11-09-2023, 17:22:41
11-09-2023, 18:04:52
Merci!
Oui, enfin plus ou moins... J'habite dans ce coin ^^
Oui, enfin plus ou moins... J'habite dans ce coin ^^
11-09-2023, 18:09:27
Ok ok, je t'ai jamais croisé mais si tu la sort aussi souvent que moi, ma prélude c'est normal 🤣🤣
12-09-2023, 14:38:10
Je me sers de la Skyline tous les jours mais je ne vais pas souvent sur Dax.
Tu es sur Dax aussi du coup? Je surveillerai la prochaine fois que je serai dans Dax, au cas où que je croiserais une Prelude!
Tu es sur Dax aussi du coup? Je surveillerai la prochaine fois que je serai dans Dax, au cas où que je croiserais une Prelude!
12-09-2023, 19:09:13
Non non je suis plutôt côté Orthez moi...j'ai plusieurs véhicules donc j'ai plus de chance de te reconnaître si on ce croise car des Sky c'est sur il n'y en a pas 50 dans le coin...🤣
09-10-2023, 12:21:47
Bonjour à tous!
Après avoir trimballé un catback sur le siège passager sur plus de 3000km, je l'ai donc installé.
Et franchement, je ne regrette pas! Le bruit est presque inaudible jusqu'à 3000 tr/min, très calme. Puis de 3000 à 6000, il devient sportif, un son très similaire qu'avec le HKS mais moins bruyant. Après 6000, je ne sais pas trop, j'y vais pas souvent là-bas..
Niveau esthétique, c'est tellement plus beau! Je trouvais le silencieux HKS un peu vulgaire, trop tape à l'oeil. Et là avec le silencieux d'origine, c'est clairement plus ce que je recherchais. C'est plus simple, plus naturel!
Du coup, plutôt satisfait de mon investissement! Peut-être qu'à l'avenir, je changerai d'avis mais pour l'instant ça me convient.
Elle a aussi eu droit à une vidange d'huile moteur. Après les nombreux kilomètres dans les Alpes, je pense que c'était mérité! Je m'y suis attaqué une première fois mais impossible de dévisser le bouchon... La tête était complètement foirée, ça faisait déjà plusieurs vidanges que je me faisais chier pour l'enlever, je me disais à chaque fois qu'il fallait que j'en commande un sauf que j'oubliais. Cette fois-ci, j'ai dit stop, j'ai posé les outils, fermé le capot et j'ai attendu d'avoir un bouchon neuf pour faire la vidange.
Elle a passé le contrôle technique sans trop de problème, juste avec quelques remarques. Les remarques les plus chiantes sont au niveau des ceintures du siège conducteur et passager avant.. Elles sont un peu abîmées. Le contrôleur m'a dit que ça ne représentait pas un risque pour la sécurité pour l'instant mais que ça serait bien que je les change si je vend la voiture un jour. Bon je ne compte pas la vendre donc la question ne se pose pas, mais pour ma sécurité... J'ai essayé de chercher rapidement pour pouvoir les remplacer, ça ne va pas être simple et très cher!
Sinon, la 6ème année au volant de la R34 s'est achevée, voici les stats:
- km parcourus: 18 269 km
- Essence: 3594.06 euros
- Entretien / panne: 1867.59 euros
-Assurance: 1275.75 euros
TOTAL: 6737.4 euros, soit 561.45 euros / mois.
Je n'ai pas fait énormément de sortie depuis mon retour. J'ai fait une sortie au pic du Balaïtous. Je l'avais déjà fait l'année dernière et je m'étais promis de bivouaquer au sommet. J'ai donc profité d'un week-end parfaitement dégagé, avec une nouvelle lune afin de profiter au maximum du ciel étoilé pour y retourner.
J'ai profité d'être dans le coin pour aller faire un petit tour au col de l'Aubisque et du Soulor pour me rendre au point de départ de ma rando. J'avais choisi de partir assez tardivement. Il y avait de très fortes chaleurs de prévues, je ne voulais pas arriver trop tôt au sommet et rester en plein soleil à attendre la nuit. Cela a été à la fois une bonne et une mauvaise idée... Comme je suis arrivé que vers 10h au parking du Plaa d'Aste, l'endroit était complètement bondé. J'ai mis en tout 8h pour me rendre au sommet du Balaïtous! J'ai attaqué l'ascension finale avec beaucoup plus de sérénité que la première fois. Par contre sur la fin, après quasiment 2000m de dénivelé sous une chaleur écrasante, je commençais vraiment à être en souffrance. Il y avait également beaucoup de monde qui avait décidé de bivouaquer au sommet. Mais ça ne m'a pas empêché de largement profiter du coucher et du lever de soleil!
Vue sur le pic du Ger ( 2613m) depuis le col de l'Aubisque ( 1709m).
Le lac de Suyen ( 1546m).
Le lac de Batcrabère inférieur ( 2120m).
Le lac de Batcrabère supérieur ( 2180m).
Vue depuis la brèche de Ciseaux ( 2657m).
La Grande diagonale.
Vue sur la vallée d'Arrens et le lac du Tech ( 1210m) depuis le pic du Balaïtous ( 3144m).
Vue sur le massif du Vignemale ( 3298m).
Vue sur le pic du Midi d'Ossau ( 2884m).
La descente a évidement était beaucoup plus rapide. Sur le retour je suis repassé par le Soulor et je suis redescendu par le val d'Ouzom.
Le pic du Midi de Bigorre ( 2876m) qui cache le soleil.
L'ombre du Balaïtous.
Le val d'Ouzom.
Bonne journée à tous!
Après avoir trimballé un catback sur le siège passager sur plus de 3000km, je l'ai donc installé.
Et franchement, je ne regrette pas! Le bruit est presque inaudible jusqu'à 3000 tr/min, très calme. Puis de 3000 à 6000, il devient sportif, un son très similaire qu'avec le HKS mais moins bruyant. Après 6000, je ne sais pas trop, j'y vais pas souvent là-bas..
Niveau esthétique, c'est tellement plus beau! Je trouvais le silencieux HKS un peu vulgaire, trop tape à l'oeil. Et là avec le silencieux d'origine, c'est clairement plus ce que je recherchais. C'est plus simple, plus naturel!
Du coup, plutôt satisfait de mon investissement! Peut-être qu'à l'avenir, je changerai d'avis mais pour l'instant ça me convient.
Elle a aussi eu droit à une vidange d'huile moteur. Après les nombreux kilomètres dans les Alpes, je pense que c'était mérité! Je m'y suis attaqué une première fois mais impossible de dévisser le bouchon... La tête était complètement foirée, ça faisait déjà plusieurs vidanges que je me faisais chier pour l'enlever, je me disais à chaque fois qu'il fallait que j'en commande un sauf que j'oubliais. Cette fois-ci, j'ai dit stop, j'ai posé les outils, fermé le capot et j'ai attendu d'avoir un bouchon neuf pour faire la vidange.
Elle a passé le contrôle technique sans trop de problème, juste avec quelques remarques. Les remarques les plus chiantes sont au niveau des ceintures du siège conducteur et passager avant.. Elles sont un peu abîmées. Le contrôleur m'a dit que ça ne représentait pas un risque pour la sécurité pour l'instant mais que ça serait bien que je les change si je vend la voiture un jour. Bon je ne compte pas la vendre donc la question ne se pose pas, mais pour ma sécurité... J'ai essayé de chercher rapidement pour pouvoir les remplacer, ça ne va pas être simple et très cher!
Sinon, la 6ème année au volant de la R34 s'est achevée, voici les stats:
- km parcourus: 18 269 km
- Essence: 3594.06 euros
- Entretien / panne: 1867.59 euros
-Assurance: 1275.75 euros
TOTAL: 6737.4 euros, soit 561.45 euros / mois.
Je n'ai pas fait énormément de sortie depuis mon retour. J'ai fait une sortie au pic du Balaïtous. Je l'avais déjà fait l'année dernière et je m'étais promis de bivouaquer au sommet. J'ai donc profité d'un week-end parfaitement dégagé, avec une nouvelle lune afin de profiter au maximum du ciel étoilé pour y retourner.
J'ai profité d'être dans le coin pour aller faire un petit tour au col de l'Aubisque et du Soulor pour me rendre au point de départ de ma rando. J'avais choisi de partir assez tardivement. Il y avait de très fortes chaleurs de prévues, je ne voulais pas arriver trop tôt au sommet et rester en plein soleil à attendre la nuit. Cela a été à la fois une bonne et une mauvaise idée... Comme je suis arrivé que vers 10h au parking du Plaa d'Aste, l'endroit était complètement bondé. J'ai mis en tout 8h pour me rendre au sommet du Balaïtous! J'ai attaqué l'ascension finale avec beaucoup plus de sérénité que la première fois. Par contre sur la fin, après quasiment 2000m de dénivelé sous une chaleur écrasante, je commençais vraiment à être en souffrance. Il y avait également beaucoup de monde qui avait décidé de bivouaquer au sommet. Mais ça ne m'a pas empêché de largement profiter du coucher et du lever de soleil!
Vue sur le pic du Ger ( 2613m) depuis le col de l'Aubisque ( 1709m).
Le lac de Suyen ( 1546m).
Le lac de Batcrabère inférieur ( 2120m).
Le lac de Batcrabère supérieur ( 2180m).
Vue depuis la brèche de Ciseaux ( 2657m).
La Grande diagonale.
Vue sur la vallée d'Arrens et le lac du Tech ( 1210m) depuis le pic du Balaïtous ( 3144m).
Vue sur le massif du Vignemale ( 3298m).
Vue sur le pic du Midi d'Ossau ( 2884m).
La descente a évidement était beaucoup plus rapide. Sur le retour je suis repassé par le Soulor et je suis redescendu par le val d'Ouzom.
Le pic du Midi de Bigorre ( 2876m) qui cache le soleil.
L'ombre du Balaïtous.
Le val d'Ouzom.
Bonne journée à tous!
10-10-2023, 01:55:43
Super fun cette rando et sympas a voir ces lieux de montagnes, avec le chant des cylindres du levant, vu tes stats ta conso est soft, certes c'est un budget annuelle çà reste correct au vu du niveau de la voiture. Sans parlé du plaisir de conduite.
14-10-2023, 17:53:30
Merci!
Oui le budget annuel pique un peu, surtout quand je le rapporte au mois et que je m'en rends compte de la proportion qu'elle prend par rapport à mon salaire! J'essaye d'en profiter au maximum tant que je peux l'assumer.
Oui le budget annuel pique un peu, surtout quand je le rapporte au mois et que je m'en rends compte de la proportion qu'elle prend par rapport à mon salaire! J'essaye d'en profiter au maximum tant que je peux l'assumer.
14-10-2023, 20:39:17
Poufff en effet c'est un budget!
14-10-2023, 22:48:29
(14-10-2023, 17:53:30)Netarion a écrit : [ -> ]Merci!
Oui le budget annuel pique un peu, surtout quand je le rapporte au mois et que je m'en rends compte de la proportion qu'elle prend par rapport à mon salaire! J'essaye d'en profiter au maximum tant que je peux l'assumer.
C'est une question de point de vu combien te couterais l'entretien d'une voiture récente et sa décote, sans être dans cette gamme de voiture dans le meme cout d'achat, ta belle se bonifie et rajeuni avec les soins que tu lui apporte, sa valeur augmente.
16-10-2023, 14:57:33
Po
(14-10-2023, 22:48:29)Nexus a écrit : [ -> ]C'est une question de point de vu combien te couterais l'entretien d'une voiture récente et sa décote, sans être dans cette gamme de voiture dans le meme cout d'achat, ta belle se bonifie et rajeuni avec les soins que tu lui apporte, sa valeur augmente.Vu la période, la décote faut oublier. Les VO se vendent encore au prix du neuf.
02-11-2023, 19:32:48
Bonjour à tous!
Partie 1 / 4
Comme d'habitude depuis quelques années, je me suis réservé une semaine pour aller me balader en Ariège et en Haute-Garonne en Septembre. La plupart des randos que j'avais prévu étaient les mêmes que celles de l'année dernière ( je n'avais pas pu les faire à cause de la météo).
Jour1: Dax - Torla ( Aragon, Espagne).
Dax à Torla-Ordesa - Google Maps
Je suis donc parti un samedi matin en direction du parc d'Ordesa en Espagne dans un premier temps. J'ai d'abord traversé la frontière par le col du Pourtalet dans la vallée d'Ossau. Puis j'ai pris la direction du village de Torla où je me suis arrêté pour passer la nuit.
La vallée de Brousset.
Le lac de Lanuza ( 1260m).
Jour2: Torla - L'Hospital de Parzan, puis Parzan - St Lary-Soulan
Rando: La mine Luisa et le pic de Liena
Je suis parti très tôt le matin, j'avais une assez longue journée de prévu. Comme l'année dernière, j'ai emprunté la vallée de Rio pour rejoindre la vallée de Bielsa. J'ai ensuite remonté cette vallée et je me suis arrêté quasiment à la fin de celle-ci.
Le canyon d'Anisclo.
Le grand pic est la Pena Montanesa ( 2291m).
La rando que j'avais prévu est une rando que je voulais faire depuis longtemps! Le but était de me rendre à la mine Luisa. Cette mine à la particularité d'avoir son téléphérique encore en très bon état. Le câble est toujours sur les pylônes et les bennes sont toujours accrochées dessus. Le sentier pour y monter est l'ancien chemin muletier qui desservait les mines. Il servait également à l'entretien du téléphérique, le sentier longe ce dernier tout le long. Travaillant moi-même dans la maintenance industrielle, ça m'a amusé de me dire que je marchais sur le lieu de travail d'anciens confrères. Les conditions de travail n'était clairement pas les mêmes! Mais le cadre est nettement plus beau!!
Après un peu moins de 3h de montée, j'ai atteint la mine et je me suis posé à proximité de l'ancien poste électrique pour prendre ma pause casse-croûte.
Les mines du pic Liena:
Les mines du pic Liena sont un ensembles de mines qui ont été exploitées autour de la Sierra de Liena en Espagne. Les principales mines étaient les mines Luisa et Robert. On y extrayait du plomb et de l'argent. Il y avait également d'autres mines dans le cirque de Barrossa et la vallée de Bielsa autour du pic Liena: la mine Ruego, Mallo Ruego, Ana et celle du pic Mener ( fer). Il y avait également la mine de la Géla qui se situe en France, sur le versant Nord du cirque de Barrossa.
Les mines ont probablement été exploitées dès la protohistoire. Elles ont connu 2 grandes périodes d'exploitation, une première du milieu du 19ème siècle jusqu'à environ 1880; puis de 1912 à 1928.
Ces mines étaient difficiles d'accès, les premières villes espagnoles était à plus de 80 km. Durant la première période, Le "chemin des mines" a donc été creusé et aménagé dans la falaise au fond du cirque Barrossa, pour permettre d'acheminer à dos de mulets le minerai jusqu'en France en passant par le port de Barrossa. L'activité a certainement cessé suite à une rentabilité trop faible.
En 1912, un groupe d'investisseur français et belges ont créé la Société des mines de Parzan dans le but d'exploiter de nouveau les mines. Les sites sont nettement modernisés. Un complexe industriel est construit sur les ruines de l'ancien hospice de Parzan ( un ancien refuge où les voyageurs durant le Moyen-Âge pouvait faire une halte avant ou après de franchir les cols frontaliers). Ce site comprenait une laverie pour séparer les matières stériles des minerais, des logements, une centrale électrique et des ateliers. Des câbles reliant les mines à la laverie sont mis en place. Le chemin de muletier qui a probablement servi pour acheminer les matériaux de construction depuis la France est finalement abandonné. À la place, un immense câble est installé entre l'hospice de Parzan et les granges de Moudang en France. Les minerais étaient ensuite transportés par camion jusqu'au village d'Arreau, puis par train jusqu'à Bayonne ou Bordeaux pour être exportés. Bien que les mines n'étaient exploitées que d'Avril / Mai à Octobre / Novembre, la production pouvait aller de 6 000 à 13 000 tonnes de minerais par an. Dans les années 20, la chute des prix du plomb et de l'argent ont rendu les mines très peu rentable. Bien que l'arrivé de la perforation pneumatique a permis d'augmenter la production, l'exploitation est finalement arrêtée en 1928. Les installations seront toujours entretenues en vue d'une éventuelle reprise, mais la société est finalement mis en faillite. Les mines seront reprises en 1943 par une nouvelle société qui se contentera de faire des prospections.
En 1938, le complexe de Parzan a servi de quartier général pour la 43ème division de l'armée républicaine espagnole lors de la guerre civile contre l'armée franquiste. Le complexe sera quasiment entièrement détruit par les bombardements de l'aviation franquiste et italienne. Le chemin des mines a servi à faire passer d'abord une partie des 5000 civils qui ont fuis la guerre pour aller s'abriter en France. Puis il a été utilisé pour le repli de 7300 soldats républicains.
La station du téléphérique de la mine de Luisa au niveau de la laverie ( 1450m). C'était un câble Etcheverry monocâble.
La conduite d'eau forcée qui alimente la laverie.
Une amanite Tue-Mouche. À savoir une chose avec les champignons, ils sont tous comestibles... au moins une fois! En l'occurrence pour celui-ci, il faudrait en manger environ une quinzaine d'un coup pour qu'il soit mortel. Par contre, il est hallucinogène.
Un pylône du téléphérique.
Une benne du téléphérique, toujours accrochée au câble quasiment 100 ans après l'arrêt de l'exploitation. Certaines bennes sont encore remplies de minerais.
Un pylône penché sur le vide, retenu par un câble.
Les restes d'un pylône. Le téléphérique aurait été saboté en 1938 par un militant français pour isoler l'armée républicaine.
La mine de Luisa ( 2450m). On peut voir le poste électrique et les butes de stérile où se trouvent les galeries.
Le poste électrique.
Après avoir mangé et exploré un peu les lieux, j'ai continué mon ascension en direction du pic de Liena, que j'ai atteint en moins d'une heure. Après un petit détour au pic de la Punta de la Mota, je suis redescendu par le même itinéraire. J'ai finalement atteint la voiture vers 16h.
J'ai repris la route et j'ai rejoint la France en passant par le tunnel d'Aragnouet. Je voulais à la base faire un petit détour au lac de Cap de Long mais la nuit tombe assez vite et les réceptions des campings ferment assez tôt en cette saison. J'ai terminé ma journée à St Lary-Soulan.
La station supérieur du téléphérique.
La partie motrice du téléphérique. J'avais déjà expliqué le fonctionnement ( voir p13 post377). Je ne l'avais pas remarqué sur celui de Bentaillou, il y a 2 axes avec leurs pinions qui, je suppose, permettaient de pouvoir faire tourner à la main le câble en cas de panne du moteur d'appoint. À noter qu'il y a également une station intermédiaire qui permettait de faire changer la trajectoire du câble afin qu'il puisse atteindre la laverie. Celle-ci est cachée dans les arbres et je suis complètement passé à côté... Pas grave, juste une excuse pour y revenir!
La mine vue depuis la crête qui la surplombe ( 2546m).
Le port de Barrossa ou Barroude:
Avant que le tunnel d'Aragnouet ne soit construit, ce port et celui de Port-Vieux étaient les seuls points de passage entre la France et l'Espagne.
C'est par ces ports que transitaient le minerai, la main d'œuvre et le matériel. Durant les évènement de la Bolse de Bielsa, ce sont 5000 civils qui franchiront ces cols pour fuir la guerre civile entre le 3 et le 14 avril 1938, dans la neige et sans équipements. Ils ont été accueillis et nourris par les habitants des vallées. Rapidement, un élan humanitaire de la part des habitants des Hautes-Pyrénées s'est manifesté et des vivres et des vêtements ont été acheminés en urgence pour venir en aide aux réfugiés. En Mai, c'est au tour de plusieurs milliers de bêtes de passer la frontière. D'immenses troupeaux ont traversé la frontière pour ne pas être capturés ou détruits par l'armée franquiste. Pour aider l'armée républicaine, du ravitaillement a également transité entre Mai et Juin. Enfin le 14 et 15 Juin, 7300 soldats républicains se sont repliés de manière échelonnée et sous les bombardements par ces mêmes cols
Vue sur le cirque de Barrossa depuis le pic Liena ( 2604m). On peut voir le port ( col) de Barrossa ( au centre de la photo, 2534m). Le chemin des mines a été creusé dans cette falaise sombre. Il permettait de relier le port de Barrossa et les mines sur un sentier quasiment plat. Aujourd'hui, les murets ont disparu mais des chaînes ont été mises en place pour permettre sa traversée. Une rando que je compte bien faire un jour!
La vallée de Pineta et la Sierra de las Tucas. La mine Robert se situe sur ce versant herbeux du pic de Liena. Les galeries communiquaient avec celles de la mine Luisa.
Le massif du Mont Perdu. Le sommet enneigé est le Mont perdu ( 3335m), à sa droite le pic de Marboré ( 3248m).
La vallée de Bielsa depuis le pic de la Mota ( 2579m).
Voir des câbles aérien comme celui-ci à cette altitude parait complètement fou! Et pourtant, cela aurait pu être encore plus fou! En 1898, un ingénieur espagnol avait réfléchi à un câble reliant les mines du pic de Liena à Pierrefitte ( France), soit environ 40km et les crêtes de Troumouse avoisinant les 3000m d'altitude à traverser! Le projet a finalement été abandonné lorsque le chemin de fer est arrivé au village d'Arreau.
Le chariot tendeur du câble du téléphérique ( au niveau de la station de la laverie). Il n'est pas prêt de bouger!
Il ne reste que quelques vestiges de la laverie. Bien que les ruines sur cette photo soit à proximité de la laverie, il semble qu'il ne faisait pas partie du complexe.
Partie 1 / 4
Comme d'habitude depuis quelques années, je me suis réservé une semaine pour aller me balader en Ariège et en Haute-Garonne en Septembre. La plupart des randos que j'avais prévu étaient les mêmes que celles de l'année dernière ( je n'avais pas pu les faire à cause de la météo).
Jour1: Dax - Torla ( Aragon, Espagne).
Dax à Torla-Ordesa - Google Maps
Je suis donc parti un samedi matin en direction du parc d'Ordesa en Espagne dans un premier temps. J'ai d'abord traversé la frontière par le col du Pourtalet dans la vallée d'Ossau. Puis j'ai pris la direction du village de Torla où je me suis arrêté pour passer la nuit.
La vallée de Brousset.
Le lac de Lanuza ( 1260m).
Jour2: Torla - L'Hospital de Parzan, puis Parzan - St Lary-Soulan
Rando: La mine Luisa et le pic de Liena
Je suis parti très tôt le matin, j'avais une assez longue journée de prévu. Comme l'année dernière, j'ai emprunté la vallée de Rio pour rejoindre la vallée de Bielsa. J'ai ensuite remonté cette vallée et je me suis arrêté quasiment à la fin de celle-ci.
Le canyon d'Anisclo.
Le grand pic est la Pena Montanesa ( 2291m).
La rando que j'avais prévu est une rando que je voulais faire depuis longtemps! Le but était de me rendre à la mine Luisa. Cette mine à la particularité d'avoir son téléphérique encore en très bon état. Le câble est toujours sur les pylônes et les bennes sont toujours accrochées dessus. Le sentier pour y monter est l'ancien chemin muletier qui desservait les mines. Il servait également à l'entretien du téléphérique, le sentier longe ce dernier tout le long. Travaillant moi-même dans la maintenance industrielle, ça m'a amusé de me dire que je marchais sur le lieu de travail d'anciens confrères. Les conditions de travail n'était clairement pas les mêmes! Mais le cadre est nettement plus beau!!
Après un peu moins de 3h de montée, j'ai atteint la mine et je me suis posé à proximité de l'ancien poste électrique pour prendre ma pause casse-croûte.
Les mines du pic Liena:
Les mines du pic Liena sont un ensembles de mines qui ont été exploitées autour de la Sierra de Liena en Espagne. Les principales mines étaient les mines Luisa et Robert. On y extrayait du plomb et de l'argent. Il y avait également d'autres mines dans le cirque de Barrossa et la vallée de Bielsa autour du pic Liena: la mine Ruego, Mallo Ruego, Ana et celle du pic Mener ( fer). Il y avait également la mine de la Géla qui se situe en France, sur le versant Nord du cirque de Barrossa.
Les mines ont probablement été exploitées dès la protohistoire. Elles ont connu 2 grandes périodes d'exploitation, une première du milieu du 19ème siècle jusqu'à environ 1880; puis de 1912 à 1928.
Ces mines étaient difficiles d'accès, les premières villes espagnoles était à plus de 80 km. Durant la première période, Le "chemin des mines" a donc été creusé et aménagé dans la falaise au fond du cirque Barrossa, pour permettre d'acheminer à dos de mulets le minerai jusqu'en France en passant par le port de Barrossa. L'activité a certainement cessé suite à une rentabilité trop faible.
En 1912, un groupe d'investisseur français et belges ont créé la Société des mines de Parzan dans le but d'exploiter de nouveau les mines. Les sites sont nettement modernisés. Un complexe industriel est construit sur les ruines de l'ancien hospice de Parzan ( un ancien refuge où les voyageurs durant le Moyen-Âge pouvait faire une halte avant ou après de franchir les cols frontaliers). Ce site comprenait une laverie pour séparer les matières stériles des minerais, des logements, une centrale électrique et des ateliers. Des câbles reliant les mines à la laverie sont mis en place. Le chemin de muletier qui a probablement servi pour acheminer les matériaux de construction depuis la France est finalement abandonné. À la place, un immense câble est installé entre l'hospice de Parzan et les granges de Moudang en France. Les minerais étaient ensuite transportés par camion jusqu'au village d'Arreau, puis par train jusqu'à Bayonne ou Bordeaux pour être exportés. Bien que les mines n'étaient exploitées que d'Avril / Mai à Octobre / Novembre, la production pouvait aller de 6 000 à 13 000 tonnes de minerais par an. Dans les années 20, la chute des prix du plomb et de l'argent ont rendu les mines très peu rentable. Bien que l'arrivé de la perforation pneumatique a permis d'augmenter la production, l'exploitation est finalement arrêtée en 1928. Les installations seront toujours entretenues en vue d'une éventuelle reprise, mais la société est finalement mis en faillite. Les mines seront reprises en 1943 par une nouvelle société qui se contentera de faire des prospections.
En 1938, le complexe de Parzan a servi de quartier général pour la 43ème division de l'armée républicaine espagnole lors de la guerre civile contre l'armée franquiste. Le complexe sera quasiment entièrement détruit par les bombardements de l'aviation franquiste et italienne. Le chemin des mines a servi à faire passer d'abord une partie des 5000 civils qui ont fuis la guerre pour aller s'abriter en France. Puis il a été utilisé pour le repli de 7300 soldats républicains.
La station du téléphérique de la mine de Luisa au niveau de la laverie ( 1450m). C'était un câble Etcheverry monocâble.
La conduite d'eau forcée qui alimente la laverie.
Une amanite Tue-Mouche. À savoir une chose avec les champignons, ils sont tous comestibles... au moins une fois! En l'occurrence pour celui-ci, il faudrait en manger environ une quinzaine d'un coup pour qu'il soit mortel. Par contre, il est hallucinogène.
Un pylône du téléphérique.
Une benne du téléphérique, toujours accrochée au câble quasiment 100 ans après l'arrêt de l'exploitation. Certaines bennes sont encore remplies de minerais.
Un pylône penché sur le vide, retenu par un câble.
Les restes d'un pylône. Le téléphérique aurait été saboté en 1938 par un militant français pour isoler l'armée républicaine.
La mine de Luisa ( 2450m). On peut voir le poste électrique et les butes de stérile où se trouvent les galeries.
Le poste électrique.
Après avoir mangé et exploré un peu les lieux, j'ai continué mon ascension en direction du pic de Liena, que j'ai atteint en moins d'une heure. Après un petit détour au pic de la Punta de la Mota, je suis redescendu par le même itinéraire. J'ai finalement atteint la voiture vers 16h.
J'ai repris la route et j'ai rejoint la France en passant par le tunnel d'Aragnouet. Je voulais à la base faire un petit détour au lac de Cap de Long mais la nuit tombe assez vite et les réceptions des campings ferment assez tôt en cette saison. J'ai terminé ma journée à St Lary-Soulan.
La station supérieur du téléphérique.
La partie motrice du téléphérique. J'avais déjà expliqué le fonctionnement ( voir p13 post377). Je ne l'avais pas remarqué sur celui de Bentaillou, il y a 2 axes avec leurs pinions qui, je suppose, permettaient de pouvoir faire tourner à la main le câble en cas de panne du moteur d'appoint. À noter qu'il y a également une station intermédiaire qui permettait de faire changer la trajectoire du câble afin qu'il puisse atteindre la laverie. Celle-ci est cachée dans les arbres et je suis complètement passé à côté... Pas grave, juste une excuse pour y revenir!
La mine vue depuis la crête qui la surplombe ( 2546m).
Le port de Barrossa ou Barroude:
Avant que le tunnel d'Aragnouet ne soit construit, ce port et celui de Port-Vieux étaient les seuls points de passage entre la France et l'Espagne.
C'est par ces ports que transitaient le minerai, la main d'œuvre et le matériel. Durant les évènement de la Bolse de Bielsa, ce sont 5000 civils qui franchiront ces cols pour fuir la guerre civile entre le 3 et le 14 avril 1938, dans la neige et sans équipements. Ils ont été accueillis et nourris par les habitants des vallées. Rapidement, un élan humanitaire de la part des habitants des Hautes-Pyrénées s'est manifesté et des vivres et des vêtements ont été acheminés en urgence pour venir en aide aux réfugiés. En Mai, c'est au tour de plusieurs milliers de bêtes de passer la frontière. D'immenses troupeaux ont traversé la frontière pour ne pas être capturés ou détruits par l'armée franquiste. Pour aider l'armée républicaine, du ravitaillement a également transité entre Mai et Juin. Enfin le 14 et 15 Juin, 7300 soldats républicains se sont repliés de manière échelonnée et sous les bombardements par ces mêmes cols
Vue sur le cirque de Barrossa depuis le pic Liena ( 2604m). On peut voir le port ( col) de Barrossa ( au centre de la photo, 2534m). Le chemin des mines a été creusé dans cette falaise sombre. Il permettait de relier le port de Barrossa et les mines sur un sentier quasiment plat. Aujourd'hui, les murets ont disparu mais des chaînes ont été mises en place pour permettre sa traversée. Une rando que je compte bien faire un jour!
La vallée de Pineta et la Sierra de las Tucas. La mine Robert se situe sur ce versant herbeux du pic de Liena. Les galeries communiquaient avec celles de la mine Luisa.
Le massif du Mont Perdu. Le sommet enneigé est le Mont perdu ( 3335m), à sa droite le pic de Marboré ( 3248m).
La vallée de Bielsa depuis le pic de la Mota ( 2579m).
Voir des câbles aérien comme celui-ci à cette altitude parait complètement fou! Et pourtant, cela aurait pu être encore plus fou! En 1898, un ingénieur espagnol avait réfléchi à un câble reliant les mines du pic de Liena à Pierrefitte ( France), soit environ 40km et les crêtes de Troumouse avoisinant les 3000m d'altitude à traverser! Le projet a finalement été abandonné lorsque le chemin de fer est arrivé au village d'Arreau.
Le chariot tendeur du câble du téléphérique ( au niveau de la station de la laverie). Il n'est pas prêt de bouger!
Il ne reste que quelques vestiges de la laverie. Bien que les ruines sur cette photo soit à proximité de la laverie, il semble qu'il ne faisait pas partie du complexe.
02-11-2023, 19:33:10
Partie 2 / 4
Jour3: St Lary-Soulan - Gorges de Bourdalès, puis Gorges de Bourdalès - Bagnères de Luchon.
Rando: Cirque et mine des Crabioules.
10 Rte d'Autun, 65170 Saint-Lary-Soulan à D46A, 31110 Cazeaux-de-Larboust - Google Maps
J'ai démarré ma journée de sorte à être au col de l'Azet au lever du jour. Ce col est vraiment très beau et sa route est particulièrement intéressante pour arsouiller.
Vue sur St Lary Soulan depuis le col d'Azet ( 1585m).
La station de Val Louron et le col de Peyresourde ( 1568m) en arrière plan.
J'ai ensuite enchaîné avec le col de Peyresourde. En arrivant à Bagnères de Luchon, je suis parti en direction du Sud vers la station de Superbagnères, puis j'ai bifurqué sur une petite route menant aux gorges de Bourdalès.
J'ai attaqué tranquillement ma rando. Dès le départ, je suis tombé face à la très belle cascade d'Enfer. J'ai continué sur un petit sentier qui longe le torrent d'Enfer. La montée se fait au milieu de bois et de magnifiques cascades. J'ai ensuite atteint le Ru Enfer, c'est une immense entaille creusée dans la roche par le torrent. Après une petite pause, j'ai continué en direction du cirque des Crabioules. Le sentier devient beaucoup plus sauvage. Après 2h30 de marche, j'ai enfin atteint la mine des Crabioules.
La cascade d'Enfer ( 1261m).
Le Ru Enfer ( 1578m).
Le cirque des Crabioules.
La vallée du Lys. La station de Superbagnères ( 1790m) se situe sur la crête en face.
La mine des Crabioules:
Je n'ai trouvé que très peu d'infos sur ces mines. Elles ont été exploitées entre 1901 et 1920 et on y extrayait du zinc et du plomb. La laverie se situait là ou se trouve actuellement la centrale hydroélectrique de la cascade d'Enfer. Il y avait un système qui permettait de redescendre le minerai à la laverie par wagonnet ou par câble. Il aurait été démonté par les allemands durant l'occupation ( pourquoi ils ont fait une telle chose, ça je l'ignore).
Le baraquement des mines de Crabioules ( 2000m).
Après avoir pris ma pause casse-croûte, je suis redescendu par le même chemin. J'ai rejoint la voiture vers 14h30. Je suis vite reparti! Je devais rapidement rejoindre un camping quelques parts en Ariège avant que sa réception ne ferme. Seulement après avoir vérifié, il était en fait déjà trop tard... Comme j'avais le temps finalement, j'ai fait un détour à la station de Superbagnères. Cette station est sur un plateau qui offre une très belle vue sur le cirque des Crabioules et la vallée de Luchon.
Je suis ensuite redescendu et je me suis arrêté dans un camping de Bagnères de Luchon.
On peut voir le téléphérique en haut à gauche qui permet d'accéder à la station de pompage de Prat-long, liées à la centrale hydroélectrique du Portillon à la cascade d'Enfer.
Le gouffre d'Enfer ( environ 1350m).
Vue depuis la station de Superbagnères.
Vue sur le cirque des Crabioules.
Vue sur la vallée de Luchon.
Jour3: St Lary-Soulan - Gorges de Bourdalès, puis Gorges de Bourdalès - Bagnères de Luchon.
Rando: Cirque et mine des Crabioules.
10 Rte d'Autun, 65170 Saint-Lary-Soulan à D46A, 31110 Cazeaux-de-Larboust - Google Maps
J'ai démarré ma journée de sorte à être au col de l'Azet au lever du jour. Ce col est vraiment très beau et sa route est particulièrement intéressante pour arsouiller.
Vue sur St Lary Soulan depuis le col d'Azet ( 1585m).
La station de Val Louron et le col de Peyresourde ( 1568m) en arrière plan.
J'ai ensuite enchaîné avec le col de Peyresourde. En arrivant à Bagnères de Luchon, je suis parti en direction du Sud vers la station de Superbagnères, puis j'ai bifurqué sur une petite route menant aux gorges de Bourdalès.
J'ai attaqué tranquillement ma rando. Dès le départ, je suis tombé face à la très belle cascade d'Enfer. J'ai continué sur un petit sentier qui longe le torrent d'Enfer. La montée se fait au milieu de bois et de magnifiques cascades. J'ai ensuite atteint le Ru Enfer, c'est une immense entaille creusée dans la roche par le torrent. Après une petite pause, j'ai continué en direction du cirque des Crabioules. Le sentier devient beaucoup plus sauvage. Après 2h30 de marche, j'ai enfin atteint la mine des Crabioules.
La cascade d'Enfer ( 1261m).
Le Ru Enfer ( 1578m).
Le cirque des Crabioules.
La vallée du Lys. La station de Superbagnères ( 1790m) se situe sur la crête en face.
La mine des Crabioules:
Je n'ai trouvé que très peu d'infos sur ces mines. Elles ont été exploitées entre 1901 et 1920 et on y extrayait du zinc et du plomb. La laverie se situait là ou se trouve actuellement la centrale hydroélectrique de la cascade d'Enfer. Il y avait un système qui permettait de redescendre le minerai à la laverie par wagonnet ou par câble. Il aurait été démonté par les allemands durant l'occupation ( pourquoi ils ont fait une telle chose, ça je l'ignore).
Le baraquement des mines de Crabioules ( 2000m).
Après avoir pris ma pause casse-croûte, je suis redescendu par le même chemin. J'ai rejoint la voiture vers 14h30. Je suis vite reparti! Je devais rapidement rejoindre un camping quelques parts en Ariège avant que sa réception ne ferme. Seulement après avoir vérifié, il était en fait déjà trop tard... Comme j'avais le temps finalement, j'ai fait un détour à la station de Superbagnères. Cette station est sur un plateau qui offre une très belle vue sur le cirque des Crabioules et la vallée de Luchon.
Je suis ensuite redescendu et je me suis arrêté dans un camping de Bagnères de Luchon.
On peut voir le téléphérique en haut à gauche qui permet d'accéder à la station de pompage de Prat-long, liées à la centrale hydroélectrique du Portillon à la cascade d'Enfer.
Le gouffre d'Enfer ( environ 1350m).
Vue depuis la station de Superbagnères.
Vue sur le cirque des Crabioules.
Vue sur la vallée de Luchon.
02-11-2023, 19:33:27
Partie 3 / 4
Jour4: Bagnères de Luchon - Maison Valier, puis Maison Valier - Capoulet.
Rando: Mont Valier.
Camping Pradelongue, Bagnères-de-Luchon à Capoulet-et-Junac - Google Maps
La journée promettait d'être compliquée! Je devais faire les 2h de routes qui me séparaient du point de départ de ma rando, puis faire la rando ( estimé à 10h) et enfin me rendre à Auzat pour y trouver un camping. Je suis donc parti vers 4h en direction de l'Ariège. Je suis d'abord passé par le col de Menté où j'ai pu croiser au moins une vingtaine de cerfs et de biches. Puis j'ai passé le col du Portet d'Aspe. Je suis finalement arrivé vers 6h au point de départ.
Je me suis vite équipé et j'ai attaqué la rando. J'avais déjà essayé de faire ce pic l'année dernière mais j'ai été obligé d'abandonner à cause de la pluie. Son ascension est très rude, 2000m de montée sur 10km et sur un sentier très rocailleux ( imaginez un immense escalier avec que des marches irrégulières!). J'ai essayé de garder un très bon rythme, j'espérais atteindre le sommet avant midi grand max. Au final, j'ai réussi à atteindre à 10h30, en à peine 4h, ce qui représente un exploit pour moi. Et clairement, le panorama en valait le coup!
La cascade de Nerech ( 1348m).
Le lac Rond ( 1930m).
Vue depuis le col de Faustin ( 2551m).
Vue sur le lac Long ( 2150m) et sur le massif de l'Aneto au loin, le toit des Pyrénées ( 3404m) depuis le Mont Valier ( 2838m).
La face Est du Mont Valier est l'une des falaises la plus haute des Pyrénées: 1400m de vide! Au creux de ce vide, on trouve le glacier d'Arcouzan, l'un des derniers glaciers des Pyrénées françaises.
J'ai pris ma pause casse-croûte au sommet, puis je suis rapidement redescendu. J'ai rejoint la voiture après seulement 3h de marche. J'ai repris la route pour m'enfoncer un peu plus en territoire ariégeois. J'ai d'abord passé le magnifique col de la Core, puis ensuite le col d'Agnés et le port de Lers. Comme l'année dernière, tous les campings à Auzat étaient fermés, j'ai dû m'éloigner d'une dizaine de kilomètres pour en trouver un ouvert.
On peut voir le refuge des Estagnous ( 2222m).
Vue depuis le col de la Core ( 1395m).
Jour4: Bagnères de Luchon - Maison Valier, puis Maison Valier - Capoulet.
Rando: Mont Valier.
Camping Pradelongue, Bagnères-de-Luchon à Capoulet-et-Junac - Google Maps
La journée promettait d'être compliquée! Je devais faire les 2h de routes qui me séparaient du point de départ de ma rando, puis faire la rando ( estimé à 10h) et enfin me rendre à Auzat pour y trouver un camping. Je suis donc parti vers 4h en direction de l'Ariège. Je suis d'abord passé par le col de Menté où j'ai pu croiser au moins une vingtaine de cerfs et de biches. Puis j'ai passé le col du Portet d'Aspe. Je suis finalement arrivé vers 6h au point de départ.
Je me suis vite équipé et j'ai attaqué la rando. J'avais déjà essayé de faire ce pic l'année dernière mais j'ai été obligé d'abandonner à cause de la pluie. Son ascension est très rude, 2000m de montée sur 10km et sur un sentier très rocailleux ( imaginez un immense escalier avec que des marches irrégulières!). J'ai essayé de garder un très bon rythme, j'espérais atteindre le sommet avant midi grand max. Au final, j'ai réussi à atteindre à 10h30, en à peine 4h, ce qui représente un exploit pour moi. Et clairement, le panorama en valait le coup!
La cascade de Nerech ( 1348m).
Le lac Rond ( 1930m).
Vue depuis le col de Faustin ( 2551m).
Vue sur le lac Long ( 2150m) et sur le massif de l'Aneto au loin, le toit des Pyrénées ( 3404m) depuis le Mont Valier ( 2838m).
La face Est du Mont Valier est l'une des falaises la plus haute des Pyrénées: 1400m de vide! Au creux de ce vide, on trouve le glacier d'Arcouzan, l'un des derniers glaciers des Pyrénées françaises.
J'ai pris ma pause casse-croûte au sommet, puis je suis rapidement redescendu. J'ai rejoint la voiture après seulement 3h de marche. J'ai repris la route pour m'enfoncer un peu plus en territoire ariégeois. J'ai d'abord passé le magnifique col de la Core, puis ensuite le col d'Agnés et le port de Lers. Comme l'année dernière, tous les campings à Auzat étaient fermés, j'ai dû m'éloigner d'une dizaine de kilomètres pour en trouver un ouvert.
On peut voir le refuge des Estagnous ( 2222m).
Vue depuis le col de la Core ( 1395m).
02-11-2023, 19:33:42
Partie 4 / 4
Jour 5: Capoulet - Bagnères de Luchon.
Rando: je me suis échappé...
Capoulet-et-Junac à Bagnères-de-Luchon - Google Maps
J'étais complètement mort! La rando de la veille m'avait achevée! Normalement, je devais aller faire le pic du Montcalm. C'était à peu près les mêmes stats que le Mont Valier, sauf que cette fois-ci, j'allais bivouaquer dans la montagne et donc prendre mon gros sac... Je n'ai pas eu le courage... J'ai finalement choisi de prendre la journée pour me balader en Ariège. Je suis quand même allé au pied du Montcalm en allant me balader autour du lac de Soulcem. J'ai ensuite attaqué ma balade, au programme: la grotte de Niaux, le col de Port, le col et crête de Péguère. J'ai adoré ce dernier que j'avais déjà vu apparaître à plusieurs reprises sur le forum! Pour y monter, il faut prendre des toutes petites routes paumées. Une fois au col, on découvre un panorama magnifique sur les montagnes ariégeoises et une vue imprenable sur le Mont Valier. Une route permet ensuite de suivre la crête en direction de l'Ouest et enchaîne sur plusieurs petits cols. J'ai pris ma pause casse-croûte sur un de ces col. Après avoir repassé le col de la Core, j'ai fait un petit arrêt pour me balader à pied autour de l'étang de Bethmale. Avant de finir ma journée à Bagnères de Luchon, je devais faire un détour par le port de Balès. Malheureusement, j'étais un peu limite en essence, je me suis donc directement dirigé vers Bagnères.
Le lac de Soulcem ( 1600m).
Le barrage de Soulcem:
Sa construction a commencé en 1980 et s'est achevé en 1983. La route construite pour réaliser et desservir le barrage a permis d'envisager une liaison transfrontalière avec l'Andorre. Un tunnel devait relier le haut de la vallée de Soulcem à la station de Ordino Arcalis. Le tunnel a commencé à être creusé côté Andorre sur 200m. Côté français, une piste mène jusqu'au lieu où doit se trouver le tunnel mais la construction de celui-ci n'a jamais commencé. Le projet est aujourd'hui à l'abandon.
La grotte de Niaux ( 650m). Cette grotte a été occupée durant la préhistoire et renferme encore aujourd'hui un art pariétal très riche.
Vue depuis le col de Port ( 1249m).
Vue sur les Pyrénées ariégeoise depuis le col de Péguère ( 1376m).
La tour Lafont au col de Péguère.
Le Mont Valier au milieu des branches.
Vue sur les plaines depuis le col de Portel ( 1435m).
Le lac de Bethemale ( 1030m).
Jour 6: Bagnères de Luchon - Grange d'Astau, puis Grange d'Astau - Dax
Rando: Lac du Portillon.
Camping Pradelongue, Bagnères-de-Luchon à Dax - Google Maps
Pour cette dernière journée, j'avais choisi de me rendre au lac du Portillon en passant par celui d'Oô. Ces lacs sont très connus et sont des hauts lieux de randonnées. Pour éviter la foule, je me suis arrangé à partir un peu avant les premières lueurs du jour. L'ensemble de la rando se fait sur un ancien chemin muletier qui permettait de rejoindre les installations hydroélectriques des lacs. J'ai atteint avec un peu de mal le lac du Portillon après 3h30 de marche.
La cascade d'Oô ( 1750m).
Vue sur le pic de Tusse de Montarqué ( 2889m) depuis le col d'Espingo ( 1967m).
Le lac Saussat ( 1921m).
Le barrage et refuge de Portillon ( 2605m).
Le lac de Portillon.
Au lac du Portillon, un pécheur m'a montré ses prises: 2 belles truites arc-en-ciel.
Le pic Perdiguère ( 3222m).
Je suis redescendu par le même chemin. Sur le retour, la foule était bien présente! J'ai atteint la voiture vers 14h30, ça me laissait largement le temps de retourner à la maison sans devoir faire étape. Pour le retour, je suis passé par le col de Peyresourde, la Hourquette d'Ancizan et enfin le col du Tourmalet. Je suis finalement arrivé chez moi vers 20h.
Le barrage de Portillon:
Le barrage de Portillon a été construit en 1951. Il fait 205m de long et 22m de haut. Il permet d'alimenter la centrale hydroélectrique du lac d'Oô, mais également celle du Portillon à la cascade d'Enfer dans la vallée du Lys. L'eau est pompée par la station de pompage de Prat-longne via une immense cavité creusée dans la montagne.
Le lac d'Espingo ( 1883m).
Le lac d'Oô ( 1500m).
La vallée d'Aure ( St Lary-Soulan).
Vue sur le pic du Midi de Bigorre ( 2876m) depuis la Hourquette d'Ancizan ( 1556m).
Vue sur la vallée de Bastan depuis le col du Tourmalet ( 2115m).
Bonne journée!
Jour 5: Capoulet - Bagnères de Luchon.
Rando: je me suis échappé...
Capoulet-et-Junac à Bagnères-de-Luchon - Google Maps
J'étais complètement mort! La rando de la veille m'avait achevée! Normalement, je devais aller faire le pic du Montcalm. C'était à peu près les mêmes stats que le Mont Valier, sauf que cette fois-ci, j'allais bivouaquer dans la montagne et donc prendre mon gros sac... Je n'ai pas eu le courage... J'ai finalement choisi de prendre la journée pour me balader en Ariège. Je suis quand même allé au pied du Montcalm en allant me balader autour du lac de Soulcem. J'ai ensuite attaqué ma balade, au programme: la grotte de Niaux, le col de Port, le col et crête de Péguère. J'ai adoré ce dernier que j'avais déjà vu apparaître à plusieurs reprises sur le forum! Pour y monter, il faut prendre des toutes petites routes paumées. Une fois au col, on découvre un panorama magnifique sur les montagnes ariégeoises et une vue imprenable sur le Mont Valier. Une route permet ensuite de suivre la crête en direction de l'Ouest et enchaîne sur plusieurs petits cols. J'ai pris ma pause casse-croûte sur un de ces col. Après avoir repassé le col de la Core, j'ai fait un petit arrêt pour me balader à pied autour de l'étang de Bethmale. Avant de finir ma journée à Bagnères de Luchon, je devais faire un détour par le port de Balès. Malheureusement, j'étais un peu limite en essence, je me suis donc directement dirigé vers Bagnères.
Le lac de Soulcem ( 1600m).
Le barrage de Soulcem:
Sa construction a commencé en 1980 et s'est achevé en 1983. La route construite pour réaliser et desservir le barrage a permis d'envisager une liaison transfrontalière avec l'Andorre. Un tunnel devait relier le haut de la vallée de Soulcem à la station de Ordino Arcalis. Le tunnel a commencé à être creusé côté Andorre sur 200m. Côté français, une piste mène jusqu'au lieu où doit se trouver le tunnel mais la construction de celui-ci n'a jamais commencé. Le projet est aujourd'hui à l'abandon.
La grotte de Niaux ( 650m). Cette grotte a été occupée durant la préhistoire et renferme encore aujourd'hui un art pariétal très riche.
Vue depuis le col de Port ( 1249m).
Vue sur les Pyrénées ariégeoise depuis le col de Péguère ( 1376m).
La tour Lafont au col de Péguère.
Le Mont Valier au milieu des branches.
Vue sur les plaines depuis le col de Portel ( 1435m).
Le lac de Bethemale ( 1030m).
Jour 6: Bagnères de Luchon - Grange d'Astau, puis Grange d'Astau - Dax
Rando: Lac du Portillon.
Camping Pradelongue, Bagnères-de-Luchon à Dax - Google Maps
Pour cette dernière journée, j'avais choisi de me rendre au lac du Portillon en passant par celui d'Oô. Ces lacs sont très connus et sont des hauts lieux de randonnées. Pour éviter la foule, je me suis arrangé à partir un peu avant les premières lueurs du jour. L'ensemble de la rando se fait sur un ancien chemin muletier qui permettait de rejoindre les installations hydroélectriques des lacs. J'ai atteint avec un peu de mal le lac du Portillon après 3h30 de marche.
La cascade d'Oô ( 1750m).
Vue sur le pic de Tusse de Montarqué ( 2889m) depuis le col d'Espingo ( 1967m).
Le lac Saussat ( 1921m).
Le barrage et refuge de Portillon ( 2605m).
Le lac de Portillon.
Au lac du Portillon, un pécheur m'a montré ses prises: 2 belles truites arc-en-ciel.
Le pic Perdiguère ( 3222m).
Je suis redescendu par le même chemin. Sur le retour, la foule était bien présente! J'ai atteint la voiture vers 14h30, ça me laissait largement le temps de retourner à la maison sans devoir faire étape. Pour le retour, je suis passé par le col de Peyresourde, la Hourquette d'Ancizan et enfin le col du Tourmalet. Je suis finalement arrivé chez moi vers 20h.
Le barrage de Portillon:
Le barrage de Portillon a été construit en 1951. Il fait 205m de long et 22m de haut. Il permet d'alimenter la centrale hydroélectrique du lac d'Oô, mais également celle du Portillon à la cascade d'Enfer dans la vallée du Lys. L'eau est pompée par la station de pompage de Prat-longne via une immense cavité creusée dans la montagne.
Le lac d'Espingo ( 1883m).
Le lac d'Oô ( 1500m).
La vallée d'Aure ( St Lary-Soulan).
Vue sur le pic du Midi de Bigorre ( 2876m) depuis la Hourquette d'Ancizan ( 1556m).
Vue sur la vallée de Bastan depuis le col du Tourmalet ( 2115m).
Bonne journée!
03-11-2023, 11:27:07
raaa la truite argenté, souvenirs avec mon Oncle, un des pecheurs plus connus de Bosnie ^^
14-12-2023, 17:17:16
Salut à tous!
Merci Boyou de me confirmer pour l'espèce du poisson, j'avoue que je n'étais pas sûr de moi sur ce coup!
Bon pas grand chose de nouveau sur la 34, je l'utilise peu en ce moment, je privilégie la Civic.
J'ai quand même fait quelques sorties dans les Pyrénées. Je ne m'y attarde pas trop, mais comme d'hab, je vous partage les photos.
Boucle autour des lacs d'Anglas et d'Uzious. On devait faire le pic d'Arre Sourins mais la météo très mauvaise nous en a empêchés.
La petite vallée de Valentin.
Vue sur le lac d'Anglas ( 2060m) depuis une galerie des mine d'Anglas ( pour l'histoire de la mine, voir P13 Post369).
Vue sur la crête des Taillades Blanques et le Grand Gabizos ( 2692m) depuis un pic sans nom.
Le lac du Lavedan ( 2179m).
Vue sur la Hourquette d'Arre ( 2465m) depuis le col d'Uzious ( 2236m).
Pic d'Otsogorrigagnia depuis l'auberge de Logibar. Petite balade assez tranquille qui présentait quand même des difficultés pour s'orienter. On a emprunté des vieux sentiers très peu utilisés mais on s'en est sorti sans problème au final. J'ai profité de passer le matin par Iraty pour aller admirer le lever de soleil.
Vue sur le pic d'Orhy ( 2017m) depuis le pic d'Otsogorrigagnia ( 1923m).
La pointe au centre de la photo est le pic d'Anie ( 2504m).
Le pic d'Etxekortea et la source de la Bidouze. Rando très difficile pour s'orienter également, avec beaucoup de passage en hors sentier sur un terrain très humide. Mais au final, j'ai encore une fois très bien géré la carte.
Vue depuis le pic d'Etxekortea ( 1204m).
Le pic d'Anie au loin.
La source de la Bidouze ( 650m). L'eau sort littéralement de la montagne!
Et la dernière, la plus intéressante. Avec un membre de ma famille, on est allé faire une boucle dans le canyon d'Ordesa. Ce canyon que beaucoup considèrent comme le lieu le plus beau des Pyrénées est absolument magnifique avec les couleurs automnales. Par contre, c'est loooooiiiinn... 9h de route en tout et 9h de rando, Je vous laisse faire le calcul et vous rendre compte de la proportion que ça prend sur une journée! Mais ça en valait la peine!
Le Rio Arazas.
Le pic à gauche est le Mont Perdu ( 3335m) et celui de droite le pic d'Anisclo ( 3257m).
Vue depuis le refuge de Goriz ( 2200m).
Le pic à gauche du Mont Perdu est le Cylindre de Marboré ( 3325m).
Les pics enneigés au loin sont le pic d'Otal ( 2709m) et la Tendenera ( 2853m).
Vue sur la Brèche de Roland ( 2807m), le Doigt de la Brèche ( 2909m) et le Casque ( 3006m).
Vue depuis le Mirador de Calcilarruego ( 1970m).
Bonne journée à tous!
Merci Boyou de me confirmer pour l'espèce du poisson, j'avoue que je n'étais pas sûr de moi sur ce coup!
Bon pas grand chose de nouveau sur la 34, je l'utilise peu en ce moment, je privilégie la Civic.
J'ai quand même fait quelques sorties dans les Pyrénées. Je ne m'y attarde pas trop, mais comme d'hab, je vous partage les photos.
Boucle autour des lacs d'Anglas et d'Uzious. On devait faire le pic d'Arre Sourins mais la météo très mauvaise nous en a empêchés.
La petite vallée de Valentin.
Vue sur le lac d'Anglas ( 2060m) depuis une galerie des mine d'Anglas ( pour l'histoire de la mine, voir P13 Post369).
Vue sur la crête des Taillades Blanques et le Grand Gabizos ( 2692m) depuis un pic sans nom.
Le lac du Lavedan ( 2179m).
Vue sur la Hourquette d'Arre ( 2465m) depuis le col d'Uzious ( 2236m).
Pic d'Otsogorrigagnia depuis l'auberge de Logibar. Petite balade assez tranquille qui présentait quand même des difficultés pour s'orienter. On a emprunté des vieux sentiers très peu utilisés mais on s'en est sorti sans problème au final. J'ai profité de passer le matin par Iraty pour aller admirer le lever de soleil.
Vue sur le pic d'Orhy ( 2017m) depuis le pic d'Otsogorrigagnia ( 1923m).
La pointe au centre de la photo est le pic d'Anie ( 2504m).
Le pic d'Etxekortea et la source de la Bidouze. Rando très difficile pour s'orienter également, avec beaucoup de passage en hors sentier sur un terrain très humide. Mais au final, j'ai encore une fois très bien géré la carte.
Vue depuis le pic d'Etxekortea ( 1204m).
Le pic d'Anie au loin.
La source de la Bidouze ( 650m). L'eau sort littéralement de la montagne!
Et la dernière, la plus intéressante. Avec un membre de ma famille, on est allé faire une boucle dans le canyon d'Ordesa. Ce canyon que beaucoup considèrent comme le lieu le plus beau des Pyrénées est absolument magnifique avec les couleurs automnales. Par contre, c'est loooooiiiinn... 9h de route en tout et 9h de rando, Je vous laisse faire le calcul et vous rendre compte de la proportion que ça prend sur une journée! Mais ça en valait la peine!
Le Rio Arazas.
Le pic à gauche est le Mont Perdu ( 3335m) et celui de droite le pic d'Anisclo ( 3257m).
Vue depuis le refuge de Goriz ( 2200m).
Le pic à gauche du Mont Perdu est le Cylindre de Marboré ( 3325m).
Les pics enneigés au loin sont le pic d'Otal ( 2709m) et la Tendenera ( 2853m).
Vue sur la Brèche de Roland ( 2807m), le Doigt de la Brèche ( 2909m) et le Casque ( 3006m).
Vue depuis le Mirador de Calcilarruego ( 1970m).
Bonne journée à tous!
15-12-2023, 12:54:51
tu vois tu m'as mis le doute, et tu avais raison : c'est bien une truite arc en ciel
17-12-2023, 20:26:23
03-04-2024, 18:24:06
Bonjour à tous!
Déjà un petit moment que je n'avais rien posté... Je n'ai pas fait beaucoup de sorties durant tout l'hiver, beaucoup de travail, les jours de beau temps qui se goupillent mal avec mes jours de repos... Bref tout plein d'excuses pour ne pas dire que j'ai eu la flemme!
J'ai fait quelques bricoles sur la 34 en attendant. J'ai commencé par changer la sonde de pression d'huile. Cela faisait déjà plusieurs années que le mano m'indiquait un peu tout et n'importe quoi. Il semblait fonctionner normalement à froid puis à chaud, la pression chutait complètement et les valeurs étaient différentes un jour sur l'autre... J'ai dû emprunter un pont pour la remplacer. Il a fallu bien forcer pour sortir l'ancienne mais ça va, ça a été relativement pas trop galère. Maintenant le mano m'affiche toujours la même chose. Je suis à 3 bars au ralenti, 4 bars en régime de croisière et ça monte à 5-6 bars lorsque j'accélère un peu plus.
J'ai également remplacé le plastique et le soufflet du levier de vitesse. Le plastique devait avoir un revêtement alu, celui-ci avait du se décoller et à la place, j'avais juste une espèce de décoloration dégueu. Le soufflet quant à lui était déchiré au niveau des fixations. Quitte à démonter le plastique, j'en ai profité pour remplacer les pièces qui permettent le mouvement du levier.
Le levier de vitesse et son ensemble de pièces. En neuf, j'avais le soufflet de la rotule ( le vieux était déchiré), le joint métal, le corps de la rotule et la butée en bout du levier. Chose curieuse, il y a 2 circlips, le grand maintient le corps de la rotule. Par contre, le petit n'a pas de gorge où se mettre, il sert juste de rondelle de calage.
Plus qu'à attendre que le plastique prenne la même couleur noir-crasse-poussière que les autres!
J'avais lu que ces pièces pouvaient s'user à la longue. Pour ma part, en dehors du soufflet, elles n'étaient pas trop usées. Il y avait juste la butée en bout du levier qui avait un peu perdu en diamètre. Je trouve que le passage des vitesses est un peu plus facile maintenant. Mais bon, le vrai problème de fond est les synchros qui sont probablement bien fatiguées...
Ensuite, j'ai remplacé les 4 silentblocs du radiateur. Ils en avaient sacrément besoin!
J'ai démonté le parechoc une fois de plus pour les remplacer, avec ses 2 vis bien horrible à enlever sur le côté, prises dans un espace large de 2cm entre le parechoc et l'aile. Il faut une rallonge de 30cm pour aller les chercher. Et évidement pour les remettre, et ben tu peux aller t'assoir sur un cactus mon rondoudou parce que ces 2 vis, c'est la mort à remettre!!
J'en ai profité également pour démonter mon phare AVG car l'humidité rentre à l'intérieur.... J'ai contrôlé les joints des ampoules, j'ai essayé d'immerger dans de l'eau toute la vitre et son joint en espérant voir de l'air sortir ou inversement de l'eau rentrée mais je n'ai rien constaté... Je l'ai remonté tel quel. Cela me fait bien chier, ces phares sont magnifiques! L'humidité à l'intérieur, ça casse un peu tout! Et évidement, un phare, même d'occasion, coûte plus cher que moi...
Et enfin, j'avais la serrure du coffre qui ne tenait plus dans son logement. J'ai démonté l'habillage du coffre pour voir comment c'était fixé mais j'ai pas réussi à comprendre. J'ai retrouvé les plans et la référence pour voir si il me manquait pas une pièce mais visiblement non.. Bon ben, ça m'a soulé, ça a fini collé sur la malle!
Voilà voilà, la partie bricolage, c'est fini! Ceux et celles qui ne sont pas intéressés par les montagnes peuvent changer de chaîne!
J'ai quand même réussi à me motiver pour faire quelques sorties dans les Pyrénées.
Fin décembre, je suis allé faire un tour au Mailh Massibé. C'est un pic entre la vallée d'Aspe et d'Ossau. Pour m'y rendre, je suis parti du plateau du Bénou. La neige était présente aux alentours des 1750m. Tant que la neige était exposée au soleil, il n'y avait aucun soucis. Par contre, les derniers 50m pour atteindre le sommet sont sur la face Est et donc à l'ombre. La neige à l'ombre était devenue extrêmement dur et glissante. J'ai été contraint d'abandonner l'ascension. J'ai ensuite eu le même soucis pour retourner à la voiture.
Le plateau du Bénou ( 880m).
Le Mailh Massibé est le sommet à droite ( 1973). Le sommet au centre est le pic Montagnon ( 1973m).
Le sommet au centre est le pic d'Anie ( 2504m).
La ville de Pau ( en haut à gauche).
Et lundi dernier, après plusieurs mois sans randos, j'ai choisi d'aller faire une rando au pic d'Artzamendi pour reprendre en douceur. C'est une petite rando mais j'avais besoin de la faire car je suis entrain de préparer une éventuelle traversée des Pyrénées à pied avec un membre de ma famille en 2025 ( alors que j'avais dit "plus jamais" lorsque je l'avais fait en 2019). Je ne veux pas suivre le GR10 comme la dernière fois, mais plutôt me faire un tracé sur mesure. Cela implique de passer par des endroits où il y a très peu de topo ou d'info. Le mieux dans ces cas-là, c'est d'aller voir directement sur place! Là en l'occurrence, le but était de confirmer la présence d'une passerelle au dessus du gave d'Erreka au Sud de l'Artzamendi ( ce que j'ai pu confirmer dès le départ de la rando).
Ensuite, pour la rando en elle-même, je suis déjà allé plusieurs fois à ce sommet, donc je savais à quoi m'attendre. Mais j'ai choisi de faire une boucle sur son versant Sud et je dois dire que j'ai été agréablement surpris! Ce versant est très sauvage, avec des grandes falaises, des torrents et des belles cascades! Une vrai merveille!
La nature est incroyable!
Vue sur le village de Bidarray ( 80m) depuis un sommet sans nom ( 675m).
La 34 est garée au dessus de la ferme blanche en bas à droite ( 290m).
Au centre, le col de Mehatze ( 716m). À droite, le pic d'Artzamendi ( 924m) avec son radar pour l'aviation civile.
Le Pays Basque, Bayonne et l'Océan Atlantique vu depuis le pic d'Artzamendi.
Le pic de la Rhune ( 900m).
La cascade de Meatseko Erreka ( 550m).
Le gave d'Erreka depuis la passerelle que je recherchais ( 150m).
Bonne journée à tous!
Déjà un petit moment que je n'avais rien posté... Je n'ai pas fait beaucoup de sorties durant tout l'hiver, beaucoup de travail, les jours de beau temps qui se goupillent mal avec mes jours de repos... Bref tout plein d'excuses pour ne pas dire que j'ai eu la flemme!
J'ai fait quelques bricoles sur la 34 en attendant. J'ai commencé par changer la sonde de pression d'huile. Cela faisait déjà plusieurs années que le mano m'indiquait un peu tout et n'importe quoi. Il semblait fonctionner normalement à froid puis à chaud, la pression chutait complètement et les valeurs étaient différentes un jour sur l'autre... J'ai dû emprunter un pont pour la remplacer. Il a fallu bien forcer pour sortir l'ancienne mais ça va, ça a été relativement pas trop galère. Maintenant le mano m'affiche toujours la même chose. Je suis à 3 bars au ralenti, 4 bars en régime de croisière et ça monte à 5-6 bars lorsque j'accélère un peu plus.
J'ai également remplacé le plastique et le soufflet du levier de vitesse. Le plastique devait avoir un revêtement alu, celui-ci avait du se décoller et à la place, j'avais juste une espèce de décoloration dégueu. Le soufflet quant à lui était déchiré au niveau des fixations. Quitte à démonter le plastique, j'en ai profité pour remplacer les pièces qui permettent le mouvement du levier.
Le levier de vitesse et son ensemble de pièces. En neuf, j'avais le soufflet de la rotule ( le vieux était déchiré), le joint métal, le corps de la rotule et la butée en bout du levier. Chose curieuse, il y a 2 circlips, le grand maintient le corps de la rotule. Par contre, le petit n'a pas de gorge où se mettre, il sert juste de rondelle de calage.
Plus qu'à attendre que le plastique prenne la même couleur noir-crasse-poussière que les autres!
J'avais lu que ces pièces pouvaient s'user à la longue. Pour ma part, en dehors du soufflet, elles n'étaient pas trop usées. Il y avait juste la butée en bout du levier qui avait un peu perdu en diamètre. Je trouve que le passage des vitesses est un peu plus facile maintenant. Mais bon, le vrai problème de fond est les synchros qui sont probablement bien fatiguées...
Ensuite, j'ai remplacé les 4 silentblocs du radiateur. Ils en avaient sacrément besoin!
J'ai démonté le parechoc une fois de plus pour les remplacer, avec ses 2 vis bien horrible à enlever sur le côté, prises dans un espace large de 2cm entre le parechoc et l'aile. Il faut une rallonge de 30cm pour aller les chercher. Et évidement pour les remettre, et ben tu peux aller t'assoir sur un cactus mon rondoudou parce que ces 2 vis, c'est la mort à remettre!!
J'en ai profité également pour démonter mon phare AVG car l'humidité rentre à l'intérieur.... J'ai contrôlé les joints des ampoules, j'ai essayé d'immerger dans de l'eau toute la vitre et son joint en espérant voir de l'air sortir ou inversement de l'eau rentrée mais je n'ai rien constaté... Je l'ai remonté tel quel. Cela me fait bien chier, ces phares sont magnifiques! L'humidité à l'intérieur, ça casse un peu tout! Et évidement, un phare, même d'occasion, coûte plus cher que moi...
Et enfin, j'avais la serrure du coffre qui ne tenait plus dans son logement. J'ai démonté l'habillage du coffre pour voir comment c'était fixé mais j'ai pas réussi à comprendre. J'ai retrouvé les plans et la référence pour voir si il me manquait pas une pièce mais visiblement non.. Bon ben, ça m'a soulé, ça a fini collé sur la malle!
Voilà voilà, la partie bricolage, c'est fini! Ceux et celles qui ne sont pas intéressés par les montagnes peuvent changer de chaîne!
J'ai quand même réussi à me motiver pour faire quelques sorties dans les Pyrénées.
Fin décembre, je suis allé faire un tour au Mailh Massibé. C'est un pic entre la vallée d'Aspe et d'Ossau. Pour m'y rendre, je suis parti du plateau du Bénou. La neige était présente aux alentours des 1750m. Tant que la neige était exposée au soleil, il n'y avait aucun soucis. Par contre, les derniers 50m pour atteindre le sommet sont sur la face Est et donc à l'ombre. La neige à l'ombre était devenue extrêmement dur et glissante. J'ai été contraint d'abandonner l'ascension. J'ai ensuite eu le même soucis pour retourner à la voiture.
Le plateau du Bénou ( 880m).
Le Mailh Massibé est le sommet à droite ( 1973). Le sommet au centre est le pic Montagnon ( 1973m).
Le sommet au centre est le pic d'Anie ( 2504m).
La ville de Pau ( en haut à gauche).
Et lundi dernier, après plusieurs mois sans randos, j'ai choisi d'aller faire une rando au pic d'Artzamendi pour reprendre en douceur. C'est une petite rando mais j'avais besoin de la faire car je suis entrain de préparer une éventuelle traversée des Pyrénées à pied avec un membre de ma famille en 2025 ( alors que j'avais dit "plus jamais" lorsque je l'avais fait en 2019). Je ne veux pas suivre le GR10 comme la dernière fois, mais plutôt me faire un tracé sur mesure. Cela implique de passer par des endroits où il y a très peu de topo ou d'info. Le mieux dans ces cas-là, c'est d'aller voir directement sur place! Là en l'occurrence, le but était de confirmer la présence d'une passerelle au dessus du gave d'Erreka au Sud de l'Artzamendi ( ce que j'ai pu confirmer dès le départ de la rando).
Ensuite, pour la rando en elle-même, je suis déjà allé plusieurs fois à ce sommet, donc je savais à quoi m'attendre. Mais j'ai choisi de faire une boucle sur son versant Sud et je dois dire que j'ai été agréablement surpris! Ce versant est très sauvage, avec des grandes falaises, des torrents et des belles cascades! Une vrai merveille!
La nature est incroyable!
Vue sur le village de Bidarray ( 80m) depuis un sommet sans nom ( 675m).
La 34 est garée au dessus de la ferme blanche en bas à droite ( 290m).
Au centre, le col de Mehatze ( 716m). À droite, le pic d'Artzamendi ( 924m) avec son radar pour l'aviation civile.
Le Pays Basque, Bayonne et l'Océan Atlantique vu depuis le pic d'Artzamendi.
Le pic de la Rhune ( 900m).
La cascade de Meatseko Erreka ( 550m).
Le gave d'Erreka depuis la passerelle que je recherchais ( 150m).
Bonne journée à tous!
04-04-2024, 08:28:59
ça y est, tu nous donnes envie de partir en vacances
05-04-2024, 11:15:10
C'est le but SoichiroYann! Allez, prend ton EG6 ou ton CB7 ou n'importe laquelle parmi toutes tes tondeuses et vient faire un beau roadtrip dans les Pyrénées!!
05-04-2024, 16:39:53
J'ai pris la pistarde l'an dernier pour ça
06-06-2024, 18:38:50
Salut à tous!
Je vous partage quelques sorties que j'ai fait avec la 34. Malheureusement, pas beaucoup de balades en voitures, quasiment que de la rando. J'ai de moins le temps et les moyens de faire des balades avec la Skyline entre les cols. Je suis aussi plus souvent accompagné pour les randos, ce qui rend les détours en voiture compliqués. Et puis je dois bien avouer que ma passion pour les montagnes à largement pris le dessus sur celle pour les voitures, même si elle reste quand même indéfectiblement lié l'une à l'autre.
La première sortie est au pic de l'Orhy. C'est une rando que j'ai fait sur 2 jours afin de me permettre de le faire par la voie espagnole, tout en passant par le lac d'Irabia et les grandes forêts d'hêtres d'Iraty. J'ai désormais fait ce pic par toutes les voies.
La vallée de l'Artxilondo depuis les crêtes d'Urkulu ( ptain ça me fera toujours autant marrer les noms basques! )
Le gave d'Egurguy ( sur les cartes, ce gave a 4 noms, j'ai pris le moins chiant à taper )
Le lac d'Irabia ( 810m).
L'étang de Koxta ( 980m).
Vue depuis le pic d'Orhy ( 2017m). On peut voir le pic d'Anie ( la pointe au centre de la photo, 2504m), mais les conditions excellentes nous permettait de voir jusqu'au pic du Midi de Bigorre distant de 93km.
Le versant espagnol par lequel je suis monté.
Le pic d'Orhy.
La 2ème sortie est au Mailh Massibé. J'y avais déjà été en début d'année mais j'avais été bloqué à quelques mètres du sommet par la neige ( voir le post juste au dessus). J'ai donc décidé de prendre ma revanche, ce que j'ai pu faire sans difficulté en l'absence de neige.
Vue depuis le Mailh Massibé ( 1973m). Le sommet au centre de la photo est le pic d'Anie.
Vue sur la vallée d'Aspe.
Les plaines françaises.
Le pic enneigé est le Sesques ( 2606m).
Le pic qui forme 2 dents est le pic du Midi d'Ossau ( 2884m).
La fin de la vallée d'Ossau avec le lac de Castet ( 420m).
Le plateau du Bénou ( 850-900m).
Je vous partage quelques sorties que j'ai fait avec la 34. Malheureusement, pas beaucoup de balades en voitures, quasiment que de la rando. J'ai de moins le temps et les moyens de faire des balades avec la Skyline entre les cols. Je suis aussi plus souvent accompagné pour les randos, ce qui rend les détours en voiture compliqués. Et puis je dois bien avouer que ma passion pour les montagnes à largement pris le dessus sur celle pour les voitures, même si elle reste quand même indéfectiblement lié l'une à l'autre.
La première sortie est au pic de l'Orhy. C'est une rando que j'ai fait sur 2 jours afin de me permettre de le faire par la voie espagnole, tout en passant par le lac d'Irabia et les grandes forêts d'hêtres d'Iraty. J'ai désormais fait ce pic par toutes les voies.
La vallée de l'Artxilondo depuis les crêtes d'Urkulu ( ptain ça me fera toujours autant marrer les noms basques! )
Le gave d'Egurguy ( sur les cartes, ce gave a 4 noms, j'ai pris le moins chiant à taper )
Le lac d'Irabia ( 810m).
L'étang de Koxta ( 980m).
Vue depuis le pic d'Orhy ( 2017m). On peut voir le pic d'Anie ( la pointe au centre de la photo, 2504m), mais les conditions excellentes nous permettait de voir jusqu'au pic du Midi de Bigorre distant de 93km.
Le versant espagnol par lequel je suis monté.
Le pic d'Orhy.
La 2ème sortie est au Mailh Massibé. J'y avais déjà été en début d'année mais j'avais été bloqué à quelques mètres du sommet par la neige ( voir le post juste au dessus). J'ai donc décidé de prendre ma revanche, ce que j'ai pu faire sans difficulté en l'absence de neige.
Vue depuis le Mailh Massibé ( 1973m). Le sommet au centre de la photo est le pic d'Anie.
Vue sur la vallée d'Aspe.
Les plaines françaises.
Le pic enneigé est le Sesques ( 2606m).
Le pic qui forme 2 dents est le pic du Midi d'Ossau ( 2884m).
La fin de la vallée d'Ossau avec le lac de Castet ( 420m).
Le plateau du Bénou ( 850-900m).
06-06-2024, 18:39:05
La dernière sortie est à la Punta Tarmañones. Ce sommet occupe une position centrale dans la vallée espagnole de Gallego et offre une vue magnifique sur toute cette vallée. Mais c'est surtout les conditions qu'offre le mois de Juin qui a rendu cette rando incroyable. Vous allez comprendre pourquoi je trouve que cette période est la plus magnifique pour la montagne!
Vue sur la vallée de Gallego et du lac de Lanuza ( 1260m).
Le lac de Paules ( 1680m).
Juste magnifique!
Le lac d'Escarra ( 1630m).
Vue depuis la Punta Tarmañones ( 1966m). On peut voir la vallée de Gallego et le lac de Bubal ( 1080m).
La Sierra Partacua, avec son point culminant la Peña Telera ( 2761m), prise dans les nuages. Le lac est le Paules.
Le lac d'Escarra. La construction du barrage d'Escarra a commencé en 1946 et il a été achevé en 1955. Celui de Paules a été achevé lui en 1957. Ils permettent d'alimenter les centrales hydroélectriques dans la vallée de Gallego.
La cascade El Saldo ( 1430m).
Bonne journée à tous!
Vue sur la vallée de Gallego et du lac de Lanuza ( 1260m).
Le lac de Paules ( 1680m).
Juste magnifique!
Le lac d'Escarra ( 1630m).
Vue depuis la Punta Tarmañones ( 1966m). On peut voir la vallée de Gallego et le lac de Bubal ( 1080m).
La Sierra Partacua, avec son point culminant la Peña Telera ( 2761m), prise dans les nuages. Le lac est le Paules.
Le lac d'Escarra. La construction du barrage d'Escarra a commencé en 1946 et il a été achevé en 1955. Celui de Paules a été achevé lui en 1957. Ils permettent d'alimenter les centrales hydroélectriques dans la vallée de Gallego.
La cascade El Saldo ( 1430m).
Bonne journée à tous!
06-06-2024, 20:11:06
La magnificence
07-06-2024, 09:57:49
Qu'elle endroit magnifique!!!!
La semaine dernière je suis passé par l'espagne aussi. J'ai fait les Pyrénées mais malheureusement de nuit donc pas possible de prendre des photos. Par contre top pour pouvoir foncer sur la route, que j'adore, car j'avais limite je l'avais privatisé car a cette heure là il n'y pas grand monde sur la route
En tout cas superbe voiture et superbes paysages. Merci pour le partage
La semaine dernière je suis passé par l'espagne aussi. J'ai fait les Pyrénées mais malheureusement de nuit donc pas possible de prendre des photos. Par contre top pour pouvoir foncer sur la route, que j'adore, car j'avais limite je l'avais privatisé car a cette heure là il n'y pas grand monde sur la route
En tout cas superbe voiture et superbes paysages. Merci pour le partage
13-06-2024, 18:03:55
Merci!
C'est sympa de nuit aussi mais il faut faire sacrément gaffe! Il y a des bestioles partout sur ces routes!
Tu y vas régulièrement en Espagne? Parce que j'ai déjà croisé une belle ATR noire comme la tienne au col du Pourtalet
C'est sympa de nuit aussi mais il faut faire sacrément gaffe! Il y a des bestioles partout sur ces routes!
Tu y vas régulièrement en Espagne? Parce que j'ai déjà croisé une belle ATR noire comme la tienne au col du Pourtalet
09-07-2024, 15:40:02
Post complet partie 1 / 3
Salut à tous!
C'est le début de l'été et qui dit été, dit sortie dans les montagnes! Comme chaque fois en Juin, je me suis préparé une période de 1-2 semaines pour aller me balader avec la 34 et aller randonner. Cette année, je reste dans les Pyrénées, essentiellement Orientales et Ariège. Le but était d'aller randonner dans des coins que je ne connais pas trop et qui sont peu détaillés dans les topos. Je voulais "éclairer" ces zones dans le cadre d'une éventuelle autre traversée des Pyrénées à pied en 2025. J'avais prévu de nombreuses randos, je savais très bien que je ne les ferai pas toutes. Il va s'avérer malheureusement que j'en ferai quasiment aucune...
Jour1: Dax - Pic de Nore
https://www.google.fr/maps/dir/Dax/Miran...?entry=ttu
Comme d'hab quand je prends la direction de la Méditerranée, j'ai fait étape au pic de Nore. J'aime vraiment beaucoup le massif de la Montagne Noire et ce sommet est vraiment un incontournable! Pour m'y rendre, j'ai pris une route différente que les autres fois. Je suis passé par le Gers, puis j'ai contournée Toulouse par le Sud, afin d'arriver au pic de Nore par son versant Sud plutôt que par le Nord. Je m'étais prévu plusieurs arrêts, notamment au lac de Mirande et de la Ganguise. La route était vraiment beaucoup plus intéressante que l'autre itinéraire, avec pas mal de sinueux, de passages en crête avec vue sur la chaîne des Pyrénées. Avant Castelnaudary, j'ai longé le canal du Midi sur une toute petite route où les rétros frottaient sur les herbes des 2 côtés. J'ai été un peu déçu car sur les photos que j'avais vu, cette portion était très ombragé, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui! Mais c'était quand même impressionnant de voir l'eau qui arrive limite en bordure de la route par endroit.
Vue sur le pic du Midi de Bigorre ( 2876m) depuis les hauteurs de Marciac.
Le lac et village de Mirande.
Le lac de Ganguise.
Le lac de la Ganguise est un lac artificiel dont le barrage a été construit en 1979. Il sert essentiellement pour l'irrigation agricole. Il forme une presqu'île sur laquelle je me suis bien évidement rendu.
J'ai attaqué mon ascension de la Montagne Noire par des petites routes traversant d'épais maquis et des forêts de chênes. La route n'était bien évidement pas en très bon état, juste regravillonné, ondulant énormément et donnant avec la Skyline un effet trampoline un tantinet fatiguant à la longue. Et ça, j'allais devoir m'y habituer parce que des routes comme ça, j'allais en avoir un paquet! J'étais en avance, j'ai donc fait un petit détour au lac de Laprade Basse et au petit hameau de Cubserviès d'où on peut admirer une magnifique cascade. Je suis finalement arrivé vers 18h00 au pic de Nore.
Au milieu de nulle part, l'épave d'un AMX-30! C'est en fait un terrain d'entraînement pour le 4ème Régiment Etranger. Je mourrais d'envie d'aller l'inspecter mais bien évidement, je n'y suis pas allé. Bien qu'il n'y ait pas de clôture, l'accès est étonnement interdit.
Le lac de Laprade Basse ( 750m).
La cascade de Cubserviès ( 700m).
Le village de Cubserviès.
Vue depuis le Pic de Nore ( 1211m).
Je suis resté une heure au sommet. Alors que j'étais assis tranquillement à admirer la vue, une personne est venue me voir pour me demander si on ne s'était pas déjà croisé. C'était en fait une personne que j'avais croisé sur les bivouacs du GR20, vraiment le hasard le plus total! Je voulais voir le coucher de soleil sauf qu'il est compliqué de bivouaquer au sommet à cause du vent. Je suis donc redescendu à une aire de repos à une dizaine de minutes pour y manger et installé ma tente. Sur cette aire, j'ai beaucoup discuté avec un autre randonneur qui faisait le GR7 ( Vosges - Pyrénées). Cela faisait déjà 2 mois qu'il marchait, pas loin de 1500km à parcourir! Après avoir mangé, je suis retourné au sommet pour admirer tranquillement le coucher de soleil.
Salut à tous!
C'est le début de l'été et qui dit été, dit sortie dans les montagnes! Comme chaque fois en Juin, je me suis préparé une période de 1-2 semaines pour aller me balader avec la 34 et aller randonner. Cette année, je reste dans les Pyrénées, essentiellement Orientales et Ariège. Le but était d'aller randonner dans des coins que je ne connais pas trop et qui sont peu détaillés dans les topos. Je voulais "éclairer" ces zones dans le cadre d'une éventuelle autre traversée des Pyrénées à pied en 2025. J'avais prévu de nombreuses randos, je savais très bien que je ne les ferai pas toutes. Il va s'avérer malheureusement que j'en ferai quasiment aucune...
Jour1: Dax - Pic de Nore
https://www.google.fr/maps/dir/Dax/Miran...?entry=ttu
Comme d'hab quand je prends la direction de la Méditerranée, j'ai fait étape au pic de Nore. J'aime vraiment beaucoup le massif de la Montagne Noire et ce sommet est vraiment un incontournable! Pour m'y rendre, j'ai pris une route différente que les autres fois. Je suis passé par le Gers, puis j'ai contournée Toulouse par le Sud, afin d'arriver au pic de Nore par son versant Sud plutôt que par le Nord. Je m'étais prévu plusieurs arrêts, notamment au lac de Mirande et de la Ganguise. La route était vraiment beaucoup plus intéressante que l'autre itinéraire, avec pas mal de sinueux, de passages en crête avec vue sur la chaîne des Pyrénées. Avant Castelnaudary, j'ai longé le canal du Midi sur une toute petite route où les rétros frottaient sur les herbes des 2 côtés. J'ai été un peu déçu car sur les photos que j'avais vu, cette portion était très ombragé, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui! Mais c'était quand même impressionnant de voir l'eau qui arrive limite en bordure de la route par endroit.
Vue sur le pic du Midi de Bigorre ( 2876m) depuis les hauteurs de Marciac.
Le lac et village de Mirande.
Le lac de Ganguise.
Le lac de la Ganguise est un lac artificiel dont le barrage a été construit en 1979. Il sert essentiellement pour l'irrigation agricole. Il forme une presqu'île sur laquelle je me suis bien évidement rendu.
J'ai attaqué mon ascension de la Montagne Noire par des petites routes traversant d'épais maquis et des forêts de chênes. La route n'était bien évidement pas en très bon état, juste regravillonné, ondulant énormément et donnant avec la Skyline un effet trampoline un tantinet fatiguant à la longue. Et ça, j'allais devoir m'y habituer parce que des routes comme ça, j'allais en avoir un paquet! J'étais en avance, j'ai donc fait un petit détour au lac de Laprade Basse et au petit hameau de Cubserviès d'où on peut admirer une magnifique cascade. Je suis finalement arrivé vers 18h00 au pic de Nore.
Au milieu de nulle part, l'épave d'un AMX-30! C'est en fait un terrain d'entraînement pour le 4ème Régiment Etranger. Je mourrais d'envie d'aller l'inspecter mais bien évidement, je n'y suis pas allé. Bien qu'il n'y ait pas de clôture, l'accès est étonnement interdit.
Le lac de Laprade Basse ( 750m).
La cascade de Cubserviès ( 700m).
Le village de Cubserviès.
Vue depuis le Pic de Nore ( 1211m).
Je suis resté une heure au sommet. Alors que j'étais assis tranquillement à admirer la vue, une personne est venue me voir pour me demander si on ne s'était pas déjà croisé. C'était en fait une personne que j'avais croisé sur les bivouacs du GR20, vraiment le hasard le plus total! Je voulais voir le coucher de soleil sauf qu'il est compliqué de bivouaquer au sommet à cause du vent. Je suis donc redescendu à une aire de repos à une dizaine de minutes pour y manger et installé ma tente. Sur cette aire, j'ai beaucoup discuté avec un autre randonneur qui faisait le GR7 ( Vosges - Pyrénées). Cela faisait déjà 2 mois qu'il marchait, pas loin de 1500km à parcourir! Après avoir mangé, je suis retourné au sommet pour admirer tranquillement le coucher de soleil.
09-07-2024, 15:40:20
Post complet partie 2 / 3
Jour2: Pic de Nore - Banyuls s/Mer
https://www.google.fr/maps/dir/Pic+de+No...?entry=ttu
Après une nuit tranquille bien que courte, je suis bien évidement remonté au pic de Nore pour voir le lever de soleil. Dès que le soleil s'est montré à l'horizon, j'ai rapidement repris la route. Je suis redescendu par le versant Sud et j'ai pris la direction du département de l'Aude. Mon premier objectif de la journée était une toute petite route montant dans la montagne d'Alaric. Dès le départ de la route, un panneau signalant que la commune décline toutes responsabilités en cas d'incident refroidit légèrement les ardeurs! Cette petite route débouche sur un plateau boisé où j'ai pris ma première pause.
Vue sur le pic de Nore au loin depuis la route de la montagne d'Alaric.
Après cela, j'ai pris la direction des gorges de Terminet, que j'ai atteint après une petite heure de route à travers les vallées désertes de l'Aude. Les gorges se situent au fin fond d'une vallée perdue. Il y a un tout petit parking caché dans les bois et bien qu'il soit loin de tout, il est quand même payant... Sauf que lorsque j'ai voulu payer, la borne m'indiquait "Allez sur une autre borne". J'ai bien cherché autour de moi mais je suis vite venu à la conclusion que la borne la plus proche en dehors de celle-ci, devait être à plus de 30km. Je me suis donc garé et je suis quand même allé dans les gorges. Les gorges sont vraiment sympas. Par contre, on peut voir que la sécheresse a bien frappé cette région. Il y avait très peu d'eau et là où il devait y avoir de belles cascades, il n'y avait plus que des maigres filets d'eau...
Le ruisseau du Sou.
Les gorges de Terminet.
Je suis ensuite reparti, toujours en direction du Sud et toujours par des routes dans un état quelque peu discutable. Après un enchaînement de petits cols et de bois, je suis enfin arrivé aux gorges de Galamus, qui allait marquer mon retour à la civilisation. Je craignais de retrouver beaucoup de monde mais au final, quasiment personnes, j'ai pu pleinement en profiter. Ces gorges sont vraiment très belles et j'avoue que sur le moment, j'ai un peu regretté d'avoir changé mon silencieux... Je pense qu'on m'aurait entendu depuis l'autre bout des gorges autrement!
Après les gorges, j'ai fait un petit détour au château Cathare de Quéribus. Après une visite rapide mais très intéressante, je suis redescendu dans la vallée et j'ai commencé à chercher un endroit pour ma pause casse-croûte. Ce n'a pas été évident de trouver un coin à l'ombre mais j'ai fini par trouver un petit bas-côté sur une route tranquille.
Vue depuis le col de Termes ( 517m). On peut voir tout au fond le pic du Canigou ( 2784m).
Les gorges de Galamus.
Les bâtiments construits à même la falaise est l'ermitage de Saint-Antoine de Galamus. Sa construction remonterait au XVème siècle, mais les lieux étaient probablement fréquentés depuis déjà longtemps.
Le château cathare de Quéribus ( 728m).
Le château de Quéribus:
Le château de Quéribus, qui veut dire "Rocher des buis", est mentionné pour la première fois en 1021. C'était une forteresse Barcelonaise qui avait pour but de défendre la Catalogne contre le Royaume de France.
Durant la croisade contre les albigeois, il est devenu le dernier bastion hérétique après la chute des châteaux de Montségur et de Peyrepetruse. Il est assiégé par les armées de Louis IX sous le commandement d'Olivier de Termes. Après 3 semaines de siège, les forces assiégées se sont rendus suite à la capture de leur commandant Chabert de Barbeira lors d'une embuscade.
Le château est par la suite rattaché au Royaume de France. Il est modernisé et une garnison est mise en place. Il a perdu en importance suite au Traité des Pyrénées en 1659, qui repousse les frontières très loin au Sud de ses murs. Il a fini par être délaissé et abandonné après la Révolution et il a servi d'abris pour brigands.
En 1907, il est classé monument historique. Il a eu droit à des travaux de rénovation en 1951 et 1970, puis finalement entre 1998 et 2002 où il a droit à une rénovation complète.
Le pic du Canigou qui se prépare à subir un orage vu depuis les fenêtres de Quéribus.
"Sir, on en a déjà parlé! Je ne peux pas monter une pierre d'une toise et demi dans un escalier à colimaçon! Eh je ne suis pas magicien!"
Vue sur la Méditerranée.
Vue sur le château de Peyrepetruse ( 750m, la crête rocheuse au centre de la photo) et la commune de Cucugnan ( 300m).
Après ma pause, j'ai pris la direction du col de Roque Jalère. Ce col est très sympa, il offre une jolie vue jusqu'à la Méditerranée. Tous ses coteaux étaient couverts de petits buissons à fleurs blanches, donnant un léger parfum dans l'air. Mais bon, pour s'y rendre, il a fallu faire des kilomètres de routes "trampolines" dans les bois, sous une chaleur accablante... J'avoue que quand je suis arrivé au col, je commençais à fatiguer.
Vue depuis la route du col de Roque Jalère.
Il me restait encore 1-2h de route avant d'arriver sur la côte. Ce n'était pas la route la plus intéressante mais le fait d'avoir retrouvé enfin des routes lisses m'a fait le plus grand bien! En arrivant sur les plages, je pensais trouver la foule et les bouchons mais au final, il y avait relativement peu de monde. J'ai ensuite pris la direction du col des Gascons qui était à la base la fin de mon étape. Pour m'y rendre, j'ai pris la route de la Tour de Madeloc à partir de Colioure. Cette route est, à mon avis, la plus intéressante des Pyrénées Orientales de part le magnifique panorama qu'elle offre. Par contre, elle est dans un état plus lamentable que tous ce que j'avais vu dans la journée... De plus, il y avait énormément de vélos. Vu la largeur de la route, c'était quasiment impossible de les doubler s'ils ne se garaient pas dans le bas-côté ( ce que certains refusaient de faire...). Lorsque je suis arrivé au col des Gascons, j'étais complètement mort! Au lieu de bivouaquer sur le parking de gravier et sans ombre comme je l'avais fait il y a 4 ans ( voir p9 post253), j'ai décidé de descendre à Banyuls et de me poser dans un camping ( où j'ai eu un emplacement sur du gravier et sans ombre... mais au moins j'avais la douche!). J'en ai profité pour aller faire un petit tour à la plage, histoire de se baigner un peu et après, un dodo bien mérité!
Vue sur Collioure et Argelès s/Mer depuis la route de la Tour de Madeloc.
Vue sur Banyul s/Mer.
Vue sur le cap Béar.
Jour2: Pic de Nore - Banyuls s/Mer
https://www.google.fr/maps/dir/Pic+de+No...?entry=ttu
Après une nuit tranquille bien que courte, je suis bien évidement remonté au pic de Nore pour voir le lever de soleil. Dès que le soleil s'est montré à l'horizon, j'ai rapidement repris la route. Je suis redescendu par le versant Sud et j'ai pris la direction du département de l'Aude. Mon premier objectif de la journée était une toute petite route montant dans la montagne d'Alaric. Dès le départ de la route, un panneau signalant que la commune décline toutes responsabilités en cas d'incident refroidit légèrement les ardeurs! Cette petite route débouche sur un plateau boisé où j'ai pris ma première pause.
Vue sur le pic de Nore au loin depuis la route de la montagne d'Alaric.
Après cela, j'ai pris la direction des gorges de Terminet, que j'ai atteint après une petite heure de route à travers les vallées désertes de l'Aude. Les gorges se situent au fin fond d'une vallée perdue. Il y a un tout petit parking caché dans les bois et bien qu'il soit loin de tout, il est quand même payant... Sauf que lorsque j'ai voulu payer, la borne m'indiquait "Allez sur une autre borne". J'ai bien cherché autour de moi mais je suis vite venu à la conclusion que la borne la plus proche en dehors de celle-ci, devait être à plus de 30km. Je me suis donc garé et je suis quand même allé dans les gorges. Les gorges sont vraiment sympas. Par contre, on peut voir que la sécheresse a bien frappé cette région. Il y avait très peu d'eau et là où il devait y avoir de belles cascades, il n'y avait plus que des maigres filets d'eau...
Le ruisseau du Sou.
Les gorges de Terminet.
Je suis ensuite reparti, toujours en direction du Sud et toujours par des routes dans un état quelque peu discutable. Après un enchaînement de petits cols et de bois, je suis enfin arrivé aux gorges de Galamus, qui allait marquer mon retour à la civilisation. Je craignais de retrouver beaucoup de monde mais au final, quasiment personnes, j'ai pu pleinement en profiter. Ces gorges sont vraiment très belles et j'avoue que sur le moment, j'ai un peu regretté d'avoir changé mon silencieux... Je pense qu'on m'aurait entendu depuis l'autre bout des gorges autrement!
Après les gorges, j'ai fait un petit détour au château Cathare de Quéribus. Après une visite rapide mais très intéressante, je suis redescendu dans la vallée et j'ai commencé à chercher un endroit pour ma pause casse-croûte. Ce n'a pas été évident de trouver un coin à l'ombre mais j'ai fini par trouver un petit bas-côté sur une route tranquille.
Vue depuis le col de Termes ( 517m). On peut voir tout au fond le pic du Canigou ( 2784m).
Les gorges de Galamus.
Les bâtiments construits à même la falaise est l'ermitage de Saint-Antoine de Galamus. Sa construction remonterait au XVème siècle, mais les lieux étaient probablement fréquentés depuis déjà longtemps.
Le château cathare de Quéribus ( 728m).
Le château de Quéribus:
Le château de Quéribus, qui veut dire "Rocher des buis", est mentionné pour la première fois en 1021. C'était une forteresse Barcelonaise qui avait pour but de défendre la Catalogne contre le Royaume de France.
Durant la croisade contre les albigeois, il est devenu le dernier bastion hérétique après la chute des châteaux de Montségur et de Peyrepetruse. Il est assiégé par les armées de Louis IX sous le commandement d'Olivier de Termes. Après 3 semaines de siège, les forces assiégées se sont rendus suite à la capture de leur commandant Chabert de Barbeira lors d'une embuscade.
Le château est par la suite rattaché au Royaume de France. Il est modernisé et une garnison est mise en place. Il a perdu en importance suite au Traité des Pyrénées en 1659, qui repousse les frontières très loin au Sud de ses murs. Il a fini par être délaissé et abandonné après la Révolution et il a servi d'abris pour brigands.
En 1907, il est classé monument historique. Il a eu droit à des travaux de rénovation en 1951 et 1970, puis finalement entre 1998 et 2002 où il a droit à une rénovation complète.
Le pic du Canigou qui se prépare à subir un orage vu depuis les fenêtres de Quéribus.
"Sir, on en a déjà parlé! Je ne peux pas monter une pierre d'une toise et demi dans un escalier à colimaçon! Eh je ne suis pas magicien!"
Vue sur la Méditerranée.
Vue sur le château de Peyrepetruse ( 750m, la crête rocheuse au centre de la photo) et la commune de Cucugnan ( 300m).
Après ma pause, j'ai pris la direction du col de Roque Jalère. Ce col est très sympa, il offre une jolie vue jusqu'à la Méditerranée. Tous ses coteaux étaient couverts de petits buissons à fleurs blanches, donnant un léger parfum dans l'air. Mais bon, pour s'y rendre, il a fallu faire des kilomètres de routes "trampolines" dans les bois, sous une chaleur accablante... J'avoue que quand je suis arrivé au col, je commençais à fatiguer.
Vue depuis la route du col de Roque Jalère.
Il me restait encore 1-2h de route avant d'arriver sur la côte. Ce n'était pas la route la plus intéressante mais le fait d'avoir retrouvé enfin des routes lisses m'a fait le plus grand bien! En arrivant sur les plages, je pensais trouver la foule et les bouchons mais au final, il y avait relativement peu de monde. J'ai ensuite pris la direction du col des Gascons qui était à la base la fin de mon étape. Pour m'y rendre, j'ai pris la route de la Tour de Madeloc à partir de Colioure. Cette route est, à mon avis, la plus intéressante des Pyrénées Orientales de part le magnifique panorama qu'elle offre. Par contre, elle est dans un état plus lamentable que tous ce que j'avais vu dans la journée... De plus, il y avait énormément de vélos. Vu la largeur de la route, c'était quasiment impossible de les doubler s'ils ne se garaient pas dans le bas-côté ( ce que certains refusaient de faire...). Lorsque je suis arrivé au col des Gascons, j'étais complètement mort! Au lieu de bivouaquer sur le parking de gravier et sans ombre comme je l'avais fait il y a 4 ans ( voir p9 post253), j'ai décidé de descendre à Banyuls et de me poser dans un camping ( où j'ai eu un emplacement sur du gravier et sans ombre... mais au moins j'avais la douche!). J'en ai profité pour aller faire un petit tour à la plage, histoire de se baigner un peu et après, un dodo bien mérité!
Vue sur Collioure et Argelès s/Mer depuis la route de la Tour de Madeloc.
Vue sur Banyul s/Mer.
Vue sur le cap Béar.