Japan Car

Merci pour vos messages!
Oui franchement, j'ai bien profiter de cette période de beau temps! J'ai encore 3 randos à vous partager, elles étaient vraiment pas mal! Je ne voudrais pas trop m'avancer mais je pense que ça va vous plaire!

Salut à tous!

Je continue mes petits comptes rendus de mes dernières randos.
Après le pic du Lurien, j'avais envie de faire une petite rando détente. Et quoi de mieux pour se détendre que d'aller dans la vallée de Wallon, le plus beau endroit des Pyrénées! J'y vais chaque année et celle-ci ne fera pas exception.
Pour m'y rendre, je suis passé par le col de Spandelles. Je n'avais jamais emprunté ce col, j'ai découvert son existence que très récemment, alors que je suis passé de nombreuses fois devant lorsque je me rendais au col du Soulor. Cette petite route permet de relier la vallée de l'Ouzom et du val d'Azun, sans être obligé de passer par le Soulor et Arrens-Marsous. La route est très petite et sinueuse mais plutôt en bonne état ( fraîchement regravillonnée). J'avais calculé mon arrivée au col juste pour le lever de soleil et je ne m'étais pas trompé! La vue est un peu cachée par les arbres, mais j'ai quand même pu profiter pleinement du lever. Côté Ouest, je pouvais voir les sommets proche du col de l'Aubisque rougir avec le soleil. 

Col de Spandelles ( 1378m).





Je suis ensuite redescendu par le côté Est. La route est en moins bonne état mais moins sinueuse. J'ai pu aller jusqu'à passé la 5ème, ce qui n'est pas aussi évident sur ce genre de petite route. La route descend directement à Argeles-Gazost. Puis, j'ai pris la direction de Cauterets et du Pont d'Espagne. Après 3h30 de route, j'ai enfin atteint le parking du Pont qui était pour une fois gratuit! Il y a longtemps que je ne m'y étais pas garé ( non non, je ne suis pas une pince! Je ne vois pas de quoi vous parlez... ). 

Parking du Pont d'Espagne ( 1457m).



J'ai attaqué ma rando assez rapidement. Après avoir passé le Pont d'Espagne, j'ai pris la direction de la vallée du Marcadau. J'ai beau connaître ce sentier par cœur, c'est toujours un réel bonheur de l'emprunter. J'ai atteint le refuge de Wallon où j'ai pris une pause, après 2h de marche. Le refuge est toujours en travaux mais il est quasiment terminé. Par contre, il y avait des tranchées creusées un peu partout sur le plateau de Wallon ( probablement les conduites d'eau pour le refuge), mais ça reste malgré tout le plus beau endroit des Pyrénées.
Après ma pause, j'ai pris la direction du lac de Pourtet. Le sentier monte tranquillement sur la partie occidentale de la vallée de Wallon et offre au fur et à mesure une vue incroyable sur celle-ci! J'ai d'abord atteint le lac Nère puis rapidement le lac de Pourtet. Je suis monté en hors sentier sur les hauteurs qui surplombent le lac et je me suis calé à l'abri du vent pour ma pause casse-croûte. 

Le Pont d'Espagne.




La vallée du Marcadau.




La vallée de Wallon.




Le pic à droite est la Grand Fache ( 3005m). C'était un de mes objectifs de cette année.


La chapelle de Wallon ( 1850m).








Le lac Nère ( 2260m).




Le lac de Pourtet ( 2422m).


Les lacs de l'Embarat ( 2076 - 2307m).





Après une petite heure de pause, je suis reparti en direction de la voiture en passant par un sentier qui redescend directement dans la vallée du Marcadau. Le sentier passe d'abord le long des lacs de l'Embarat, puis surplombe le Marcadau avant de s'enfoncer dans les bois. Lorsque j'ai atteint le fond de la vallée, je pouvais voir des nuages menaçants qui venait de l'Espagne et qui s'approchaient lentement de moi. J'ai donc accéléré le pas et atteint la voiture en moins d'une heure.




























Bonne journée à tous!

Super road trip merci pour les photos!

Encore de magnifiques CR dans des paysages époustouflants ! Ca donne vraiment envie !

Félicitation pour les 200k km de ta petite, 75000 en 4 ans tu as vraiment pas chaumé avec !

On voit qu'on a changé de saison par rapport à ton dernier CR, les paysages sont plus jaune et paraissent plus "secs".

(23-10-2021, 23:07:46)Arthman78 a écrit : [ -> ]Encore de magnifiques CR dans des paysages époustouflants ! Ca donne vraiment envie !

Félicitation pour les 200k km de ta petite, 75000 en 4 ans tu as vraiment pas chaumé avec !

Merci! C'est le but de vous donner envie!! J'adorerais voir sur un autre sujet "J'ai vu ça sur le sujet à Netarion, ça avait l'air cool. Du coup j'y suis allé!" 
Ouai j'en suis assez fier! Sur ces 75 000km, il doit bien y avoir 1000 ou 2000km en montagne! 

(25-10-2021, 09:55:39)SoichiroYann a écrit : [ -> ]On voit qu'on a changé de saison par rapport à ton dernier CR, les paysages sont plus jaune et paraissent plus "secs".

Bien vu! En fait, je me suis planté, les randos du Petit Vignemale et du Lurien datent de fin Août.. ^^

Salut à tous!

Je profite du temps pas ouf de ce week-end pour combler mon retard sur les CR de mes sorties randos! ^^
Le week-end suivant après la rando à Wallon et au lac de Portet, je m'étais prévu du lourd: Le pic Balaïtous! Ce pic est réputé pour avoir un des plus beaux panoramas des Pyrénées. Son ascension est exigeante, autant physiquement que techniquement. Il faut compter environ 11h de marche pour faire l'aller-retour depuis le Pla d'Aste ( voie côté France, la voie côté Espagne est toute aussi longue!), c'est pourquoi la plupart des gens le font sur 2 jours, en s'arrêtant au refuge de Larribet. 
À cette saison, les nuits sont fraîches et je n'étais pas trop chaud pour faire du bivouac. J'ai donc voulu essayé de faire son ascension sur une seule journée! Mais en vérifiant la météo la veille de la rando, je me suis rendu compte que la météo allait être parfaite sur l'ensemble du week-end! Je n'ai donc pas pu résister!! J'ai modifié mon itinéraire pour pouvoir faire le pic du Balaïtous sur 2 jours, de manière à faire son ascension par le côté Espagne et redescendre par le côté France. Cela me permettait également de remplir un de mes objectifs de cette année qui était de découvrir l'ensemble des vallée qui entourent le massif du Balaïtous.

La nuit précédant la rando, j'ai très mal dormi. L'ascension du Balaïtous me rendait très nerveux. C'était vraiment la première fois que je m'attaquais à une rando aussi technique et surtout seul. Pour me rendre à la rando, j'ai décidé de repasser une nouvelle fois par le col de Spandelles. J'aurais pu passer par le Soulor, mais la route qui y mène depuis la vallée de l'Ouzom était fermée et faire le détour par le col de l'Aubisque aurait été trop long! Je suis parti vers 6h30, de manière à arriver un peu après le lever du jour au col de Spandelles. Tout le long du trajet, je n'arrêtais pas de repenser à cette ascension... Au fur et à mesure que je m'approchais du point de départ, j'étais de plus en plus nerveux! Je suis arrivé au col vers 8h20.

Col de Spandelles ( 1378m)





Comme la dernière fois, je suis redescendu par le versant Est du col pour rejoindre le Val d'Azun. J'ai ensuite pris la direction d'Arrens-Marsous, mais en chemin, j'ai bifurqué sur une petite route qui monte au col de Couraduque et à la station de ski de fond du Val d'Azun. La route est propre et large, la vue se dévoile au fur et à mesure sur les sommets séparant le Val d'Azun et la vallée de Saint-Savin ( Cauterets). Depuis le col, on a un magnifique point de vue sur le pic du Palas et du Balaïtous. 
J'ai pris une petite pause croissant au col. Après 3h de route, la Skyline en avait bien besoin! Je regardais mon objectif de loin tout en cogitant sur cette rando... Ce qui m'inquiétait le plus, c'était d'arriver par le versant espagnol du Balaïtous et de ne pas trouver le sentier sur le versant français pour redescendre. Si ça avait été le cas, j'aurais été obligé de revenir sur mes pas, me rajoutant peut-être 3-4h de marche! Je ne pouvais pas prendre ce risque! Donc au dernier moment, j'ai renoncé à faire l'ascension du pic et j'ai modifié mon itinéraire. Ce n'est vraiment pas facile de renoncer mais d'un autre côté, je savais que l'itinéraire que j'ai finalement retenu promettait d'être magnifique!

Col de Couraduque ( 1367m).


Le pic du Balaïtous ( 3144m, au milieu fond) et le pic du Palas ( 2974m, à droite du Balaïtous).



Je suis ensuite redescendu et j'ai finalement pris la direction du Pla d'Aste en passant par Arrens-Marsous et le lac du Tech. Je me suis rapidement préparé et j'ai attaqué ma rando. Dans un premier temps, je devais me rendre au lac Migouélou. Plutôt que de prendre le sentier principal comme la dernière fois, j'ai emprunté le sentier de service de la conduite d'eau de la centrale hydroélectrique. Le sentier est assez sauvage et peu repéré, je l'ai perdu à plusieurs reprise. Après 3 de montée, j'avais quasiment atteint le lac. Un peu avant celui-ci, j'ai croisé 2 filles avec qui j'ai un peu discuté. Elles se rendaient au refuge d'Arrémoulit, tout comme moi. On a marché ensemble, puis on s'est posé au refuge de Migouélou pour prendre notre pause casse-croûte. 



Vallée d'Arrens et lac du tech ( 1217m).


Lac de Migouélou ( 2260m).



On a repris la rando ensemble. On a dépassé le lac puis on s'est rendu au col d'Artouste. On a ensuite pris la direction du lac d'Artouste, en passant par les lacs de Carnau. Depuis le sentier, on pouvait voir la grande plaine de Soussouéou et la voie de chemin de fer du petit train d'Artouste. On a atteint le lac assez tardivement, la luminosité du jour commençait à diminuer. L'une des 2 filles avait mal à une cheville. Voyant qu'on allait arriver tard à Arrémoulit, elles m'ont demandé de partir devant pour prévenir le refuge qu'elles arriveraient tard. Cela allait également m'éviter de devoir monter mon bivouac dans le noir. Je suis donc parti devant et après 1h de marche, j'ai enfin atteint le refuge, il était déjà 18h30. J'ai prévenu le refuge, puis j'ai rapidement monter ma tente. J'ai posé toutes mes affaires et je suis reparti sur le sentier, malgré ma fatigue, pour retrouver mes 2 collègues de la journée pour voir si elles avaient besoin d'aide. Heureusement, je les ai vite retrouvées, elles étaient à environ 500m du refuge. 



Vue depuis le col d'Artouste ( 2472m).


Vue côté Ouest. Lacs de Carnau ( 2202-2208m). Le pic à gauche est le Lurien ( 2826m), derrière lui le pic du Midi d'Ossau ( 2884m).




La plaine de Soussouéou ( environ 1400m).


Le lac d'Artouste ( 1997m). Le barrage du lac d'Artouste a été mis en service en 1929, puis a été réhaussé en 1962. Lors de sa construction entre 1924 et 1929, une voie de chemin de fer a été construite pour acheminer les ouvriers depuis le col de la Sagette et un téléphérique pour relier le col à Fabrèges. Aujourd'hui, le train existe toujours et sert d'attraction touriste.








Le lac d'Arrémoulit ( 2281m).



De retour à mon bivouac, j'ai pu enfin me préparer à manger. Sauf qu'à ma grande joie, je me suis rendu compte que la bouteille de gaz de mon réchaud était vide... Je me suis donc contenté d'un repas froid. Il faisait déjà froid, la nuit promettait d'être bien compliquée!! Je me suis calé dans mon sac de couchage, complètement habillé pour être sûr de ne pas avoir froid. Mon sac est un 0°C, ce qui était un peu juste. Une des 2 filles avaient un -15°C et m'avait proposé de le prendre mais j'ai refusé. Au final, il a fait moins froid que ce que je pensais. Vers minuit, je suis sorti pour admirer le ciel sans lune et parfaitement étoilé!! C'était une des raisons qui m'avait poussé à faire du bivouac sur ce week-end! Vers 2h du matin, la fermeture éclair de mon sac a sauté, laissant échapper toute la chaleur à l'intérieur du sac... Il m'aura fallu 15 minutes pour parvenir à la remettre, avec la frontale entrain de tirer comme un débile sur la fermeture... ^^


Jour2:

Avec mes 2 collègues de la veille, on s'était fixé de se retrouver devant le refuge à 8h. Pour ce 2ème jour, on ne partait pas dans la même direction. Vu que l'une d'elles s'était fait mal à la cheville, les gens du refuge leurs avaient conseillées de couper par le col du Palas et la vallée de Larribet. Pour moi, avoir conseillé cet itinéraire est vraiment complètement idiot... J'avais déjà regardé ce sentier et je savais ce qui allait les attendre! Certes, c'était plus court! Mais c'est un sentier de haute montagne, avec énormément de roches et de pierrailles, un sentier physique et absolument pas adapté à une cheville souffrante... On a fait un petit bout de sentier ensemble avant d'arriver à la croisée des chemins. Malgré leur avoir expliqué que je n'aime pas les selfies, que je n'aime pas ma gueule elle gâche les paysages, je n'ai pas pu y échapper... Et avec un vieux kodak jetable en plus...
J'ai ensuite pris la direction du col d'Arrémoulit, puis j'ai basculé côté Espagnol sur le lac d'Ariel. Depuis le col, je pouvais voir le Balaïtous ainsi que la très impressionnante Grande Diagonale, la voie normale pour accéder au sommet. J'ai ensuite rattrapé le GR11. J'ai atteint le lac de Respomosu, où je me suis posé un peu. 



Le Lurien tout juste ensoleillé.


Vue depuis le col d'Arrémoulit ( 2448m).


Le lac d'Ariel ( 2232m). Le grand pic en face est Balaïtous ( 3144m), on aperçoit la Grande Diagonale qui permet d'accéder au sommet!




Le pic du Palas.












Le barrage de Respomuso ( 2129m).







Pendant ma pause, un couple d'espagnol est venu me voir pour me demander si j'avais du scotch car ils avaient la semelle d'une de leurs chaussures qui s'arrachaient. Heureusement pour eux, j'ai toujours quelques rislans dans mon sacs! J'ai repris ma rando et j'ai rapidement dépassé les lacs de Respomosu et de Campo Plano. Je me suis arrêté pour prendre ma pause casse-croûte au col de la Peyre St-Martin. Je suis ensuite redescendu par la vallée d'Arrens et le lac de Suyen. J'ai accéléré le rythme et en à peine 2h, j'étais arrivé à la voiture vers 15h30. Mes 2 collègues de rando n'étaient pas encore arrivées. Elles n'arriveront finalement à leurs voitures que vers 18h.
Au final, au lieu de faire l'ascension du Balaïtous, j'en aurais fait le tour! Mais clairement, ce n'est que partie remise! Je compte bien pouvoir enfin me dire un jour: je suis un montagnard! 







Lac et barrage de Campano Plana ( 2150m).






Vue sur le haut de la vallée d'Arrens depuis le col de la Peyre St Martin ( 2295m).


Lacs de Remoulis ( 2017m).






Lac de Suyen ( 1540m).





Bonne soirée à tous!

encore de superbe paysage avec en prime un beau ciel bleu

Ouai le temps était vraiment parfait, ça aurait été vraiment dommage de ne pas en profiter!!

Les paysages font quand même très arides et rocailleux !

Ca doit être vraiment génial de faire ce type de rencontres !

La majeur partie de la rando s'est située entre 2000 et 2200 mètre. À cette altitude dans les Pyrénées, c'est très souvent rocailleux. Le 2ème jour, j'ai basculé côté Espagne où bien souvent, le paysage change radicalement pour devenir beaucoup plus aride, moins de forêts mais plutôt des grands plateaux herbeux. L'herbe jaunit assez vite à partir du milieu de l'été ( encore qu'avec l'été doux de cette année, la végétation a gardé sa verdure beaucoup plus longtemps) et les premiers jours de froid et de gel sont déjà passés. Cela renforce ce côté aride.

Ouai franchement, c'est cool! Elles étaient super sympas! Le week-end suivant, je suis reparti randonner avec l'une d'elle. Le CR devrait arriver dans la semaine...

Salut à tous!

Dernière rando en date avec la Skyline ( il m'en reste encore une autre avec la Civic... ).
Lors de la rando du tour du Balaïtous, j'avais évoqué aux 2 filles que j'avais rencontré, mon intention de faire l'ascension du Balaïtous. L'une d'elles était également intéressée. Du coup, on s'est dit "et si on se le tentait le week-end prochain?". Mais il faut croire que son ascension intimidait autant moi que elle! Du coup, elle m'a proposé un plan B: le refuge de Tuquerouye. C'est un refuge non gardé proche de Gavarnie. Je ne le connaissais que de nom mais je savais qu'il était réputé pour être une des endroits le plus exceptionnel des Pyrénées. En regardant, un peu la carte, j'ai remarqué qu'il y avait des 3000m accessibles depuis ce refuge, j'ai donc proposé qu'on fasse les pics Astazou sur 2 jours. 

On s'est donc donné rendez-vous chez moi le Samedi matin pour partir en direction de Gavarnie vers 9h. Comme à chaque fois quand je fais du covoiturage avec la Skyline ( surtout sur des longs trajets), je préviens à l'avance de ce qui attend mon passager ( volant à droite, voiture "puissante" et bruyante, confort relatif, conducteur pénible etc...). Il m'est arrivé une fois de prendre une personne qui n'a pas appréciée l'expérience et me l'a reprochée, donc je préfère être vigilant désormais... On a donc pris la route et on est arrivé au lac des Gloriettes vers 12h30. La route qui monte au lac est une toute petite route assez sauvage. Elle débouche sur un parking pratiquement à côté du lac. Il y avait une dizaine de voitures sur le parking, chose qui m'a rendu un peu inquiet. Le refuge de Tuquerouye n'est prévu que pour 12 personnes et je craignais qu'on soit trop nombreux. D'autant qu'on allait probablement arrivé à une heure tardive! On a commencé par faire le tour du lac et on s'est posé pour la pause casse-croûte. 

Lac des Gloriettes ( 1716m)











On a ensuite repris la rando. On avait 1000m de dénivelé à gravir sur 8km pour rejoindre le refuge. Seulement voilà, la majeur partie de ces 1000m se fait d'un coup. La montée commence donc d'abord très tranquillement. Le sentier débouche sur le cirque d'Estaubé, puis le contourne par l'Ouest tout en montant doucement. On pouvait voir au loin la brèche de Tuquerouye, dans laquelle se situe le refuge. Il faisait chaud! Dans le cirque, il n'y a pas de forêts, pas un arbre, uniquement de l'herbe et de la caillasse. Mais lorsque le soleil a commencé à basculer derrière les montagnes, la température a rapidement chuté! Nous sommes enfin arrivés au pied de la brèche, on était à moins d'un kilomètre du refuge mais il nous restait encore 400m à grimper! La montée jusqu'à la brèche se fait dans un étroit couloir d'éboulis où l'on peut presque donner un coup de tête dans le sol tout en restant debout! Les pierres glissaient sous nos pieds, si bien que pour 2 pas en avant, on en faisait un en arrière... Par endroit, on avait pas le choix que de s'aider des mains! Il nous aura fallu 1h30 pour gravir la brèche mais nous y sommes finalement parvenus!! La vue depuis le refuge est incroyable, il donne directement sur l'ibón ( "lac de montagne" en Aragon) de Marboré, le cylindre de Marboré et le Mont Perdu!

Le cirque d'Estaubé. La brèche de Tuquerouye est la 2ème en partant de la droite de la photo. 








La brèche de Tuquerouye.


Vue depuis le refuge de Tuquerouye ( 2660m). C'est le plus ancien et le plus élevé des refuges des Pyrénées. Il a été construit en 1890. Les matériaux étaient montés à l'aide de mulets jusqu'au pied de la brèche, puis hissés par des guides jusqu'à la brèche. Une semaine après son inauguration, un guide a porté sur son dos une statut de la Vierge de 75kg depuis Gavarnie et il l'a placé juste au-dessus du refuge. Le refuge a été ensuite agrandi en 1927. 
Le lac de Marboré ( 2591m).  Le pic au centre est le Mont Perdu ( 3355m), 3ème pic le plus haut des Pyrénées!



Il y avait déjà 7-8 personnes. On a déposé nos affaires et réservé nos couchettes. Le dortoir est composé d'une mezzanine sur 3 étages, on s'est mis sur le 3ème étage. Bien que cet étage soit juste sous le toit et donc un peu étroit, on était au moins sûr qu'on ne dormirai pas entre 2 espagnols ronfleurs!! On est ensuite descendu au bord du lac 50m plus bas pour faire le plein en eau et se caler un peu au soleil. Même sans le sac, la remontée au refuge était rude! Il y avait d'autres personnes qui étaient arrivées au refuge, on était déjà une douzaine... Et on voyait encore un groupe qui descendait du Mont Perdu... Au final, on aura fini à 17 dans le refuge. On a mangé avec plusieurs autres groupes de randonneurs français, que des gens super sympas! On a continué à admirer la luminosité du jour qui disparaissait peu à peu. On pouvait voir les lueurs des frontales d'un groupe qui a bivouaqué au sommet du Mont Perdu, dans la neige et le froid à plus de 3300m d'altitude.





Le sommet à droite est le Cylindre de Marboré ( 3325m).



La nuit s'est finalement plutôt bien passé! Bon je me suis cogné la tronche dans l'étagère juste au dessus de ma tête en plein milieu de la nuit... Le "Et merde!" qui en a découlé, n'a pas manqué de faire marrer ma collègue de rando...  Il n'y avait pas assez de place sur les couchettes, certains ont dormi sur les bancs, les tables et même parterre! Je n'attendais qu'une chose avec impatience, le lever de soleil!! C'était surtout ça qui a valu sa réputation à ce refuge. On a donc réglé le réveil à 7h pour ne pas en manquer une miette. À cette heure là, tout le monde était réveillé mais personne n'osait faire le premier pas! Moi je n'en pouvais plus d'être enfermé, je me suis donc décidé à bouger! Et en effet, le refuge n'a pas failli à sa réputation! Le lever du jour est incroyable! Certes, on ne voit pas le soleil directement qui est caché par les murs de la brèche. Mais les couleurs sur le lac et le Mont Perdu sont magnifiques! Elles changent à chaque minutes qui passent. Le lac donne un effet miroir quasiment parfait et reflètent la couleur rose et or du ciel! Le spectacle a duré plus d'une heure, la quasi totalité des occupants du refuge sont restés pour l'admirer jusqu'au bout! Nous sommes partis dans les derniers vers 8h30. On a fait un arrêt au lac pour ravitailler une nouvelle fois en eau et admirer l'effet miroir du lac.

























Symétrie parfaite!


Le col à droite est le col d'Astazou ( 2986m).



On a ensuite fait le tour du lac, puis commencé à grimper en direction du col d'Astazou. Je n'ai pas trop regardé la carte, je l'avais un peu en tête. J'ai laissé ma collègue gérer. En général, quand je fais de la rando avec d'autres gens, c'est moi qui doit gérer l'itinéraire, la carte etc... C'est agréable que ça ne soit pas moi qui gère tout ça pour une fois. Le sentier est plutôt propre jusqu'au col. On pouvait voir les autres groupes qui avaient eux choisis de couper directement par le col Swan pour se rendre au Grand Astazou. Après une 1h30, on avait atteint le col où on a prit une courte pause. J'ai eu du mal à suivre ma collègue! Elle fait du trail et est donc plus endurante que moi. Sans s'en rendre compte, elle m'a forcé à accélérer mon rythme et donc sortir de ma zone de confort. La vue depuis le col est déjà belle, il surplombe le cirque de Gavarnie. La vue depuis l'Astazou promettait d'être magnifique!

La brèche de Tuquerouye avec son refuge.






Vue Est depuis le col d'Astazou.


Vue Ouest. On peut voir les hauts sommets du cirque de Gavarnie: la Tour et le Casque de Marboré ( 3007m et 3006m). On devine à peine la Brèche de Roland ( 2807m) et derrière le pic du Taillon ( 3144m).



Pour atteindre le Grand Astazou, il nous fallait d'abord franchir le Petit. Depuis le col, je commençais à deviner que ça ne serait pas une mince à faire! Et en effet, le sentier est devenu très technique! Il passait par une crête très aérienne, moins d'un mètre de large par endroit, avec 200m de vide d'un côté et 700m de l'autre! On a progressé lentement et calmement. J'aidais ma collègue du mieux que je pouvais dans les portions d'escalade. il nous faudra 1h pour franchir les 400m qui nous séparait du col de Swan. La montée jusqu'au Grand Astazou n'était ensuite plus qu'une formalité. On a finalement atteint le sommet vers 12h. La vue est vraiment magnifique! On s'est posé pour prendre notre pause casse-croûte. Je n'ai une fois de plus pas pu échapper au Kodak... ^^

Vue depuis la crète du Petit Astazou ( 3012m).




Vue Nord depuis le Grand Astazou ( 3071m). À gauche, la vallée de Gavarnie. À droite, le lac des Gloriettes.


Vue Nord-Est. La vallée d'Estaubé et à droite, le cirque de Troumouse.


Vue Est. Probablement l'une des plus belles photos que j'ai eu l'occasion de prendre!




Le Mont Perdu à gauche et le Cylindre de Marboré.


Les hauts sommets du cirque de Gavarnie. Le pic tout à gauche est le pic de Marboré ( 3248m), point culminant du cirque.


Le massif du Vignemale avec le glacier d'Ossoue.





Après une petite heure de pause, on a commencé la longue descente jusqu'à la voiture. On a coupé directement au col de Swan pour rejoindre le lac de Marboré. Après plusieurs heures de marche dans les pattes, la remontée au refuge de Tuquerouye a été un véritable supplice! ^^ On s'est posé un peu au refuge, puis on a récupéré nos affaires qu'on avait laissées le matin et on est reparti. On craignait un peu la descente de la brèche mais au final, elle s'est déroulée sans trop de difficulté. On commençait sérieusement à être claqué et on avait du mal à cacher notre impatience de retrouver la voiture! On l'atteindra finalement vers 17h30. On est arrivé chez moi vers 21h, ma collègue de rando a dormi un peu durant le trajet, il valait mieux car il lui restait encore 1h de route pour rentrer chez elle, loin là haut dans le Nord à Bordeaux...











Le plus haut pic au fond est le Grand Astazou.




J'étais vraiment très content de cette rando. Je n'aurais jamais osé faire cette rando seul, qui est quand même assez physique et technique! Et je n'ai personne dans mon entourage qui serait assez taré pour me suivre, faire 3h30 de route à dos de Skyline et enquiller une quinzaine d'heures de marche aussi technique! Du coup, je remercie vraiment ma collègue de rando pour m'avoir accompagné durant ce week-end!

( Désolé... Je me relie et je me rends compte que j'ai encore fait un ptain de pavé... ^^)

Bonne journée à tous!

Salut à tous!

Après 26 000km pour les pneus arrières et 34 000km pour les avants, il étaient tant de changer! Surtout les arrières qui étaient lisses... Je suis reparti sur le même modèle: des Bridgeston Potenza.
Je commence à réunir les pièces pour un gros entretien. J'ai déjà reçu un colis envoyé par l'ami LIMSA ( Skyfrance) comprenant tout le kit de distribution: courroie HKS, galets Nissan et pompe N1. J'ai également commandé de quoi vidanger la direction assistée et le circuit hydraulique des freins et de l'embrayage.

Salut à tous!

Les premières neiges sont déjà tombées, je profite donc des Hautes-Pyrénées tant qu'elles sont encore accessibles. Cette fois, j'ai choisi de me rendre au lac d'Ilhéou dans la vallée du Cambasque. Je suis parti vers 5h30 pour arriver au parking du Cambasque de sorte à ce que le soleil soit tout juste levé. Je n'ai pas fait de détour, les routes de col commence déjà fermer. Par contre, je n'avais jusqu'à présent jamais emprunté la route du Cambasque. La route monte d'abord en épingle, en surplombant tout le village de Cauterets. Puis elle débouche finalement sur une petite vallée et se termine juste en contre-bas de la station de ski du Lys. Le paysage depuis le parking pourrait être sympa, mais il est largement gâché par les installations et le téléphérique de la station...

Parking du Cambasque et sa vallée ( 1350m).







J'avais largement surévalué les distances pour me rendre au lac qui était en fait indiqué qu'à 1h30 du parking. J'étais déjà monté au lac il y a quelques années, je pensais vraiment que son ascension était beaucoup plus longue. J'ai attaqué la rando à bon rythme, même si j'étais un peu ralenti par le verglas sur le chemin. La montée se fait par une piste carrossable, les gens du refuge d'Ilhéou l'emprunte en tout-terrain pour se ravitailler. J'ai d'abord dépassé l'impressionnante cascade d'Ilhéou, puis après seulement 1h de marche, j'étais au bord lac!











La cascade d'Ilhéou ( 1720m).










Le lac Noir ( 1850m). La grande pointe est le Soum de Grum ( 2657m). La crête du Lys ( 2163 - 2425m) se trouve au pied du Soum de Grum. Le grand pic à droite est le Moun né ( 2724m). Les crêtes qui séparent les 2 pics sont les Pènes de Moun Né. 


Le lac d'Ilhéou ( 1975m).









Il était seulement 9h30, j'avais fait 3h de route pour 1h de marche... Bref, il était juste hors de question de retourner à la voiture! Heureusement, j'avais également surévalué la quantité de neige! Bien que le sentier du GR10 qui monte en direction du col d'Ilhéou était enneigé, il me semblait largement praticable. J'ai donc pris la direction du col. Les premiers 100m sont les plus délicats car le sentier monte en corniche. Ensuite, il traverse un grand plateau complètement enneigé avant d'atteindre le col. Il y avait des traces dans la neige, mais plus je montais, plus elles disparaissaient. Je suis finalement arrivé au col vers 11h. Le ciel s'était petit à petit couvert. Et malheureusement, je ne me souvenais pas non plus que la vue sur le versant Ouest du col n'est pas terrible...









Vue Est depuis le col d'Ilhéou ( 2256m).


Vue Ouest.



J'étais un peu déçu par la vue qu'offrait le col et surtout vraiment dégouté que le ciel se soit couvert. En redescendant, je voyais le sentier qui monte à la crête du Lys. Cette crête surplombe le domaine skiable de la station du Lys. Je ne m'y étais jamais rendu et même si la vue était cachée par les nuages, ça aurait été vraiment bête de ne pas en profiter. J'ai donc fait le petit détour jusqu'à la crête, me faisant monter à 2300m d'altitude. Malgré les nuages, la vue était vraiment impressionnante. Je me suis calé sur la table d'orientation pour grignoter un peu. Et finalement, miracle! Le ciel s'est dégagé d'un coup, m'offrant une vue magnifique sur les hauts sommets des vallées de Cauterets et sur le Grand Vignemale.

Les cabanes d'Arras ( 2175m).




Vue sur le col d'Ilhéou depuis la crête du Lys ( 2300m).


Vue sur le lac d'Ilhéou et sur les hauts sommets des vallées de Cauterets. On peut voir le Grand Vignemale ( 3298m, au fond au milieu de la photo). 


La pointe perdue dans les nuages au fond et le pic d'Ardiden ( 2988m).


Vue sur Cauterets 1400m plus bas. Le pic du Midi de Bigorre est caché par les nuages au fond. Le domaine skiable de la station du Lys se trouve juste sous mes pieds. Il se situe dans le cirque du Lys, à une altitude compris entre 1350 et 2425m. Un téléphérique relie Cauterets ( 900m) à la station ( 1845m). J'ai horreur de ces stations! Si ça ne tenait qu'à moi, je couperai toutes ces satanées remontées mécaniques au pied! Mais je dois bien avouer qu'elles m'aident en cette saison. La station de Cauterets dispose de nombreuses caméras qui me permettent d'avoir une idée sur les quantités de neige et à quelle altitude elle se situe.





J'étais à 2300m d'altitude, avec une vue parfaite, au soleil, sans vent... Des conditions parfaites pour une pause casse-croûte! J'ai eu du mal à redécoller! En repartant, je regardais la crête de Mourtara, qui surplombe le col d'Ilhéou... Elle me semblait accessible et j'y ai donc fait un petit détour. La montée se fait d'abord par des petits sentiers de brebis, puis ces sentiers ont fini par disparaître complètement dans la neige! Après une ascension assez physique, j'ai finalement atteint la crête vers 13h. Je ne suis pas resté longtemps car il y avait du vent et j'avais les pieds enfoncés dans 50cm de neige... La descente jusqu'au lac d'Ilhéou a été très rapide, limite en courant. J'ai ensuite repris la piste qui redescend vers le parking du Cambasque et j'ai finalement atteint la voiture vers 15h.

Vue depuis la crête de Mourtara ( environ 2350-2400m) sur la vallée d'Estaing.










L'intersection des sentiers du col d'Ilhéou et de la crête du Lys ( 2185m).













Bonne journée à tous!

La neige transforme sacrément les paysages ! Tu n'es pas inquiet quant aux risques d'avalanche ou même pour te repérer sur les sentiers qui du coup doivent être recouverts ?

Pour les avalanches, il n'y a pas trop de risque. La neige est fraiche et j'ai eu au grand max 50cm. J'avais amené mes crampons au cas où, même si c'est plutôt des raquettes qu'il me faudrait.
L'orientation, c'est plus chaud en effet. J'évite de faire des randos neiges dans des endroits que je ne connais pas.

Salut à tous!

Ma pression d'huile s'est de nouveau remise à déconner, avec 1 bar de moins par rapport à la normale ( 2-3 bars entre 2000-3000 tr/min au lieu de 3-4 bars). Bon j'avais déjà fait 8000km depuis la dernière vidange, le problème est donc survenu pile au moment de faire la vidange suivante. J'avais déjà en ma possession une sonde neuve donc j'ai voulu en profiter pour la changer. Mais j'ai vite abandonné car je n'ai pas réussi à la desserrer. Quand j'ai vu que ça forçait vraiment, j'ai eu peur de casser le filetage de la sonde à l'intérieur du support...
Par contre, j'ai remarqué que le cache poussière de la sonde était tombé et tiré sur son connecteur. Il y a un peu de jeu dans le connecteur, le fait que le cache tiré sur le câble a peut-être créé un faux-contact et faussé le signal de la sonde. Vu que cette sonde, ainsi que d'autres connecteurs comme celui de démarreur, se situe à proximité du filtre à huile, tous les connecteurs était un peu crasseux. J'en ai profité pour tous les nettoyer et toilé très légèrement toutes les broches.
Au redémarrage, la pression est de nouveau revenu à la normale! Je verrai bien si ça tient dans le temps.

Depuis la dernière rando, j'ai pris une petite pause. La météo, le boulot et la flemme ont fait que j'ai mis un peu les Pyrénées de côté. Mais avec la météo qu'on a eu le 31 décembre, il était simplement hors de question de ne pas en profiter!! Il est tombé une grande quantité de neige, rendant la plupart des Pyrénées inaccessible. Je me suis donc contenté de la vallée de Larrau. J'ai beau très bien connaître cette vallée ( je l'ai montré déjà de nombreuses fois sur le forum  ), il me reste toujours des endroits à découvrir! J'ai choisi de monter à la cascade de Pista. J'ai découvert cette cascade qu'en Mai dernier, en l'apercevant au loin depuis les crêtes Nord de la vallée de Larrau. Je m'y suis du coup rendu une première fois en Novembre, dans la neige et le brouillard... J'ai donc voulu y retourner mais avec le beau temps cette fois-ci!
Pour m'y rendre, j'ai choisi de passer par la route d'Iraty et du col Bargargiak. Comme d'hab, départ le matin à 6h00 pour avoir le lever de soleil au col Bagargiak. Sur les parties habituellement bien exposées au soleil, j'ai bien arsouillé avec la 34. Mais dès que j'ai basculé sur le plateau d'Iraty-Cize, j'ai été forcé de ralentir car il restait un peu de neige, avec même un peu de gel sur la route par endroit. Après avoir, passé le col Bargargiak, la route était de nouveau sèche. J'ai fait une première pause croissant, toujours au même endroit comme à chaque fois!














J'ai ensuite repris la route et je suis redescendu vers Larrau. Les traces des violents intempéries du 10 Décembre dernier sont encore bien présents. Certaines portions de routes sont très abîmées, avec des bandes de bitume qui ont été emportées. Il y a de nombreux arbres arrachés et on voit bien que le gave et les torrents ont doublé de volume. J'ai finalement atteint le parking de la passerelle d'Holzarte vers 9h.
Après ma 2ème pause croissant, j'ai attaqué la rando en prenant la direction de la passerelle. Je l'ai rapidement dépassé sans m'attarder sur la vue incroyable qu'elle offre. Il faisait déjà chaud... J'ai eu des matins de rando en Juin où il faisait plus froid que ça! J'ai pris la direction de Pista en passant par une longue piste forestière en faux plat assez ennuyante, malgré les quelques vues furtives sur le pic d'Orhy qui surplombe toute la zone. Puis le sentier de Pista bifurque dans la forêt et monte tout droit dans un dévers important. J'ai fini par sortir de la forêt et enfin apercevoir la cascade! J'ai enfin atteint la cascade après 2h de marche. 

Passerelle d'Holzarte ( 580m). Cette passerelle a été construite en 1920. Elle permettait aux bûcherons de rejoindre les sites de coupes de l'autre côté des gorges. Elle surplombe le fond de la gorge d'Holhadubi de 140m.


La gorge d'Olhadoko.


Le pic d'Orhy ( 2017m).


Le torrent de Pista.






La cascade de Pista ( 1300m). Cette cascade est probablement l'une des plus belles des Pyrénées Occidentales et même des Pyrénées tout court. Le plus impressionnant c'est que, si on passe au-dessus, il n'y a pas de torrent, pas de cours d'eau, rien! La cascade sort littéralement de terre!









Il n'était que 11h et il n'y avait pas de neige, j'ai donc continué ma rando. J'ai donc dépassé la cascade et j'ai rapidement atteint le Cayolar de Pista Gagnekoa. Après une petite pause, j'ai continué mon ascension en direction du Portillon de Pista. Le sentier passe sous le versant Nord du pic de l'Otsogorrigagnia. Il y avait de nombreux névés mais vu la chaleur, je me suis dit que les neige allait être tendre. Mais en réalité, ils étaient encore gelés et chaussé les crampons m'auraient bien aidé! Après avoir atteint le Portillon de Pista, je voulais tenter de monter en haut de l'Otsogorrigagnia mais le sentier était recouvert par des névés trop dangereux à traverser... De loin, le pic du Chardekagagna me semblait accessible et j'ai donc pris la direction de celui-ci. Malheureusement, son sentier était aussi caché par les névés et pour monter à son sommet, je devais monter tout droit en hors-piste, sur une pente quasi verticale. J'ai finalement abandonner à moins de 50m du sommet... Je suis redescendu et je me suis calé face au pic d'Orhy pour ma pause casse-croûte.









Vue depuis le Portillon de Pista ( 1662m).


Le pic de Pista ( 1779m).


L'Otsogorrigagnia ( 1920m). Derrière lui, l'Espagne.


Le pic d'Orhy ou l'Evrest Basque.





J'ai repris la rando vers 14h. Je suis redescendu par le même sentier. Sur les névés, je ne me suis pas fait avoir et j'ai directement chaussé les crampons. Je pouvais voir d'énormes nuages de fumée d'un écobuage dans le fond des gorges en dessous de Pista. J'ai rapidement atteint la cascade et je me suis enfoncé dans la forêt. Je pouvais voir sur l'autre versant des gorges les feux de l'écobuage. J'ai de nouveau traversé la passerelle et j'ai finalement atteint la voiture vers 17h. 
Pour une reprise, je suis plutôt content car j'aurais fait 1500m de dénivelé à très bon rythme!

À gauche, le Chardekagagna ( 1893m), à droite le Lakartxela ( 1979m). Au milieu au fond, le pic d'Anie ( 2504m).








Le Cayolar de Pista Pekoa (1300m). Cette cabane situé juste à côté de la cascade, sert essentiellement pour les bergers mais elle est ouverte toute l'année aux randonneurs. Il y a des matelas, une table et des bancs, un réchaud et des ustensiles divers à disposition.




Petites spécialités bien propres aux Pyrénées Occidentales: un feu d'écobuage. 


Un torrent d'eau et un torrent de feu.



Bonne journée à tous!

Je suis tellement decu 😭... Et moi qui penssait voir une belle safrane 😝
Super photos en tout cas ! Vivement les prochaines balades !

Merci! 

Magnifiques photos, paysages et récits comme d'habitude !

Je trouve les sommets peu enneigés par contre !

Merci Arthman78! 
Oui, malgré les grosses quantités de neige qui sont tombées en Décembre, les températures très douces et les pluies de ces dernières semaines ont fait très vite tout refondre. Je regarde régulièrement les webcams d'Iraty, aujourd'hui le pic d'Orhy n'a quasiment plus de neige.. Il me semble qu'il est beaucoup plus enneigé à cette période normalement.
Webcam Iraty - Visualisez Irati en temps réél grâce à notre webcam (chalets-iraty.com)

Magnifique CR comme d'habitude. Ca fait plaisir de revoir Orhy

Salut à tous!

La distri a enfin été faite! À la base, je devais le faire faire dans un garage... Comme ils ne peuvent pas commander les pièces, je m'arrange pour les fournir. Sauf qu'une fois que je les ai, ils me déclarent qu'ils ne font pas les distri si ce ne sont pas eux qui ont commandés les pièces..  Au final, c'est le mécano de la famille tout juste à la retraite qui me l'a fait. Je lui ai fourni également la doc technique du RB25DET mais de R33 ( je n'ai pas réussi à trouver pour le NEO...). Pour la distri, aucun problème! Il a juste eu un peu de mal à trouver la bonne tension pour la courroie. Par contre, le radiateur lui n'a pas trop aimé le démontage et la buse pour la durite du haut a cassé... En provisoire, il m'a mis un manchon collé à la colle PVC. 
Je l'avoue, je ne me suis pas pressé pour commander un radiateur ( ça m'est tombé dessus pas au meilleur moment niveau finance... ). Et ce qui devait arriver arriva! Un jour en rentrant du boulot, en sortant de la voiture, j'ai senti une forte odeur de LdR... La réparation a fini par lâcher. J'ai donc commandé un radiateur Mishimito chez Driftshop. Après un mois d'attente, il n'était toujours pas disponible... Driftshop m'a redirigé sur un Koyorad qui lui est disponible ( je n'avais pas vu qu'il était en stock.. 1 mois d'attente pour rien...). Du coup, je vais avoir un gros morceau d'alu sous le capot.. Je trouve ça moche mais je n'ai pas trop le choix! Il devrait arriver d'ici la fin de la semaine.

Comme la voiture est immobilisée pour l'instant, j'en ai profité pour démonter les phares pour les lustrer. Je n'avais ni le temps ni l'envie de le faire moi-même. Je les ai donc confiés à un carrossier qui me l'a fait pour 50 euros. 



Je n'ai pas gavé de place chez moi, du coup j'ai un parechoc de Skyline devant mon canapé... Je m'en sers de table basse. ^^



Malgré tout ça, j'ai quand fait quelques sorties avec la 34. En Février, j'ai refait l'ascension de l'Autza mais en partant de St Etienne de Baïgorry et en passant par les crêtes de Tranpeta. C'est la 3ème fois que je monte à ce pic mais c'est la première fois que j'ai de bonnes conditions météos. Malheureusement dans l'après-midi, les fumées des feux d'écobuage ont drastiquement diminuées la distance de vue.



Le col d'Ispéguy ( 672m).




St Etienne de Baïgorry ( 150m).


Encore une route improbable du Pays Basque!


Vue sur l'Autza ( 1304m) depuis l'Urrizpilota ( 938m).


Vue Ouest depuis l'Autza. On peut voir la Rhune au loin à droite ( 900m) et les Pena de Haya un peu sur sa gauche ( 830m).




Vue Nord avec les crêtes d'Iparla au centre ( 1049m) et le pic de Baïgourra au loin au centre ( 853m).




Vue Est. On devine à peine le pic d'Orhy ( 2017m).


Vue Sud-Ouest, l'Espagne avec la ville d'Elizondo.


Le mégalithe de l'Autza.



Je suis également retournée au pic de Baïgourra. Ce jour-là, je devais faire une rando à la Rhune mais, le matin même, j'ai changé d'avis. Ce pic ne culmine qu'à 853m et pourtant, de par sa situation géographique, il offre un des plus beaux panoramas des Pyrénées! En effet, à cet endroit, les Pyrénées remonte vers le Nord sur une dizaine de kilomètres. Le pic Baïgourra se situe à l'extrémité Nord de cette remontée, ce qui fait qu'il a une position déportée par rapport au reste de la chaîne des Pyrénées à l'Est.

St Martin d'Arrossa ( 100m).
















Vue Sud depuis le Baïgourra.


Vue Ouest avec le Artzamendi au premier plan ( 924m).


La route de service pour les antennes de Baïgourra, toujours aussi improbable mais interdit à la circulation...


Vue Nord-Ouest, on peut voir la Rhune au loin.


Vue Nord.


Des Pottoks au sommet du Haltazamendi ( 813m).





Et enfin, j'ai fait une sortie neige au Marcadau à Cauterets pour tester mes nouvelles raquettes. J'y suis allé une première fois où j'ai eu la joie de me rendre compte en arrivant que la route du Pont d'Espagne était fermée pour travaux. Je me suis donc dit "Pas grave, je vais y aller à pied". Après m'être équipé, je me suis rendu compte que même le sentier qui monte au Pont était fermé! La vallée du Lutour était également interdite d'accès... Ne sachant pas trop quoi faire, je me suis dirigé vers la vallée du Cambasque. Après avoir marché 2h, j'ai finalement fait demi-tour car les vents étaient trop violents et il y avait encore beaucoup trop de neige. Histoire de ne pas avoir fait 3h de route pour rien, je suis allé me balader en voiture à la station de Hautacam.

La vallée du Cambasque.


La cascade d'Ilhéou ( 1750m).


Vue depuis la station d'Hautacam ( 1650m).



Je suis retourné le week-end suivant pour faire la même rando, puisque cette fois-ci, la route du Pont d'Espagne était ouverte. J'ai trouvé la neige à partir du refuge de Wallon. J'ai pris la direction du lac d'Arratille. Je suis monté jusqu'à 2050m, puis j'ai stoppé ma progression. J'aurais pu continué jusqu'au lac, mais vu les quantités de neige, il était probablement totalement recouvert.

Comme d'habitude, parking du Pont d'Espagne payant... Du coup je me gare au pont du Pas de l'Ours ( 1352m).


Les cascades du Pont d'espagne, toujours aussi magnifique! ( 1475m).


La vallée du Marcadau ( 1615m).




La vallée de Marcadau - Wallon ( 1809m).

























J'espère vraiment pouvoir rapidement remettre en marche la 34, la saison va reprendre plein pot et j'ai pas mal d'objectifs sympas cette année que j'espère bien pouvoir partager ici!

Bonne journée à tous!

super chouette, comme d'habitude !

bon, sinon, tu m'étonnes que ça a fini par lacher la réparation, surtout si c'était rempli de Liquide De Freins

Merci!

 Ouai en effet... Les pressions ne sont peut-être pas les mêmes!
J'ai corrigé du coup LdF --> LdR ^^

Je suis déjà étonné que ça ait tenu à la colle pvc, normalement ça colle sur rien d'autre que le pvc et je doute que ça en soit sur les radias (ça "fond" le pvc en surface, mais du coup ça accroche pas sur les autres matières).
En plus avec la pression

Sur les 200 il y a moyen de retirer le carter qui entoure l'hélice du visco, ça laisse énormément de place même en laissant le radia, mais on a aussi 2 cylindres de moins et un RB rentre sans trop de soucis dans notre baie, ils avaient prévu très large.
Sur une skyline, il doit être bien plus près du radia et c'est sans doute bien plus compliqué sans le démonter

Alors je dis "colle PVC" mais ce n'est qu'une supposition de ma part ^^ Je ne sais pas exactement ce qu'il a utilisé comme colle.
Par contre, il m'avait bien précisé que ça pouvait tenir des années comme ça pouvait lâcher dans la minute. Il m'a clairement recommander de le remplacer au plus vite... Aujourd'hui, ça a lâché et je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même.

Je n'ai jamais trop fait gaffe mais il me semble qu'il n'y a pas énormément de place entre le radiateur et le moteur.

Salut à tous!

La Skyline revit enfin! J'ai enfin pu remplacer le radiateur!







Je craignais que ça fasse moche le gros bloc d'alu mais ça va, ça ne se voit pas trop! Par contre, je n'ai pas pu remettre le carter autour du ventilo derrière le radiateur, pas assez de place. Je verrai plus tard si je ne peux pas adapter pour le rentrer.
Maintenant qu'elle roule de nouveau, je vais pouvoir... l'immobiliser de nouveau...  Je ne vais malheureusement pas pouvoir en profiter pendant le mois du Juin --> Rdv en Juillet...

Salut à tous!

Comme je l'avais déclaré en revenant du GR20 l'année dernière, les Alpes seront mon objectif en 2022. Par contre, j'hésitais entre juste de la rando ou balade avec la Skyline. Malheureusement, il faudra encore attendre l'année prochaine pour que la Skyline mette enfin les roues sur les belles routes des Alpes. J'ai finalement décidé de seulement faire un petit trek de quelques jours. Je ne m'attarde pas trop dessus mais comme à chaque fois, j'aime bien partagé les photos.

Jour1: Dax --> Bordeaux ( voiture) --> Nice ( avion) --> Menton ( train) --> Mont Carpano ( GR52)

Vue sur Menton depuis le Mont Carpano (772m).







Jour2: Mont Carpano --> Baisse de Linière





Vue depuis le Grammondo ( 1379m).







Jour3: Baisse de Linière --> Pas du Diable

Le campement de Cabanes Vieilles ( 1780m). Ce campement appartient à l'ouvrage du massif de l'Authion de la ligne Maginot. Les premiers baraquements ont été construit en 1890. Le campement a été au fur et à mesure amélioré. En 1940, il y avait une vingtaine de baraquements et un téléphérique qui permettait de ravitailler l'ensemble de l'ouvrage. 


Le char M5 Stuart de Cabanes Vieilles. Le 9 Avril 1945, la 1ère Division Française Libre et le 1er Régiment de Fusillers Marins lancent l'assaut sur le massif de l'Authion qui est occupé par les allemands. Ce Stuart a été détruit par une mine lors du premier jour. Comme il bloquait la route, il a été poussé dans le ravin par un autre char. Il est resté dans son fossé, sur le dos, la tourelle arrachée et tombée plusieurs mètres plus loin. Ce n'est que dans les année 2000 - 2010 qui sera sorti et déplacé au campement de Cabanes Vieilles pour servir de monument en l'hommage aux 245 soldats français tombés lors de la bataille de l'Authion. 


Le fort de la Forca ( 2078m). C'est un fort de type "Séré de Rivières", construit en 1887, au sommet de l'Authion. Il sera modernisé plusieurs fois jusqu'en 1940. En Avril 1945, il est occupé par les allemands. Il sera d'abord bombardé puis pris d'assaut depuis l'Ouest et depuis le fort des Milles-Fourches qui se situe juste à côté et qui a été fraîchement repris. Comme pour le fort des Milles-Fourches, des fumigènes sont lancés par les cheminées. Les allemands intoxiqués se rendent mais certains réussissent à se replier jusqu'à la redoute des 3 Communes. 


Vue depuis le fort de la Forca. L'ensemble fortifié du massif de l'Authion peut être visité en voiture grâce à une route qui en fait le tour depuis le col de Turini.


La redoute des 3 Communes ( 2080m). Elle est construite en 1897. Les soldats allemands qui ont réussi à s'échapper du fort de la Forca, se sont retranchés ici. Un char Stuart et seulement 5 hommes volontaires ont "assiégé" la redoute. Le petit détachement est arrivé sans difficulté jusqu'au pont-levis. Les allemands, ne disposant probablement pas de quoi neutraliser un char, ont fini par se rendre. 38 allemands sont fait prisonnier et la prise de la redoute a marqué la fin de la bataille de l'Authion.




Un chamois.


Vue depuis le Pas du Diable ( 2500m).



Jour4: Pas du Diable --> Madone de Fenestre



Lac de la Muta ( 2275m).


Lac du Basto ( 2300m).



Jour5: Madone de Fenestre --> Vallon de Salèse

Lac de Trecolpas ( 2187m).





Jour6: Vallon de Salèse --> St Dalmas

Vue depuis le Mont Pépoiri ( 2674m).








Lac Long ( 2350m).



Jour7: St Dalmas --> Plateau de Longon ( GR5)






Jour8: Plateau de Longon --> Station d'Auron

Vue depuis le col des Moulinés ( 1977m).









Jour9: Auron --> Bousiéyas







Vue depuis le petit fort de la Tête de Vinaigre ( 2394m).


Le hameau de Bousiéyas ( 1861m) et la route du col de la Bonette-Restefond.



Jour10: Bousiéyas --> Larche ( Fin du Mercantour)

Le Campement des Fourches ( 2250m). Il a été construit à partir de 1890 et est composé de 26 bâtiments. En été, il pouvait accueillir environ 600 hommes. Il est ravitaillé grâce à un téléphérique qui redescend jusqu'au village le Pra, en passant par le Mont des Fourches.




Le fort du Mont des Fourches ( 2342m). C'est un fort de type " Séré de Rivières" construit en 1889. Il a été ensuite rattaché à la ligne Maginot, plusieurs blockhaus seront construit tout le long de la crête qui mène au fort. Le but de cette position était d'interdire aux italiens l'accès au vallon de Salse Moreno et au Pas de la Cavale. Les forces italiennes y arriveront pourtant en profitant du brouillard mais ils se feront rapidement repousser dès que celui-ci se dissipera. 
On pourrait se dire "On s'enfout un peu non?"... Et pourtant, si aujourd'hui nous avons la route du col de la Bonette-Restefond, c'est grâce aux soldats qui se sont battus là-bas. Cette route était au départ uniquement militaire, elle servait à ravitailler les différentes positions fortifiées et ce sont les militaires qui l'ont construite.


Vue depuis le Pas de la Cavale ( 2671m).


Lac de derrière la Croix ( 2450m).


Lac du Lauzannier ( 2284m).

Jour 11: Larche --> Col de Girardin

La Batterie de Viraysse ( 2772m), la plus haute fortification de France, si on excepte les batteries italiennes du Chaberton qui ont été rattachées à la France après la 2nde Guerre Mondiale. Elle a été construite en 1885m. Il a une vue direct sur les cols de Sautron et des Monges. Il servira essentiellement de point d'observation pour guider les tirs d'artillerie du fort de Roche-la-Croix, situé plus en arrière dans la vallée de Larche.


Vue sur la vallée de Larche depuis la batterie de Viraysse.


Vue sur les cols de Sautron ( à gauche) et des Monges ( au centre).


Le casernement de Viraysse ( 2516m). Il a été construit en 1914 et pouvait accueillir une cinquantaine d'hommes. 




Vue depuis le pont du Châtelet ( 1641m).









Jour 12: Col de Girardin --> Lac de Roue

Vue depuis le col de Girardin ( 2714m). On peut voir une petite cabane sur les crêtes à gauche. C'est le poste optique de Girardin. Ces petits postes permettaient la communication entre les forts de la ligne Maginot disséminés dans les montagnes. 


Lac Ste Anne ( 2415m).


Lac Miroir ( 2214m).


Vue depuis le col Fromage ( 2301m).


Lac de Roue ( 1847m).



Jour 13: Lac de Roue --> La Vachette

Vue depuis le col d'Ayes ( 2477m).


Briançon.


Le pont d'Asfeld ( 1290m). Il a été construit entre 1729 et 1734. Il permet de relier la cité au fort des Têtes.



Jour 14: La Vachette --> Névache

Vue depuis le col de la Lauze ( 2529m).







Jour 15: Névache --> Modane

Col des Thures ( 2194m).


Lac Chavillon. En face, le Mont Thabor ( 3178m).


Col de la Vallée Etroite ( 2433m).




Les cloches GFM du bloc d'entrée pour les munitions et les ravitaillements de l'ouvrage du Lavoir ( 1900m). L'ouvrage du Lavoir a été construit à partir de 1932 et n'a pas pu être terminé avant le début de la guerre. Le fort se situe à une centaine de mètre au-dessus de cette entrée. En 1940, il a servi essentiellement pour appuyer le fort du Pas du Roc, situé sur l'autre versant de la vallée ( côté Italie). En 1945, l'ouvrage du Lavoir sera repris sans difficulté, mais les allemands resteront dans le fort du Pas du Roc. Aucune action sera tentée contre ce dernier, français et allemands passeront le reste de la guerre à s'observer. 



Jour 16: Repos


Jour 17: Modane --> Pragnolan-la-Vanoise ( GR55)





Vallée de Chavière.



Jour 18: Pragnolan --> Col de Fresse





Lac des Vaches ( 2350m).




Lac Long ( 2450m).


Vue sur le lac Rond ( 2500m, oui ils se creusent bien la tête pour les noms.. ^^) depuis le col de la Vanoise ( 2517m).






Col de la Leisse ( 2729m).



Jour 19: Col de Fresse --> Landry ( GR5)







Lac du Grattaleu ( 2550m).


Lac de la Plagne ( 2150m).


Cascade de Nant Putors ( 1850m).



Jour 20: Landry --> Refuge du Plan de la Lai
Ce jour-là, je suis arrivé vers 16h au refuge. J'ai passé ma soirée à regarder défiler les Porsche, les Ferrari, etc... Vraiment beaucoup de beau monde mais aucune Jap...



Vue depuis le col de Bressom ( 2469m).


Lac de Roselend ( 1550m).