marché un peu autour du lac, je suis monté à la tour de guet de Génos.

Col de Pereysourde ( 1568m).




Lac de Loudenveille-Genos ( 950m).


J'ai continué ensuite par les magnifiques col d'Azet et d'Aspin. En arrivant au village de St Marie-de-Campan, j'avais rempli un des objectifs de mon voyage. J'avais déjà roulé sur la plupart des cols entre cette ville et l'Atlantque. De fait, en ayant traversé les Pyrénées depuis Banyuls jusqu'à cette même ville, ça veut donc dire que ma Skyline rejoint le groupe des Skyline à avoir traversées l'ensemble des Pyrénées! 

Col d'Azet ( 1585m).










Col d'Aspin ( 1489m).




En fond, le pic de midi de Bigorre ( 2876m).


J'ai ensuite pris la route du légendaire col du Tourmalet! Je n'aime vraiment pas le côté de la Mongie, mais le côté Barèges est vraiment magnifique! Il y avait énormément de vélos donc je suis redescendu doucement jusqu'à Luz-St Sauveur. Je suis parti en direction de Gèdre, sur la route qui mène à Gavarnie. Je me suis rendu à mon spot photo top secret qui se trouve au gîte de Saugué, en prenant une petite route sur la droite dans le premier virage en épingle de Gèdre.

Vue depuis le col du Tourmalet ( 2115m), côté Mongie.




Côté Barèges.










Gavarnie depuis le gîte de Saugué.








Je suis redescendu vers Luz et Argelès-Gazost pour prendre une autre route de cols légendaire, celle du col du Soulor et de l'Aubisque! 
Le temps s'était bien couvert et je savais dès le début que j'allais faire toute la route dans la brume... L'ascension du Soulor a mal commencé. J'ai manqué de faucher 2 cyclistes qui redescendaient la route à toute allure dans le brouillard... Et il y avait encore des travaux sur la route. En arrivant au col du Soulor, le brouillard s'est épaissi, je ne voyais même pas à 2 mètres. Les passages dans les tunnels étaient compliqués, j'étais obligé de me guider en longeant le mur. J'ai fait une pause à l'Aubisque pour manger, puis je suis rapidement descendu sous la pluie jusqu'à Laruns.
Après avoir fait le plein à Arudy, j'ai regardé la météo.. Et ce que j'ai vu m'a complètement démotivé... Pluie pour la soirée et les 2 jours qui suivaient! Il me restaient La-Pierre-St Martin et les cols d'Iraty à traverser, mais j'en voyais plus l'intérêt si ça devait être sous la pluie et dans la brume... J'ai finalement décidé de rentrer à la maison, que j'ai atteint vers 16h00.



Au final, j'aurais parcouru 1451 km. En dehors de l'idée de traverser les Pyrénées avec la 34, je voulais également revoir tous les endroits qui m'ont le plus marqué du GR10.
La 34 a vraiment bien tourné, avec une conso de 11.4L, ce qui est une conso normale. Le voyage m'aura couté exactement 378,68 euros ( nourriture + essence + camping +1 bâton...).
Je pense que je ferais d'autres voyages de ce type mais plus court! J'en tire quelques enseignements que je mettrai à profit!

J'espère que ces récits vous auront plu, bien que j'admets qu'ils ne collent pas forcément au thème du forum... ^^

Bonne soirée à tous!

Magnifique que dire plus

T'es CR sont géniaux, pis franchement, autant c a fait rêver un tel road trip, autant certaines de tes photos sont magnifiques !

Y'a vraiment des paysages à couper le souffle en France !

Merci pour vos messages!   Le tiens BISBAR m'a fait très plaisir, je suis toujours content de voir que les gens lisent et apprécient! Surtout vu le temps que ça me prend!  

Et oui franchement, il y a vraiment de jolis coins en France, pas besoin d'aller loin pour être dépaysé!

Très jolis topic, ta je n'en parle pas même si ce n'est pas le Graal gtr elle reste pour moi une de mes voitures a avoir dans son garage le design même si il est plus sobre reste très bon et ne nécessite pas de kit complet pour souligner ses lignes très réussis.
Si tu es amateur de montagne je te conseille un petit voyage dans le nord du Portugal ainsi que la région de Porto.
Les montagnes et autres vallées y sont juste magnifique .

Merci!
C'est ce que j'aime sur la GTT, c'est simple et sobre! Et d'autant plus en noir! Ce qui gène le plus je trouve, c'est qu'elle fait "haute". Ça lui fait perdre beaucoup de son caractère sportif! Mais pour le coup, vu les routes où je passe avec, c'est une bonne chose qu'elle soit haute!  

Je prends note pour le Portugal   Mais je pense que la prochaine étape ( après les Pyrénées parce qu'il y a encore beaucoup de choses que je veux voir...), ça sera les Alpes.

On ne se lasse pas de tes CR ni de ces magnifique paysages, on a vraiment de superbes coins en France !

Le Portugal effectivement il semble y avoir également de magnifiques paysages !

Pour le Alpes, tu ne t'ennuieras pas non plus ! Si tu cherches un coéquipier de marche, j'suis chaud