Salut à tous!
J'ai quelques randos de retard! ^^ Mes problèmes de pression d'huile basse sont partis comme ils sont venus... J'ai de nouveau des pressions corrects. Je ne sais absolument pas ni ce qui s'est passé, ni si les valeurs données par le compteur étaient réelles ou non, ni si ce n'est pas juste moi qui me prend la tête pour rien... Par contre, j'ai toujours le problème de pression qui reste à 0 un court instant au démarrage.
Du coup j'ai fait plusieurs sorties dans les Pyrénées. Couvre-feu oblige, je n'ai pas pu faire de belles ballades et je suis obligé de choisir des randos courtes..
J'en ai fait une première qui m'a conduit sur le pic de l'Artzamendi en partant du village basque d'Aïnhoa. J'avais mal estimé les distances, pensant la rando plus courte qu'elle ne l'était. Du coup, je suis parti de Dax que vers 8h30, j'ai traversé le Pays Basque par des petites routes et je suis arrivé à Aïnhoa que vers 10h.
Ce n'est pas une rando difficile mais j'ai décidé de me compliquer la chose en passant par le pic d'Errebi et les crêtes. Du début à la fin, la rando offre une vue magnifique sur toute la côte Atlantique. Le sommet de l'Artzamendi offre un joli panorama sur toute la chaîne des Pyrénées. Je l'ai atteint à 13h30 et j'y ai pris ma pause.
Le village d'Aïnhoa et le pic de la Rhune ( 900m).
Vue depuis l'Errebi ( 583m).
Au premier plan, le Soporro (616m). Derrière à sa gauche, le Mondarrain ( 749m). Et en fond avec les antennes, l'Artzamendi ( 926m).
Le radar de l'Artzamendi.
Après une pause d'une heure, je suis reparti en direction de la voiture par le même chemin. J'ai vite compris que je ne parviendrai jamais à rentrer chez moi avant le couvre-feu. Alors perdu pour perdu, je me suis posé sur un rocher et j'ai attendu le coucher de soleil. Dire que le simple fait de regarder un coucher de soleil est désormais puni par la loi... Cela me rend perplexe...
Je suis finalement arrivé à la voiture que vers 19h00 et je suis rentré chez moi vers 20h30.
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J'ai ensuite fait une seconde rando, accompagné de ma mère et de mon beau-père, dans les gorges d'Ehujarre. Les gorges d'Ehujarre sont très belles, c'est un lieu très sauvage où on a l'impression de partir à l'exploration de contrées inconnues. À la base, j'avais prévu de me faire une petite balade avec la 34, mais vu que j'avais 2 invités, j'ai préféré prendre la route la plus courte pour me rendre à St Engrâce. Nous y sommes arrivés vers 8h15. Nous avons commencé par traverser les gorges. Le sentier passe entre 2 murs vertigineux, au milieu des bois et de la roche. Il suit un petit cours d'eau qui disparaît par endroit en prenant un passage sous-terrain. Les gorges débouchent ensuite sur de vastes pâtures où nous avons pris notre pause.
L'église de St-Engrâce ( 630m).
Les gorges d'Ehüjarre.
Grotte de Molerse ( 1250m).
Le sentier passent ensuite sur les sommets à l'Est des gorges et offre une vue magnifique sur la vallée de St Engrâce, ainsi que quelques vues furtives sur le pic d'Anie et d'Orhy. Malheureusement pour nous, il y avait de nombreux écobuages dans la vallée, ce qui nous a gâchés le panorama. Depuis le sentier, je pouvais voir la Skyline ainsi qu'un magnifique départ de feu d'écobuage à 500m de celle-ci... Donc c'était avec inquiétude que nous avons attaqué la longue descente ( 1 000m) dans les bois jusqu'à la voiture. Nous avons atteint la voiture ( qui n'avait pas brûlée!!) vers 15h00. Nous avons bouclé cette rando de 14km en 6h45, pause comprise! C'est vraiment un temps honorable pour ma mère et mon beau-père qui ont chacun passé la soixantaine!
Le pic d'Anie ( 2504m).
Les feux des écobuages.
Le petit départ de feu tout en bas de la photo s'est déclaré à 500m de la voiture.
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La rando suivante s'annonçait plus compliquée! J'avais choisi de faire l'ascension du pic des Taulères dans la vallée d'Aspe, plus précisément dans la vallée de Bedous. Bien que la distance soit courte ( 9km), le dénivelé est lui important ( 900m). Malgré tout, ma mère a quand même insisté pour venir. Comme l'envie de me balader avec la 34 me démangeait de plus en plus, je ne lui ai pas laissé le choix! Pour me rendre à Bedous, j'ai décidé de passer par les gorges d'Issaux. C'est une petite route perdue dans les montagnes, parallèle à la route qui monte à La Pierre St-Martin. Elle passe au milieu des gorges et de plusieurs petites vallées cachées, en suivant le cours d'eau d'Issaux. Nous sommes ensuite passés par le col de Hourataté. Cette route est sympa, mais les nombreux virages ont mis à rude épreuve la patience de ma mère!
Après avoir passé le village de Bedous, il nous restait plus que quelques kilomètres avant d'atteindre le point de départ de notre rando. La route qui y mène était en très mauvaise état et j'ai fait une grande partie de la montée en 1ère. Nous sommes finalement arrivé à destination vers 9h30.
Dès le départ de la rando, le sentier monte rapidement à travers des bois. Ma mère a eu du mal à trouver le rythme. Mais heureusement, le dénivelé a fini par se calmer! Tout le long de la montée, nous avons eu le même panorama! Mais celui-ci était tellement magnifique que c'était à chaque fois un pur bonheur de l'admirer! Ma mère a craqué physiquement à 200m du sommet et c'est avec beaucoup d'efforts que nous sommes finalement arrivés, après 3h de marche! La vue depuis le pic des Taulères est vraiment magnifique. Il offre un immense panorama sur les hauts sommets enneigés de la vallée d'Aspe, le pic d'Anie, d'Orhy et les plaines! Nous avons pris notre pause sur le sommet.
La vallée de d'Aspe / Bedous, avec le village au premier plan.
Le pic le plus haut est le pic d'Anie ( 2504m).
Vue depuis le pic des Taulères ( 1565m).
Nous sommes ensuite redescendu par un autre sentier. Nous avons eu un peu de mal à le retrouver et nous avons croisé plusieurs randonneurs qui ont préféré faire demi-tour pour revenir par le même chemin qu'à la montée. Le sentier passe par la face Sud-Ouest du pic. Bien que cette face soit très raide, le sentier serpente énormément, ce qui nous a permis de rejoindre la voiture sans trop se fatiguer. Nous sommes finalement arrivés vers 15h, le temps commençait à se couvrir.
Et enfin dernière rando de Samedi dernier! J'avais choisi de faire l'ascension du pic Hilague (1337m). Je savais que ça allait être compliqué, il avait beaucoup neigé les jours auparavant, avec de la neige dès les 500m d'altitude. La météo prévoyait un ciel un peu couvert avec quelques éclaircis.
Pour me rendre au point de départ de ma rando vers Tardets, j'ai choisi de passer par le col d'Osquich, un haut-lieu de la chasse à la palombe. Depuis le col, je pouvais voir une épaisse brume qui cachait toutes les Pyrénées.
Après avoir passé Tardets et Licq, j'ai pris une toute petite route qui passe dans une étroite vallée et longe un petit cours d'eau. La route qui était en très bonne état au début, s'est transformée quasiment en piste de gravier! Elle traverse le cours d'eau par des ponts en piteux état, qui donnent l'impression qu'ils sont prêt à s'écrouler. Je suis quand même arrivé au point de départ en un seul morceau vers 8h30.
Depuis la voiture, je pouvais voir de la neige à partir de 600m d'altitude et un épais brouillard. J'ai vite atteint le brouillard, ma portée de vue s'est réduite a à peine 10m devant moi! Malgré cela, le sentier étant en grande partie constitué de pistes forestières, je n'ai donc eu aucun mal pour m'orienter! Après avoir passé 900m d'altitude, le sentier passe par des crêtes. La neige devenait de plus en plus épaisse. Le brouillard ne semblait toujours pas vouloir se dissiper... J'ai continué malgré tout dans l'espoir qu'il finisse par disparaître. À partir de 1100m, le sentier passe de nouveau dans des bois. À environ 1km et 150m de dénivelé du pic, je me suis rendu à l'évidence que le brouillard ne se dissiperait pas et je me suis donc résolu à redescendre... Pour le retour, je n'ai pas eu besoin de beaucoup réfléchir, j'avais juste à marcher dans mes traces!
J'ai finalement atteint la voiture vers 12h00. Malgré les conditions, j'avais marché à très bon rythme!
Je suis reparti en passant par Mauléon. Après 30-40 km de route, je me suis retrouvé sous un grand ciel bleu, à rouler fenêtres ouvertes... Contraste saisissant lorsqu'on sait que 1h plus tôt, j'étais dans un énorme brouillard, les jambes coincées dans 25cm de neige et avec des températures qui tournaient autour de 0°C!!
Vue depuis le col d'Osquich ( 495m).
Clairement pour ce pic, je n'ai pas dit mon dernier mot! On se retrouvera!!
Bonne soirée à tous!