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Post complet partie 3 / 3

Jour3: Banyuls - Font-Romeux par l'Espagne
https://www.google.fr/maps/dir/Banyuls-s...?entry=ttu

Ce 3ème jour promettait d'être assez long. Je n'avais pas de rando au programme mais pas mal de route. J'étais un peu inquiet par mon itinéraire parce que certaines routes promettaient d'être "épique". 
Vu que je n'avais pas dormi au col des Gascons, je voulais y remonter pour admirer le lever de soleil. Seulement, après réflexion, je me suis dit que c'était un détour qui allait me faire perdre trop de temps. j'ai donc décidé d'aller directement au col de Banyuls, depuis lequel je regarderai le lever de soleil, sachant très bien qu'il sera moins beau depuis ce col. La route pour monter à ce col est bien évidement aussi moisie que ce que j'ai eu la veille... Tant pis, de toute manière, je m'étais fait à l'idée que ça serait la même chose toute la journée. Au final mon choix était le bon puisqu'il n'y avait pas de lever de soleil à voir! L'horizon était complètement voilé.

Vue depuis le col de Banyuls ( 360m).











Après le lever de soleil, j'ai basculé en Espagne. Mon premier objectif était le village de Tavertet, un très beau village sur un plateau bordé de falaise. À mon grand étonnement, la route était très propre! Par contre, je ne sais pas si c'était la saison des épandages ou si il y avait des promos sur les parfums Caca Channel, mais ptain ça sentait la bouse partout... et ça du début à la fin! Il y a que quand je prenais un peu de hauteur que mes narines étaient enfin un peu épargnées... J'ai d'abord atteint la ville d'Olot où le parfum des nombreux tilleuls en fleur m'ont donné un peu de répits à mon odorat! Après Olot, la route s'élève enfin! Je suis passé par le col de Condreu. Cette route est un régal pour tous ceux qui veulent arsouiller un peu et je pense que les autochtones doivent s'y donner à cœur joie! 
Pour atteindre Tavertet, je devais faire de nombreux kilomètres pour contourner les collines. Mais j'avais repéré une piste qui allait me permettre de gagner 1h de route. J'étais inquiet car je ne savais pas trop sur quel genre de piste j'allais tomber. Au final, c'était une piste en béton, probablement fait par les agriculteurs locaux. Malgré quelques portions avec un très fort dévers, elle reste relativement propre. Elle a l'air d'avoir été régulièrement rapiécé, on peut même voir de nombreuses flaques de ciment avec des traces de roue dedans. Lorsque je suis enfin sortie des bois, je me suis retrouvé sur une route en bord de falaise avec une magnifique vue sur tout l'arrière pays catalan. Je me suis rendu jusqu'au village, puis jusqu'au bout de la falaise. La dernière partie de la route se fait sur une piste en terre, mais là encore, c'était relativement propre, la 34 passait sans problème. La piste débouche sur une vue magnifique sur le lac de Sau.

Le chemin pour monter à Taverter.






Vue sur la Méditerranée.










Tavertet ( 850m).


Le lac de Sau ( 450m).


Le barrage du lac de Sau:
Sa construction a été planifié en 1931 et s'est faite entre 1947 et 1963. Il a entièrement recouvert le village de St Roma de Sau. À noter que l'église de ce village engloutit est la plus ancienne du monde encore conservé intact sous les eaux.









J'ai ensuite quitté Tavertet pour reprendre la direction des Pyrénées. Comme mon raccourci m'avait fait gagner un peu de temps, j'ai fait un petit détour au Sanctuaire de Bellmunt. La route pour y monter est très étroite mais toujours propre. Elle débouche sur une bâtisse posée sur un éperon rocher. Il y a immense panorama qui donne sur toute la vallée. 
Je suis vite redescendu par la même route. La route descend rapidement, je n'ai même pas touché à l'accélérateur et je suis resté en seconde tout le long de la descente. Mon itinéraire m'a ramené vers Olot mais j'ai pu l'esquiver en passant par les petites routes. Par contre, je n'ai pas pu esquiver l'odeur de bouse... J'ai enchaîné plusieurs cols, à chaque fois sur un revêtement impeccable. Le seul endroit où il n'était pas terrible, ils étaient entrain de le regoudronner. J'ai fini par me poser pour ma pause casse-croûte en dessous du col de Santigosa.

Vue depuis le sanctuaire de Bellmunt ( 1200m).







Après ma pause, j'ai vite atteint le village de Ogassa, un ancien village minier reconvertit en un très joli village touristique! La suite de mon périple me faisait passer par le col de Jou. Comme pour le chemin qui m'a permit de rejoindre Tavertet, la route de ce col était un chemin fait par les bergers. J'étais une fois de plus très inquiet sur l'état de la piste. Si je ne pouvais pas passer, j'aurais été forcé de faire un détour qui m'aurait fait perdre énormément de temps. Mais au final encore une fois, il n'y avait rien d'impossible pour une Skyline! Bien que la piste s'affaissait par endroit, le reste s'est fait tranquillement. Durant la monté, un cycliste qui redescendait du col a pilé et regardé la 34 bouche bée! Lorsque je suis passé à son niveau, il m'a dit qu'il adorait ma voiture. Je pense que c'est le dernier endroit où il s'attendait à voir une Skyline!

Vue sur le col de Jou ( 1650m).




Vue depuis le col de Jou. De toute les R34 GTT noire de 98 manuelle 2 portes, je pense que je peux dire sans trop hésiter que c'est la première au monde qui a posée ses roues sur le col de Jou!  


Vue sur la vallée de Freser depuis le col de Jou.



J'ai ensuite pris la direction du col de la Creueta. Là encore, j'ai coupé par des petites routes mais toujours très propre. J'avais prévu un petit objectif secondaire au Sanctaire de Montgrony, mais le ciel devenait de plus en plus menaçant et je craignais vraiment d'être pris dans les orages. J'ai donc continué ma route. J'ai fini par atteindre la route principale pour le col de la Creueta et, alors que j'avais fait tout le reste de la journée quasiment qu'en 2nd voir 1ère, j'ai enfin pu arsouiller un peu! La route était large, belle, parfaitement sinueuse et surtout déserte! J'en ai largement profité! Je me suis évidement arrêté au col pour prendre quelques photos!
Lorsque j'ai basculé sur l'autre versant du col, j'ai pu découvrir un ciel noir et menaçant pile là où je me rendais. Et en effet, c'est sous une plus battante et des éclairs que je suis enfin revenu en France. L'orage était extrêmement violent au point de rien voir et d'être obligé de rouler encore une fois en 2nd... J'ai finalement atteint le camping mais j'ai été obligé d'atteindre jusqu'à 19h dans la voiture pour pouvoir installer ma tente...
Au final, j'étais inquiet pour cette étape, pensant que j'allais avoir que des routes pourries mais en fait pas du tout!

Vue depuis le col de Creueta ( 1950m).






Il y a des nuages noirs qui viennent du Nord et qui colorent la Terre, les lac et les rivières...



La suite au prochain épisode!

Bonne journée à tous!

On va aussi faire une session intensive de rando, en Lozère par contre. Hâte de s'aérer

La 34 roule bien depuis tes derniers entretiens ?

Je ne connais pas du tout la Lozère, j'imagine qu'il doit y avoir des chouettes coins. Je te souhaite d'avoir du beau temps! Tu y vas avec quelle tondeuse du coup?

Bah ça roule bien! Les passages des vitesses sont toujours aussi merdiques et il y a toujours des bruits de "vibration" mais je suis content de voir que je peux enchaîner des grosses distances sans broncher. Là où j'ai vraiment gagné en plaisir de conduite, c'est sur l'indication de la pression d'huile. Depuis que j'ai changé la sonde, j'ai toujours les mêmes pressions et pas un matin 1,5 bar et 4 un autre... C'est quelque chose qui me prenait beaucoup la tête en roulant, me débarrasser de ce soucis m'a vraiment libéré l'esprit!

Salut à tous!

Jour4: Font-Romeux - Lac des Bouillouses - Ax les Thermes.
Rando: Pic du Carlit

Camping LE PETIT CANADA (Les Bouillouses) à Ax-les-Thermes - Google Maps

Ce 4ème jour ne s'est pas passé exactement comme je l'avais planifié... Et ça dès la première minute! Je vais vous raconter cette anecdote. Cela va être long et chiant ( un peu comme tout le reste d'ailleurs  ), je vous invite donc à esquiver le paragraphe qui va suivre!

La veille à la réception du camping, j'avais posé la question que je pose à chaque fois: "Je pars tôt, est-ce que vous fermez la barrière pour la nuit?". La réponse était "Oui". Sauf que comme on était en plein orage et qu'il pleuvait assez pour en faire tout un JT de TF1, ils ont insisté pour que je rentre la voiture, me donnant au passage un code pour ouvrir la barrière et me confirmant qu'elle ne sera pas verrouillée. Donc moi le matin, à 5h, c'est avec une légère appréhension que je me suis présenté devant la fameuse barrière. Je descends de la voiture pour aller taper le code ( la plus grande tristesse du volant à droite...  )  et la borne me produit un doux son me signalant qu'elle a la flemme d'ouvrir la barrière, qu'il faut que j'aille me recoucher et que je revienne à 7h... Impossible d'ouvrir la barrière! J'ai essayé plein de fois le code, des variantes du code, de le taper sur la borne côté entrée... 
Bref là, ça m'emmerdait un peu! J'avais regardé la météo et des orages étaient prévus en milieu de journée. J'avais calculé ma journée de sorte à faire ma rando sous le soleil, d'avoir ensuite le temps de manger tranquille et enfin de partir avec la voiture aux premiers coups de tonnerre. Et là pour le coup, ça me cassait tout, j'allais être obligé de faire une rando beaucoup plus courte. Et surtout, c'était 2h perdu pendant lesquelles j'allais devoir attendre dans la voiture sans pouvoir me rendormir...
Maintenant pour la suite des évènements, je vais vous demander de faire preuve d'imagination et également, de ne pas trop me juger! Car aujourd'hui j'en rigole mais sur le coup, ça ne m'a vraiment pas fait rire... En parallèle de la voie où se trouvait la barrière du camping, il y avait une autre voie en gravier, bloqué à un bout par d'énormes rochers. Ces 2 voies étaient séparées par un terre-plein d'un mètre de large, garni de copeaux de bois et bordés de petites plaintes rondes en métal dépassant légèrement du sol. Je me trouvais en dehors de la voiture, entre celle-ci et la barrière, un peu désemparé de me retrouver bloqué ainsi. En observant un peu dans le noir, je remarque entre la barrière et la borne côté entrée qu'il y a peut-être la place de passer en passant par la 2ème voie et en roulant sur le terre-plein. Je me mets sur cette 2ème voie et, le temps que le pare-brise dégivre un peu, j'ai réfléchi: "Fais-le, ou ne le fais pas! Mais il n'y a pas d'essai!". Bon après une longue délibération entre les 3-4 neurones que je possède, il a été finalement décidé d'ignorer la voie de la sagesse et de s'évader de ce camping! J'ai manœuvré pour m'aligner avec l'espace entre la barrière et la borne, reculant et avançant dans le noir à plusieurs reprises. Il faut savoir que les manœuvres de nuit avec une Skyline, c'est juste horrible! Il n'y a vraiment aucune visibilité! J'ai fait un barouf de tous les diables! Je me lance une première fois mais j'ai direct stoppé lorsque les roues ont touché les bordures! J'ai vite compris que si je voulais m'en sortir, il allait falloir que je me lance franchement et surtout ne pas m'arrêter! J'ai donc accéléré un peu plus! La première bordure a été franchi! Pendant une demi-seconde, j'ai été terrifié par la vision ridicule et honteuse d'une Skyline bloquée sur un terre-plein. Puis la 2ème bordure fut franchi et là, un immense soulagement m'a d'abord envahi. Je suis vite aller remettre en place les copeaux de bois sur le terre-plein, histoire d'effacer mes traces, mais également de limiter la casse en terme d'irrespect suite à mon évasion. Puis j'ai rapidement mis les voiles. Le sentiment de soulagement a vite laissé place à une importante tension nerveuse. Cela n'a pas duré longtemps, je me suis rapidement calmé. Mais clairement, je me suis senti très mal pour ce que je venais de faire.
Bon maintenant, j'en rigole hein  Mais bon, si jamais les proprios du camping et les gens que j'ai réveillé passent par là, bah... je suis désolé... ( Fin de l'anecdote longue et chiante, place à la suite du CR long et chiant!  ).


Je me suis donc rendu jusqu'au lac des Bouillouses. J'ai choisi de retourner au pic du Carlit que j'avais déjà fait 4 ans auparavant. À la base, je voulais aller au Canigou, mais 2 jours étaient nécessaires pour son ascension et malheureusement, vu qu'il y avait de violents orages de prévus, j'ai préféré me rabattre sur une rando faisable sur 1 jour ( certains diront que j'ai eu la flemme, je me vois dans l'obligation de leurs dire... qu'ils ont tout à fait raison!  ). Sur le parking, il y avait déjà énormément de monde, c'est un lieu extrêmement fréquenté. Et pour cause, c'est un lieu extrêmement beau!
J'ai rapidement commencé ma rando. L'ascension a été plutôt éprouvante, j'avais de mauvaises sensations dans mes jambes et un peu de mal à respirer. J'ai atteint le sommet en 3h de marche. Je voulais prendre ma revanche sur ce sommet car la dernière fois, le panorama était un peu voilé. Malheureusement, j'ai eu droit aux mêmes conditions que la dernières fois...
Vu que j'étais en avance, je suis resté un petit moment au sommet. Puis un groupe bruyant d'espagnol ( ces 2 mots forment ce qu'on appelle plus communément un pléonasme!) est arrivé, je me suis donc vite enfuit. Je suis finalement arrivé à la voiture vers 12h. 

L'étang Noir ( 2150m).


L'étang de la Comassa ( 2160m).




Le pic au centre est le Carlit ( 2921m).






Vue sur l'étang de Lanoux ( 2200m) depuis le pic du Carlit.










L'étang de Trebens ( 2300m).






Le lac des Bouillouses ( 2000m).



J'ai repris la voiture et je me suis lancé en quête d'un petit coin à l'ombre pour manger. J'ai fini par m'arrêter sous des arbres au bord de la route du lac des Bouillouses. Après une petite heure à manger tranquillement, je suis reparti. Je pouvais apercevoir le ciel très sombre menaçant dans la direction du lac. Et en effet, il s'est rapidement mis à pleuvoir. Heureusement, l'orage était surtout localisé sur les massifs, j'ai donc été relativement épargné. Mais ça m'a quand même empêché de faire un arrêt au lac de Matemale. Je devais à la base m'arrêter dans un camping au bord de ce lac, mais à cause de l'orage, j'ai préféré continué ma route. J'ai donc remonté la vallée de Capcir et j'ai rejoins le territoire ariégeois en empruntant des petits cols. J'avais repéré un petit camping dans un hameau sous le col de Pailhères. Le but était d'y passer la nuit et de me rendre à ce col le lendemain pour y admirer le lever de soleil. Sauf quand je suis arrivé, le camping était fermé pile ce jour pour raison familiale.. Comme rien n'était destiné à se passer normalement sur cette journée et qu'il n'y avait aucun autre camping dans le coin, j'ai finalement décidé de passer le col pour me rapprocher le plus possible du lieu de ma prochaine rando. J'ai été vraiment agréablement surpris par la route de ce col. Elle est vraiment très impressionnant, très resserrée et très sinueuse! Elle a la plus grande concentration de virage en épingle que j'ai pu voir jusqu'à présent ( 20 sur 4km!). On dirait le col de Stelvio mais en plus... en plus ariégeois!  La vue en haut du col est plutôt sympa, même si elle était voilée par les nuages orageux. La descente sur l'autre versant a été plus calme. J'ai fini ma journée dans un camping à Ax-les-Thermes.







Vue depuis le col de Pailhères ( 2000m).

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Jour5: Ax les Thermes - Lac de Laparan - Vicdessos
Rando: Tour du vallon de Riotort.

Ax-les-Thermes à Vicdessos, Val-de-Sos - Google Maps

Pour cette journée, j'avais prévu de redécouvrir un sentier que j'avais pris lors du GR10. Je voulais également faire le pic de Rhule. 
Je suis donc parti comme d'hab à 4-5h du matin. Comme il était hors de question de me faire encore victimiser par une barrière, j'avais garé la voiture en dehors du camping cette fois-ci. J'ai donc pris la direction de la vallée d'Aston et du lac de Laparan. Ce lac n'était pas loin mais il y avait une longue route minuscule sur près de 20km. Cela a été un peu long mais ma patience a largement été récompensé lorsque j'ai découvert le lac et le haut de la vallée! Bien que le départ de ma rando se trouvait au lac, j'ai continué sur la route pour aller jusqu'au fond de la vallée. La route monte au dessus des bois et du lac dans un vallon coupé en 2 par un gave. Elle débouche sur le plat de Peyres, un magnifique plateau cerné par les montagnes. Je suis ensuite redescendu au lac pour pouvoir commencer ma rando.

Le barrage de Laparan ( 1540m). Il a été construit entre 1982 et 1985.


Le lac de Laparan.









J'ai démarré ma rando à bon rythme. Je voulais aller au pic de Rhule et je savais que ça serait compliqué. Le gros du dénivelé se fait dès le départ. J'ai d'abord rejoint la crête des Isards. J'avais gardé un excellent souvenir de cette portion du GR10, notamment d'une arche faite avec des pierres que j'appelle la "Porte d'Ariège". J'ai rapidement pu voir qu'il était impossible de monter au pic de Rhule à cause des névés... J'ai donc ralenti mon allure et j'ai pris mon temps. Je me suis posé en haut d'un sommet sans nom tout au fond de la vallée du Rieutort. 



La vallée du Rieutort.




Le pic au centre est le pic de Rulhe ( 2783m).




La crête des Isards.


L'étang d'Embizon ( 2100m).




L'étang de Ruille ( 2030m).


"La porte d'Ariège" 




Le refuge de Rulhe ( 2180m) et les étangs de Fontargente ( 2150m).



Pour le retour, j'aurais pu directement coupé par le fond de la vallée. Mais au lieu de ça, j'ai décidé de passer par les crêtes côté Ouest de la vallée. Ce chemin est clairement moins emprunté et beaucoup plus technique. Certaines portions sont en forts dévers et nécessitent de garder son calme. Mes efforts ont été récompensés par une jolie vue plongeante sur le lac de Laparan et de la vallée d'Aston. Je suis ensuite descendu jusqu'à l'étang de Ruille où je me suis posé quelques minutes. Puis je suis redescendu directement jusqu'à la voiture par le même sentier que le matin. 

Le lac de Laparan.













Je suis redescendu par cette même et unique petite route. Autant le matin, c'était long, autant l'après-midi sous une chaleur étouffante, c'était interminable! J'ai fini par atteindre le village d'Aston où je devais passer la nuit à la base. J'ai finalement décidé de continuer ma route pour me rapprocher de ma prochaine rando. J'ai enfin atterri dans un camping dans le village de Vicdessos.
Jusqu'à présent, cette sortie dans les Pyrénées se passait à merveille! Mais j'ai vite déchanté lorsque j'ai regardé la météo pour les jours suivants... De la pluie sur plusieurs jours... Je suis allé me coucher en espérant que les nouvelles soient meilleures le lendemain matin.

Jour6: Vicdessos - Bagnères de Luchon.

Vicdessos, Val-de-Sos à Bagnères-de-Luchon - Google Maps

Au petit matin, j'ai dégainé mon téléphone et j'ai tapé les mots "Météo France" avec le maigre espoir que la situation se soit améliorée. Et comme je suis un chanceux, non seulement elle ne s'est pas améliorée, mais elle s'est empirée... Je peux me permettre d'attendre un jour que le soleil revienne, mais 3-4 jours c'est trop. J'avais prévu 4 randos en Ariège, je n'avais pas envie de toutes les faire sous la pluie. 
J'ai donc regardé la météo sur le versant espagnol, c'était mieux mais pas top. Le soucis, c'est qu'en Ariège, il n'y aucune routes pour rejoindre l'Espagne. J'ai donc décidé de faire uniquement une journée de balade en voiture, de dormir à Bagnères de Luchon et de traverser la frontière espagnole le lendemain pour aller y chercher le beau temps!

J'ai donc pris la route et j'ai roulé très calme! Il me fallait que quelques heures pour rejoindre Bagnères, je n'avais pas envie d'attendre la moitié de la journée planquée sous ma tente. J'ai d'abord enchaîné le Port de Lers et le col d'Agnes. Puis je suis passé par le col de Latrape. J'ai fait ensuite un détour par la route qui monte à la station de Guzet. Je savais qu'il y avait une piste qui menait jusqu'au cirque de Gérac depuis Guzet. Comme cette station ne faisait pas parti de mon itinéraire à la base, je ne l'avais pas préparé et je n'ai donc pas retrouvé cette piste. Je n'ai trouvé que des nuages et également de la pluie chargée en poussière, qui a repeint toute la voiture! On aurait dit qu'elle sortait d'un rallye!
J'ai ensuite pris la direction du col de la Core. En chemin, j'ai fait un aller-retour jusqu'au cirque de Cagateille qui était le point de départ d'une des randos que je voulais faire. J'en ai profité pour y faire une pause, entre 2 averses.

Vue depuis le port de Lers ( 1517m).


L'étang de Lers ( 1275m).


Vue sur une mer de nuage sous un temps déjà nuageux depuis le col d'Agnes ( 1570m).


Le parking du cirque de Cagateille ( 1027m).





J'ai passé le col de la Core dans un épais brouillard! Puis j'ai pris la direction de la Haute-Garonne en passant par le col de Portet d'Aspe et de Menté. Dans la descente de ce dernier, j'ai croisé un convoi de Lotus. Parmi la dizaine de voitures, il y avait une MX5 qui m'a salué... J'ai mis un peu de temps pour répondre... Il faut dire que j'ai arrêté de saluer les gens en MX5 parce que bon, on ne va pas se le cacher, la moyenne d'âge des conducteurs est d'au moins 80ans!  Et ça se voit qu'à chaque fois, ils comprennent pas pourquoi je leurs fais signe.  Il y avait également une Lotus sans toit ( me demander pas le nom, j'y connais rien!). Vu la météo et les températures, le conducteur et son passager ne manquaient pas de courage!
Il était à peine 10h lorsque je suis arrivé en bas du col de Menté et il me restait à peine une demi-heure pour arriver à Bagnères. J'ai donc décidé de rallonger ma balade en passant par la N230 et le col du Portillon. En chemin, j'ai vu la direction pour la vallée de Canejan. Je m'étais souvenu de ce nom car je m'étais renseigné sur le passé minier de cette vallée et notamment sur l'ancienne laverie de minerai qui s'y trouve. J'ai remonté cette vallée par une petite route mais il y a peu de chose à voir, surtout lorsque les nuages cachent la vue... En redescendant, j'ai fait un détour au hameau de Canejan. Il avait l'air d'être présenté comme un petit village touristique, mais honnêtement ce n'était pas fou. Avant de récupérer la N230, je me suis arrêté aux ruines de la laverie. J'ai rapidement repéré une table à l'abri sous un épais hêtre qui abritait parfaitement de la pluie. J'y ai donc pris ma pause casse-croûte.





Vue depuis le village de Canejan ( 900m).




Les ruines de la laverie de minerais des mines de Liat ( 650m). Je m'y attarderai un peu plus le jour où j'irai visiter ces mines.





Je suis resté un long moment au calme, jusqu'à qu'une averse assez forte pour passer à travers le feuillage de l'arbre m'a forcé à repartir. J'ai rapidement atteint le col du Portillon. C'est un col transfrontalier, perdu dans les bois mais énormément emprunté, notamment par des français désireux de trouver certaines marchandises à des prix plus pertinents qu'en France. Je suis finalement arrivé à Bagnères vers 13h. Comme les réceptions des campings sont généralement fermées à cette heure, j'ai décidé d'aller me balader au Port de Balès. J'aime beaucoup cette route car je trouve que la vallée d'Oueil qu'elle traverse a un petit côté de vallée de Haute-Savoie ou des Vosges, ce qui est un peu dépaysant. J'ai toujours emprunté cette route sous une mauvaise météo et cette fois-ci n'a pas fait exception! Toute la partie haute de la vallée était malheureusement perdue dans les nuages...

La (non) vue depuis le port de Balès ( 1755m).


La vallée d'Oueil.



Je suis ensuite redescendu pour enfin stopper ma journée. Après avoir payé une place de camping horriblement cher ( 30 euros pour une nuit en tente! Je suis dégoûté...), j'ai rapidement vérifié la météo. Malheureusement la météo sur le versant espagnol ne s'était pas amélioré, il ne faisait pas assez beau pour aller randonner. Et comme marcher juste pour marcher, ou juste histoire de cocher une case sur une liste, ce n'est définitivement pas mon truc, j'ai décidé d'écourter mon périple. Histoire de quand même rentabiliser les kilomètres parcourus, je me suis préparé une dernière balade en voiture pour rentrer chez moi!
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Jour7: Bagnères de Luchon - Dax

Bagnères-de-Luchon à Dax - Google Maps

Pour cette dernière journée, j'ai décidé d'allé me balader en Espagne, en passant principalement par la N260, tout comme ma première balade en Espagne quelques jours auparavant.
Du coup, départ tôt, j'ai passé rapidement de nouveau le col du Portillon, de nuit cette fois-ci. Puis je me suis enfoncé direct dans les terres catalanes. J'ai d'abord traversé la ville de Vielha où j'ai croisé une magnifique 3000GT blanche. Je me suis ensuite enfoncé dans les montagnes d'Aragon, après être passé dans un immense tunnel. J'ai quitté la route principale pour faire le premier détour de la journée.. Autant vous dire que celui-ci va être épique!
Il y a quelques temps, en me baladant sur Google Map, je suis tombé sur un lac de barrage, haut en altitude, qu'on peut atteindre en empruntant un tunnel qui débouche directement sur le lac! Quand j'ai vu ça, je me suis tout de suite dit qu'il fallait que je vois ça! Seulement voilà, d'après les vues satellites, la route avait l'air d'être dans un état horrible. J'avais l'impression qu'elle était bitumée mais qu'il y avait bien les 3/4 du goudron qui s'était fait la malle. Le hasard a fait que mon périple passe juste en dessous de cette route... Je n'ai pas pu résisté! Dans un premier temps, la route était largement convenable. Puis sur une portion taillé dans la falaise, le goudron avait juste disparu sur des portions, laissant place à une piste de gravier et de trou, clairsemé de petites flaques de goudron, formant des marches dont il fallait se méfier. Puis le bitume redevient correct, au point de me rassurer sur mes chances de voir ce fameux lac! Mais au détour d'un virage en épingle, le bitume disparaît net, ne laissant plus qu'une piste de cailloux et d'ornières formés par l'écoulement de minuscules ruisseaux. Les récents intempéries ont grandement amplifié l'état désastreux de la piste. J'ai continué, me disant que ce n'était peut-être comme ça que sur une portion... Ce que je ne savais pas, c'est que sur les 6km qui me restaient pour arriver au lac, ce n'était QUE de la piste! De toutes les routes pourries que j'ai pris avec la Skyline, celle-ci était de loin la pire! Mais il n'y a rien d'impossible pour une Skyline. J'ai continué de rouler doucement, de manière à ne jamais m'arrêter. L'antipatinage s'est activé plusieurs fois lorsque le dévers devenait important. Je surveillais dans mon rétro si des voitures arrivaient derrière moi, de sorte à ce que je m'arrête sur une zone à peu près plate pour les laisser passer. Il n'y avait pas un mètre de barrières qui protégeaient du vide qui n'avait pas pris son rocher dans sa mouille! Elles étaient toutes défoncées, certaines pendant dans le vide! J'ai fini par atteindre le tunnel, à l'intérieur duquel l'état de la piste était un peu mieux! Il est immense, autant en largeur qu'en longueur. Un néon sur 2 étaient HS, certains clignotaient, donnant un peu une ambiance post apocalyptique angoissante! Puis finalement, vint la lumière au bout du tunnel qui signalait l'arrivée au lac!



Le début de la piste... Et là encore, ça reste propre!


La vallée de Llauset, avec le barrage du même nom ( 2200m). Je n'ai pas trouvé beaucoup d'infos sur ce barrage, juste qu'il a été mis en service en 1983.


Le tunnel de Llauset. Il fait 1.4km!


Le lac de Llauset.







J'ai profité d'être au lac pour prendre une pause, et aussi un peu pour réfléchir à comment j'allais faire pour redescendre cette piste. Mais au final, la descente a été moins intimidante. Malgré la pluie qui a commencé à tomber, j'ai pu atteindre la route principale sans trop de problème!
J'ai ensuite continué ma route. J'ai enchaîné plein de petits cols et de hameaux plutôt sympas. J'ai fait un 2ème détour pour aller jusqu'au parc du massif des Posets, où j'ai pris une seconde pause.
J'ai ensuite continué sur la N260. Elle passe par les gorges de Ventamillo. La route était en travaux, avec notamment la construction de tunnels. Les espagnols investissent quand même massivement dans leur réseau routier! Après ces gorges, le paysage devient nettement plus aride. J'ai continué sur la N260 sur quelques dizaines de kilomètres, puis je l'ai laissé pour faire le tour du lac de Mediano par le Sud. Je suis passé par les gorges d'Entremon ( quand c'est pas des noms de Pokemon, c'est des noms de fromage... Ils sont fous ces espagnols!  ), puis je suis revenu par le côté Ouest du lac. Je me suis arrêté à un petit spot au bord du lac que j'avais repéré. J'espérais pouvoir voir le clocher d'une église qui a été engloutit. Malheureusement, vu que le niveau du lac était très haut, je n'ai pu voir que le toit du clocher et uniquement grâce à des jumelles...







Vue sur la vallée de Bénasque et le massif des Posets depuis le barrage de Paso Nuevo ( 1350m).






Le village de Ligüerre de Cinca.


Les gorges de Entremon.


Le lac de Mediano. Le barrage de de Mediano a été achevé en 1973 et a englouti pas moins de 5 villages!





Avant de rentrer chez moi, il me restait un dernier petit détour. C'était sur une petite route à sens unique. Malheureusement, son sens de passage fait que ça la rend très loin de chez moi et je n'ai donc jamais pu l'emprunter. Cette petite route passe à travers les gorges d'Añisclo. Des routes de ce genre, passant à l'intérieur de gorges, je commence à en avoir fait 2 ou 3. Et aussi belles qu'elles étaient, elles restent pourtant insignifiantes comparées aux gorges d'Añisclo! Je vais donc maintenant fermer ma mouille et je vais laisser parler les photos:

Les gorges d'Añisclo.


























La partie haute des gorges d'Añisclo.



Et clairement, les photos ne leurs rendent pas justice! C'était juste magnifique! La route est improbable, l'espagnol qui s'est levé un matin en se disant "Tiens on va faire une route là-bas" était vraiment à la fois un génie et un taré! C'est une succession de falaises immenses teintées de noir et d'orange, de cascades d'un bleu magnifique et d'une végétation verdoyante! À chaque virage, son nouveau décor. Je m'arrêtais tous les 10s pour prendre une nouvelle photo et je n'étais pas le seul. Un motard en faisait de même et on passait notre temps à nous laisser passer. On aurait vraiment dit un paysage genre Vietnam, je m'attendais à tout moment à voir Rambo surgir d'un buisson avec sa M60! Et tout ça sur une longueur de 11km!
La route finit par sortir des gorges, mais celles-ci continuent en s'enfonçant en direction du Mont Perdu vers le Nord. Je m'étais dit que je pouvais aller m'y balader à pied, mais quand j'ai vu la foule qu'il y avait au départ du sentier, j'ai vite renoncé. Je me suis finalement posé au bord de la route pour prendre ma pause casse-croûte. Et au final, j'ai pris la bonne décision puisqu'il s'est mis à pleuvoir violement! J'ai dû finir mon casse-croûte à l'intérieur de la voiture.
À partir de là, je me suis retrouvé en territoire connu. J'ai rejoins la France en passant par le col du Pourtalet dans un épais brouillard. Et enfin, je suis calmement rentré chez moi.

Et voilà, fin de cette petite balade de 1991km en tout. La partie rando est clairement décevante... Mais par contre, la partie balade en voiture a vraiment été un pure bonheur!
Maintenant, ça va un peu se calmer pour la R34 ( pour l'EP3 aussi mais bon, elle en fait un peu moins quand même!). Je ne vais pas pouvoir faire de longues balades de ce genre avant un petit moment... Elles vont beaucoup moins rouler, donc je vais peut-être en profiter pour faire des interventions qui prennent beaucoup plus de temps.

Bonne journée à tous!

Salut à tous!

Comme ma grande passion, ce sont les stats, voici celle de cette année!

- km parcourus: 17 989 km
- Essence: 3595.59 euros
- Entretien / panne: 1455.24 euros
- Assurance: 1325.72 euros

TOTAL: 6376.55 euros, soit 531.38 euros / mois.
Conso: 10.4 l/100km

Cela a été vraiment une très bonne année au volant de la Skyline. C'est vraiment toujours un pur bonheur. Cela fait également un an que j'ai changé le silencieux par un origine. Franchement, pas de regret. J'ai beaucoup moins de fatigue et de migraine sur les longs trajets. Et c'est aussi très appréciable quand je me lève à 3h pour aller bosser! Mais je dois bien avouer qu'il y a parfois des circonstances où j'aimerais bien qu'elle chante un peu plus.

Durant Juillet-Août, il ne s'est pas passé grand chose si ce n'est rouler. J'ai réparé la plaque d'immatriculation arrière qui avait tendance à "tirer la langue". Il manquait un clips sur le support que j'ai réussi à remettre sans faire sauter les rivets de la plaque.
Sinon, bah comme d'hab, beaucoup de sortie randos dans les Pyrénées que je vous partage rapidement.

J'ai d'abord pris ma revanche sur le pic de l'Arre Sourins! Je l'avais déjà tenté une fois mais j'avais été obligé de renoncer à cause de conditions météos très mauvaises.



Vue depuis l'Arre Sourins ( 2614m) sur le lac d'Anglas ( 2100m).




Vue sur le lac d'Artouste ( 1990m). 


Le pic du Midi d'Ossau ( 2884m).




Le lac d'Uzious ( 2117m).





J'ai ensuite pris ma revanche également sur le pic de Sesques. J'avais déjà fait une fois ce dernier mais ce jour-là, bien que le temps était beau, il y avait une épaisse brume grisâtre qui bouchait la vue. Et j'avais également rencontré un groupe de débile qui s'était engueulé sur le sommet.

La cabane d'Artigue de Sesques ( 1413m).


Vue depuis le pic de Sesques ( 2606m) sur le lac d'Issabe ( 2025m).




Le pic du Midi d'Ossau.









Je suis allé au pic de Piménée. Ce sommet qui surplombe Gavarnie faisait aussi parti de ma liste depuis longtemps. Normalement, en été, j'essaye d'éviter la zone de Gavarnie à cause de la foule. Je suis donc parti tôt et j'ai choisi de partir depuis le lac des Gloriettes pour éviter cette foule. Et malgré ça, alors que je suis arrivé au parking à 7h, il état déjà blindé de monde! Au sommet, il y avait énormément de monde mais comme les derniers mètres étaient un peu impressionnant, les gens n'y montaient pas. Donc curieusement, je me suis retrouvé tout seul au sommet pour ma pause casse-croûte.

Le lac des Gloriettes ( 1665m).




La vallée de Gavarnie.




Trop de sommet pour les nommer... Juste la pointe enneigé en fond est le Mont Perdu ( 3355m).


Le cirque de Gavarnie.


Le massif du Vignemale avec le glacier d'Ossoue.


Le cirque d'Estaubé.



J'ai aussi fait le pic de la Table des Trois Rois. Cela faisait longtemps que ce sommet au fond du cirque de Lescuns était sur ma liste d'objectif. 

La cascade d'Anaye ( 1100m).


On est bien dans les Pyrénées, pas dans les Dolomites.




Vue depuis la Table des Trois Rois ( 2446m).


Le lac de Lhurs ( 1700m).







Puis le jour suivant, je suis monté au pic d'Ariel. C'est un sommet très réputé dont beaucoup monde m'avait parlé. Et du coup, fidèle à sa réputation, c'est une vrai merveille! Mais malheureusement la météo pour sa part n'était pas merveilleuse... 

La vallée de Gallego.


Le pic de Balaïtous ( 3144m).


Vue depuis le pic d'Arriel ( 2824m) sur le pic du Palas ( 2974m) et les lacs d'Arrémoulit ( 2280m).


Vue sur le pic du Balaïtous et le barrage de Respomuso ( 2100m).






Le lac d'Arrious ( 2280m).



Et enfin, les pics d'Enfer. Ce sont des sommets à plus 3000m, qui se succèdent et séparés par une fine crête. Ils sont reconnaissables de loin grâce à leurs versants en roche lisse et clair. L'ascension finale est un peu dur, avec notamment des passages très exposés où l'erreur ne pardonne pas!

Le refuge des lacs de Bachimaña ( 2175m).


Le lac d'Azul Inférieur ( 2360m). Le pic au fond est le pic d'Enfer Centrale ( 3080m).


Le lac d'Azul Supérieur ( 2400m) et le pic de Piedrafita ( 2952m).


Le lac de Tebarray ( 2690m) et le Balaïtous en arrière plan.


Vue depuis le pic d'Enfer Occidentale ( 3075m) sur les lacs de Pondellios ( 2730m).


Vue sur la vallée de Gallego, la station de Formigal et le lac d'Escarra ( 1620m) où j'avais été en Mai dernier.


Le pic du Midi d'Ossau à gauche et le Balaïtous à droite.




La crête qui sépare le pic Occidentale au Centrale avec la dalle en calcaire caractéristique des pics d'Enfer. En arrière plan, les lac de Bachimaña Supérieur (2200m) et de Bramatuero ( 2300). Et tout au fond, le massif du Vignemale.




Le lac de Bachimaña Supérieur.


La cascade de Pino ( 1750m).



Bonne journée à tous!

ptain 1500balles d'assurance? C'est énorme! O_O

Elle te revient a 35ct/km la caisse, interessant

Pour ronflé un peu tu peux toujours mettre une valve avant le silencieux ou en by-pass si il s'y prête.

Pas sur une Sky

(02-09-2024, 00:53:55)boyou2 a écrit : [ -> ]ptain 1500balles d'assurance? C'est énorme! O_O

Elle te revient a 35ct/km la caisse, interessant

Cela vous interpelle à chaque fois le montant de l'assurance  Chaque année quand je fais les comptes, je me dis " Faudrait peut-être que je trouve une assurance moins cher...". Puis après je zappe tout le reste de l'année...

Euh ouai... C'est pas donné de rouler en Skyline...  

(02-09-2024, 14:22:14)Paultugal a écrit : [ -> ]Pour ronflé un peu tu peux toujours mettre une valve avant le silencieux ou en by-pass si il s'y prête.

Non je me vois mal faire ce genre de modif... Tant pis, elle restera silencieuse!

(04-09-2024, 16:21:30)Gtune a écrit : [ -> ]Pas sur une Sky 

Oui c'est une Sky. Mais bon.... C'est pas comme si c'était une pièce de musée non plus! Et comme on m'a dit une fois " Ouai.. Mais c'est pas une R"

Salut à tous!

Alors bien que j'avais dit dans le CR de mon dernier road trip que je n'allais pas pouvoir en faire d'autres avant un loooong moment, bah finalement j'en fais un autre... Mais un petit... Pas plus de 40 posts pour le CR...
Suite à un week-end prolongé obligatoire pour le 15 Août, j'ai décidé d'aller faire un petit tour en montagne. Pour cette balade, j'ai choisi de faire en partie l'un des plus beaux road trips qu'il est possible de faire dans les Pyrénées que voici:

Col du Tourmalet à Col du Tourmalet - Google Maps

Si vous voulez venir vous balader dans les Pyrénées, je vous recommande vraiment ce tracé! Il passe par des cols de légendes comme l'Aubisque et le Tourmalet. Il emprunte le tunnel d'Aragnouet, les gorges d'Añisclo et il y a une grande diversité dans les paysages. Les possibilités de détours bonus ( Gavarnie, col de Tentes, Néouvielle) et de randos sont infinis! Il faut une grosse journée pour faire la boucle, mais il faudrait une vie entière pour exploiter 100% de son potentiel! Toute fois quand même, certaines routes sont fermées en hiver et printemps, et blindé de monde en été. Je vous recommande donc de la faire en Juin ou Septembre-Octobre. Entre cette balade et celle de la traversée du Pays Basque ( voir post 296), vous ne trouverez pas mieux!

Jour1: Dax - Vallée de Rioumajou.
Je suis donc parti le Jeudi après-midi en direction de St Lary-Soulan et du parc de Néouvielle. Je devais partir la veille mais la météo très mauvaise le Jeudi m'a fait décaler ma balade d'un jour. Pour atteindre la vallée de St Lary, j'ai emprunté la route du col du Tourmalet et de la Hourquette d'Ancizan. J'ai rapidement été perdu dans le brouillard, donc je n'ai quasiment pas pu profité du paysage mais j'ai quand même eu droit à quelques vues sympas entre 2 nuages! 
J'ai pris une petite pause dans la montée de la Hourquette.

Le vallon d'Oncet et la route du Tourmalet.


La forêt du Différent ( me demandez pas pourquoi, je ne sais pas... )



En arrivant à St Lary, j'hésitais encore sur le lieux où j'allais dormir. À la base, je prévoyais de dormir à l'aire de bivouac du lac d'Aubert dans le parc de Néouveille. Mais je craignais qu'il y ait beaucoup de monde et que l'endroit soit dans la brume. Je me suis donc rabattu sur ma solution de secours qui est la vallée de Rioumajou. Je ne connaissais pas cette vallée et je n'étais pas sûr qu'il était possible d'y bivouaquer. J'ai donc remonté la toute petite route qui remonte cette vallée très encaissée. En arrivant sur le parking en fin de route, j'ai eu la joie d'y trouver une aire de bivouac très calme avec relativement peu de monde. Bon par contre, le parking n'avait clairement pas été prévu pour y faire rouler une Skyline mais heureusement, la 34 a quand même pas mal de garde au sol.

Le gave de Rioumajou.


Il ne fallait pas reculer plus!



Jour2: Vallée de Rioumajou - Lac d'Aubert - Vallée de Pineta
Rando: Pic de Néouvielle

Pour cette journée, j'avais prévu de faire un 3000m qui ne faisait pas particulièrement parti de mes objectifs. Mais comme un membre de ma famille l'avait fait quelques semaines auparavant, il devenait intolérable pour moi de pas l'avoir fait!  C'était aussi une occasion pour moi d'emprunter pour la première fois la route qui monte aux lacs d'Aubert et de Cap de Long.
J'ai donc redescendu la vallée de Rioumajou puis je suis remonté en direction des lacs. La route est plutôt sympa, avec un passage assez drôle où on enchaîne 6 virages en épingle sur à peine quelques centaines de mètre. À partir du lac d'Orédon, la route devient malheureusement payante. Par contre elle devient magnifique. Elle monte en direction du lac d'Aubert en offrant une jolie vue sur Orédon et sur le barrage de Cap de Long. Le soleil qui se levait tout juste donnait une couleur rouge vif aux sommets. Par contre, il y avait du monde partout... Les parkings étaient blindés de monde, il y avait des vans garés partout en bord de route! J'ai fini par atteindre le lac d'Aumar, puis je me suis enfin garé au parking d'Aubert.

La route des lacs de Néouvielle.




La pointe ensoleillée est le pic de Néouvielle ( 3091m).


Le lac d'Aumar ( 2200m).





Avant de commencer ma rando, j'ai d'abord attendu un peu qu'un collègue qui était en vacances dans le coin me rejoigne. On a ensuite démarrer ma rando. On d'abord traversé le barrage d'Aubert. Depuis celui-ci on pouvait voir l'aire de bivouac, c'était littéralement un camping... Il devait il y avoir au moins une centaine de tentes! Certaines avaient été obligées se mettre dans des endroits improbables à cause du manque de place. Je n'ai vraiment pas regretté d'avoir choisi la vallée de Rioumajou pour passer la nuit!
La rando s'est fait tranquillement. Il n'y avait pas difficulté majeur, si ce n'est un névé facilement contournable. Par contre, il y avait vraiment beaucoup de monde sur cette rando. La cheminée avant le sommet a été particulièrement pénible à monter / descendre à cause de cette foule. Après à peine quelques heures de marche, on a finalement atteint le sommet. Comme d'hab, magnifique! Il offre une vue imprenable sur les lacs de Néouveille!

Vue depuis le pic de Néouvielle sur le lac de Cap de Long ( 2170m).


La crête au premier plan est une voie d'alpinisme pour le pic de Néouvielle. Il y avait 2 personnes qui l'empruntaient quand on était sur le sommet. Le sommet en arrière plan au centre est le pic de Campbieil ( 3173m), celui un peu sur la droite est le pic Long ( 3192m).


Le cirque de Gavarnie en arrière plan.


Le massif du Vignemale.


Les lacs du vallon de la Glère.


Les lacs du vallon Det Coubouts. Le sommet en arrière plan est le pic du Midi de Bigorre ( 2876m).


Les lacs d'Aubert et Aumar.



On est ensuite vite redescendu. En chemin, on a fait un petit détour à la brèche de Chausenque. Une fois de retour à la voiture, mon collègue est reparti. Pour ma part, je suis resté une petite heure de plus pour me baigner dans le lac d'Aubert. En voyant la foule qu'il y avait autour du lac, il était bien sûr impensable pour moi de dormir à Néouvielle! Je suis donc reparti. Avant de redescendre dans la vallée de St Lary, j'ai fait un petit détour au lac de Cap de Long. La route est gratuite pour ce dernier. Je suis resté quelques dizaines de minutes à admirer la magnifique vue depuis le barrage puis je suis reparti. 

Vue depuis la brèche Chausenque ( 2790m).










Le lac de Cap de Long. Le sommet au centre est le pic de Néouvielle.


La route du barrage de Cap de Long.


Le lac d'Oredon ( 1875m).



Lorsque j'ai atteint la vallée de st Lary, j'hésitais encore un peu à soit retourner à Rioumajou, soit à continuer vers l'Espagne pour me rapprocher de la rando du lendemain. J'ai finalement choisi d'aller en Espagne. Sur la route, je me suis retrouvé bloqué derrière 2 camions espagnoles qui roulait à 2 à l'heure. Comme je n'avais pas envie de galérer pour les doubler, j'ai fait un petit détour à la station de Piau-Engaly. La route est belle et large, j'en ai donc profité pour arsouiller un peu! Je me suis arrêté sur les premiers parkings de la station pour prendre une petite pause. Durant ma pause, une 350Z est venue se garer à côté de moi et on a rapidement discuté.

Vue depuis la station de Piau-Engaly ( 1870m).





Je suis ensuite redescendu dans la vallée et j'ai emprunté le tunnel d'Aragnouet. J'avais repéré une petite aire dans la vallée de Pineta où il était peut-être possible de bivouaquer. Seulement lorsque j'ai atteint cette aire, je me suis rendu compte qu'elle était blindé de vans et de camping-car... J'ai donc décidé de continuer à remonter la vallée de Pineta dans l'espoir de trouver un lieu où passer la nuit. Sur la route, je me suis retrouvé bloqué dans un cortège de gens. C'était en fait les fête du bled du coin ( qui m'ont racketté au passage quelques piécettes!). J'ai finalement atteint le parking en bout de route. Je ne savais pas trop si je pouvais y dormir, le parking avait l'air payant mais ce n'était pas très clair... J'ai préféré faire demi-tour. J'étais obligé de redescendre par la même route et je prenais le risque de me faire racketter de nouveau... Mais j'avais un dernier espoir. Avant d'atteindre le parking, j'avais repéré une petite piste qui s'enfonçait dans les bois et qui avait l'air de rejoindre une clairière. J'ai donc rejoint cette piste et je me suis enfoncé dans les bois. Elle a finalement débouché sur un espace de bivouac très calme et désert, avec une jolie vue sur le fond de vallée de Pineta... Juste parfait! Je me suis donc installé et j'ai profité du calme!

La vallée de Pineta.

Jour3: Vallée de Pineta - Ermitage de San Victorian - Muro de Roda
Rando: Peña Montañesa

Pour cette journée, j'avais prévu de me rendre à la Peña Montañesa. C'est un sommet au pied des Pyrénées espagnoles. Pour s'y rendre, il faut prendre des toutes petites routes paumées jusqu'à l'ermitage de San Victorian, le point de départ de la rando.

La vallée de Cinca.





La rando s'annonçait physique! Depuis le parking, la Peña forme une immense falaise. La première partie de la rando est, comme je le pressentais, assez physique, avec 700m de dénivelé qui se monte à travers le maquis de manière brutale! Puis elle devient plus calme avant l'ascension finale. Je suis finalement arrivé au sommet moins de 3h après mon départ. La vue est magnifique, avec un point de vue incroyable sur le Mont Perdu au Nord et le lac de Mediano au Sud.





La Peña Montañesa ( 2294m).




Le lac de Mediano ( 500m).




Vue depuis la Peña Montañesa.




Le massif du Mont Perdu ( 3355m).




Le sommet de la Tuca ( 2268m).












Je suis rapidement redescendu. Lorsque je suis arrivé à la voiture, il n'était que 14h. Je ne voulais pas arrivé trop tôt à mon lieu de bivouac. Je me suis d'abord trouvé un endroit où garer la voiture à l'ombre et j'ai fait une petite sieste. Puis j'ai repris la route. Au détour de quelques virages sur une toute petite route, je me suis retrouvé à proximité d'un cours d'eau. Il faisait 35°C, j'avais transpiré comme un bœuf, une petite baignade ne pouvait pas me faire du mal! Je me suis donc arrêté une nouvelle fois pour une petite heure.
J'ai ensuite repris la route en direction du Sud. J'avais prévu d'aller bivouac au Muro de Roda, un ancien ermitage qui surplombe le lac de Mediano. J'étais un peu inquiet car j'avais peu d'infos sur la route qui y monte et les images satellites laissaient penser que c'était de la piste. Je craignais de me retrouver sur le même genre de chemin que pour le lac de Llauset. Au final, la route était goudronné jusqu'à l'ermitage. J'ai tranquillement patienté jusqu'au soir, le temps que les quelques promeneurs soient partis. Je me suis installé en dessous de l'ermitage, puis j'ai admiré le coucher de soleil depuis ce dernier.

Vue sur la Peña Montañesa depuis le Muro de Roda ( 1000m).


































Jour4: Muro de Roda - Gorges d'Añisclo - Dax
Rando: Gorges d'Añisclo

J'étais un peu claqué par les randos éprouvantes des 2 derniers jours... Et quand il s'est mis à pleuvoir durant la nuit, je me suis "Tant mieux, ça va me servir d'excuse pour faire juste une journée balade en voiture!". Seulement voilà, la pluie s'est arrêté à la seconde même où le réveil à sonner et à laisser place à un grand ciel dégagé... Donc pas le choix, j'allais devoir marcher!
Je suis redescendu dans la vallée et j'ai pris la direction d'Añisclo. J'avais vraiment adoré la petite route qui traverse ces gorges en Juillet dernier, je voulais absolument y repasser! Cette fois, je n'ai pas pris plein de photos, j'ai juste profité de ce décor grandiose!

Les gorges d'Añisclo.



Je me suis arrêté au parking des gorges pour continuer ma visite à pied cette fois-ci. Et j'avoue avoir été un peu déçu... Bien qu'il y ait quelques passages magnifiques, la majeur partie du sentier reste dans les bois, très loin des belles cascades qu'on entend sans jamais pouvoir les voir. Cela couplé avec ma grande flem... fatigue, j'ai vite été découragé! J'avais déjà marché 3h et il me restait encore 1-2h avant de pouvoir enfin sortir des bois. J'ai préféré prendre ma pause casse-croûte, puis de revenir sur mes pas. 
J'ai repris la voiture, puis j'ai entamé le long chemin du retour en passant par le col du Pourtalet ( encore un monde fou au Pourtalet et dans la vallée d'Ossau...).




























Bonne journée à tous!

Salut à tous!

Je vous partage ma dernière sortie avec la Skyline dans les Pyrénées. Niveau balade en voiture, pas grand chose malheureusement. Je suis parti très tôt de chez moi pour arriver au col des Tentes à Gavarnie vers 8h. La route était déserte donc je me suis fait un peu plaisir sur la montée du col. Par contre, le parking était déjà blindé! Niveau rando, c'est un poil plus intéressant puisque je me suis attaqué au 3ème sommet le plus haut des Pyrénées: le Mont Perdu. J'ai eu la chance d'avoir des conditions incroyables, si on excepte les températures très basses! 

Vue depuis la Brèche de Roland ( 2807m).


Le pic au fond est la Peña Montañesa ( 2295m) où j'étais il y a un mois. Le lac est le lac de Mediano.


Le spic au centre de la photo est le Mont Perdu ( 3355m).


Vue sur Gavarnie ( 1400m) depuis le col de la Cascade ( 2931m).




La montée finale du Mont Perdu.


Vue depuis le Mont perdu. Le lac est l'Helado ( 2988m) et le sommet au premier plan est le Cylindre du Marboré ( 3325m). Le massif avec le glacier est le Vignemale ( 3298m).


Le lac de Tuquerouye ( 2660m) avec son refuge au milieu de la brèche. On peut voir également la vallée d'Estaubé et le lac des Gloriettes ( 1650m).




Le vallée de Pineta. Le massif au loin est le massif des Posets / Maladeta.




Les gorges d'Añisclo à gauche et d'Ordesa à droite.

















Bonne journée à tous!

Salut à tous!

Pas beaucoup d'activité avec mes voitures ces 3 dernières semaines, je suis parti à l'aventure une fois de plus sur un nouveau GR: le GR R2. C'est ni plus ni moins que la traversée de l'île de la Réunion! Je sais bien que ça n'a aucun rapport avec le forum mais comme d'hab, j'aime bien vous partager quelques photos.

Jour1: St Denis - Parc Colorado

St Denis.




Vue sur les lumières de St Denis depuis le parc Colorado ( 660m).


Jour2: Parc Colorado - Gîte de la Roche Ecrite


Gorge de la rivière St Denis.




Jour3: Gîte de la Roche Ecrite - Dos d'âne.

Vue depuis le sommet de la Roche Ecrite ( 2276m).




Dos d'Âne ( 1000m).


Le cirque de Mafate.


Vue sur les lumières de la Possession depuis Dos d'Âne.


Jour4: Dos d'Âne - Îlet à Malheur bas.








Jour5: Îlet à Malheur - Îlet des Orangers.






La rivière des Galets.




L'Îlet des Lataniers ( 615m).






Jour6: Îlet des Orangers - Marla

Vue depuis la Brèche ( 1923m).


La cascade des 3 Roches ( 1225m).




Jour7: Marla - Roche Merveilleuse ( Cilaos).


Vue sur Marla et le cirque de Mafate depuis le col de Taïbit ( 2081m).








La rivière de Bras Rouge.


La cascade de Bras Rouge ( 900m).


Jour8: Roche Merveilleuse - Bourg Murat ( journée entière sous la pluie...).

Cilaos ( 1200m).




Cela ressemble à un torrent est pourtant, c'est bien le sentier...


Jour9: Bourg Murat - Nez de Boeuf.









Le sommet au centre de la photo est le Piton de la Neige ( 3070m).

Jour10: Nez de Boeuf - Piton de la Fournaise.







La route forestière 5 qui mène au Piton de la Fournaise.




Le rempart de la Rivière de l'Est.


La plaine des Sables ( 2250m).






Le Piton de la Fournaise ( 2600m).


Le cratère Dolomieu ( 300m de profond).




Jour11: Piton de la Fournaise - Basse-Vallée.













Le Cap Méchant.







Il nous aura fallu 11 jours de marche pour traversée l'île. Cela a été encore une fois une très belle aventure, avec des paysages à couper le souffler et de très belles rencontres. Après le GR, on a passé une douzaine de jours où on a encore l'occasion de randonner un peu!

Les cascades du Bras d'Anette.




Vue sur le cirque de Cilaos depuis la fenêtre des Makes ( 1587m).


Le bassin des Aigrettes ( 100m).


J'ai eu la chance de pouvoir monter au Piton des Neiges, qui est le toit de l'océan Indien. À la base, on devait le faire pendant le 8ème jour du GR. Mais la météo était tellement mauvaise qu'on a renoncé à s'y rendre. J'y suis donc retourné tout seul et j'ai bivouaqué au sommet pour profiter du coucher / lever de soleil.



Vue depuis le sommet du Piton des Neiges.



































Vue depuis le sommet du Maïdo ( 2205m).




Le cirque de Mafate depuis le Maïdo.


L'Anse des Cascades.



Ces quelques jours m'ont permis également de goûter aux routes réunionnaises ( 2500km parcourus en tout)! J'ai notamment pu faire le tour entier de l'île sur une journée ( 4h), emprunter la route des laves et monter sur des points de vue comme le Maïdo et la fenêtre des Makes par des petites routes forestières. Mais la plus incroyable de toutes est la route des 400 virages qui monte jusqu'au cirque de Cilaos! Sur cette route, il faut en permanence jouer avec le volant sur des petits virage en épingle très serrées, où on peut croiser à tout moment des bus, des autochtones qui n'hésitent pas à vous doubler sans visibilité et des touristes paumés qui se demandent qu'est-ce qu'ils foutent au milieu de cette enfer! Les paysages ne sont évidement pas en reste! 
Le gros point noir des routes réunionnaises sont les bouchons! Le moindre petit évènement sur les routes créent des bouchons immenses! Et des évènements, il y en a! Beaucoup de travaux également, il m'a fallu 2h de routes pour monter à Ciloas au lieu d'1h, je suis resté arrêté 30min sur un feu de chantier. Les bouchons sont tellement conséquents qu'il y a même une radio exprès pour les problème de circulation ( franchement, si vous allez là-bas, écoutez radio Free Dom... ça vaut le détour!!).

Du point de vue voiture, bah il y a de beau monde! Du fait des routes très étroites, il y a énormément de petites sportives comme des Golf et Polo GTI, des Fabia RS. J'ai du croiser au moins 5 ou 6 EP3 et quelques FN2 ( alors qu'en France, j'ai du en croiser peut-être une ou 2..). Mais le plus impressionnant, ce sont les Peugeots! Il y a des 106, 206, 306, des 208 et 308GTI partout, toutes modifiées avec plus ou moins bon goût! J'en ai vu pas mal avec l'échappement troué qui font un boucan de tous les diables!
J'ai quand même pu croiser quelques pépites comme une Supra MK4 suivi d'une MR2 à St Benoit. De nombreuses Impreza et une EVO 5-6 à Piton St Leu. Et une incroyable Celica GT-Four ST205 à St Pierre  ( conduite par une quinquagénaire)!  

Je suis maintenant de retour en métropole et j'ai pu retrouver mes 2 voitures. La Skyline était garée à l'abri, la Civic n'a pas eu cette chance. Il y avait une forte odeur d'humidité dans la Civic et vu la météo de ces dernières semaines, je n'ai pas été trop surpris...

Bonne journée à tous!