Certes, mais ces pièces plastiques sont calibrées ainsi que les machines, t'y connaissant en plasturgie tu sais aussi que les moules et autres pièces mécaniques de mise en forme sont très précises, et donc une entreprise de plasturgie est in fine limitée dans la possibilité qu'elle a de faire des pièces
. Est-ce que tu penses qu'une entreprise de plasturgie à gros rendement, je dis n'importe quoi mais par exemple celle qui ferait les châssis de prises de courant, envisagerait de passer en 3D? Bien sûr que non, ce n'est pas le même but! Mais une entreprise de plasturgie à petite série de pièces spécifiques (prothèses par exemple) serait très intéressée (c'est d'ailleurs déjà le cas)! As-tu déjà vu des machines d'injection plastique qui font des prothèses? Au prix de la matrice, ça serait un peu cher...
Bien évidemment que tout procédé industriel maîtrisé tient grandement compte de la perte de matière. La coupe est un bon exemple, où on va essayer de maximiser les découpes d'une tôle, ou d'un tronc, pour éviter la perte de matière. Mais on travaille toujours avec un produit formé que l'on remet en forme, ici on part d'un fil qui permet de créer une forme, donc différent. C'est pareil en plasturige, mais cette fois-ci ce sont les éléments de moulage qui limitent les possibilités de mise en forme, il en faudra de nouveaux pour faire une autre pièce. C'est l'inverse de l'usinage par exemple, où on part d'un morceau de brame et d'une fonderie (donc produit initial à configuration donnée) et on a totale liberté ou presque, de mise en forme, la perte de matière en sus.
Je suis désolé que tu considères que des sources n'ont pas de valeur, je peux comprendre que ce soit questionné en politique ou dans d'autres domaines d'interprétation personnelle, mais pour la technique j'ai un peu plus de mal...(La pomme tombe, on sait que son accélération c'est g, trouver un article qui dirait l'inverse me paraît difficile.) D'autant que généralement c'est l'inverse, on reproche le manque de sources mais de ton côté, ces dernières n'ont aucune valeur ^^. Dans la logique argumentaire, ces sources n'auraient effectivement aucune valeur si tu pouvais en fournir qui disent l'inverse. Hors, j'en doute! Mais c'est dans le cadre d'une argumentation, ce qui à l'évidence n'est pas le cas ici.
Edit: pas compris tes derniers mots? CCP, X ?
Et oui, j'aime bien exciter mes méninges, c'est pas une bonne chose?
. Je trouve que c'est mieux de débattre pour apprendre plutôt que de lâcher "n'importe quoi" et de reprendre son chemin. Si tu t'y connais si bien, pourquoi ne pas nous (m'en) faire profiter, c'est dommage : /.
@Fuji: Ce dont tu parles ce sont des non-conformités, par exemple la pièce qui foire, c'est un raté, tu ne peux pas imputer cette pièce au process dans le cadre de prototypage. Si tu faisais de la série tu pourrais avoir un pourcentage de rebut qui serait à la limite inhérent au process (tolérances dimensionnelles des machines qui induisent une erreur mesurable sur la durée par exemple, ou variation de la matière première qui fait que), mais ce sont deux choses différentes!
Les supports, c'est le même principe, ça s'étudie et c'est nécessaire à la fabrication, donc ce n'est pas le même type de perte. Quand tu fais de la fonderie par exemple, tu vas toujours mettre plus de métal à ton attaque de coulée, pour garder la merde et les oxydes hors de ta pièce. Ce n'est pas considéré comme de la perte (déjà parce que c'est refondu parfois) car c'est inhérent au process! Et encore une fois on peut en parler longtemps, la notion de "perte" est aussi complexe que la notion de "bénéfice". Ca dépend de quoi en fonction de quoi etc. Dans ton exemple de support par exemple, un autre procédé aurait pu te permettre de faire sans support que tu jettes ensuite. Mais est-ce que la mise en forme par ce nouveau procédé ne conduirait pas à plus de perte ou de dépense d'énergie? (impression 3D Versus montage sur une fraiseuse 5 axes avec support par exemple).
La perte compte aussi sur l'usure des composants. Dans le cas de la plasturgie cela reste minime, dans le cas de l'usinage c'est énorme, pour l'usinage de certains métaux (de l'Hardox par exemple), les outils de coupe et d'usinage coûtent une véritable fortune et s'usent très vite, ce qui explique encore une fois que l'impression 3D est très intéressante en terme de sauvegarde de matière. Oui, tu vas jeter, mais le principe c'est que tu jetteras MOINS qu'avec un autre procédé dans certains domaines, ce qui rejoint ce que je dis la page précédente, à savoir que l'impression 3D est une des méthodes les plus économiques. Je le dis et beaucoup de littérature existe à ce sujet. Ce qui reste le plus moteur pour moi par contre sur cette affirmation, c'est tout simplement le choix industriel de certaines entreprises. Et ce n'est pas seulement parce que l'impression 3D permet de réaliser des formes impossibles à d'autres procédés. La notion d'économie est forcément présente aussi.
C'est comme pour tout, en soudage tu ne vas pas brûler l'éléctrode en entier, il restera toujours un mégot, le pourcentage de perte en poids est donc directement chiffré en début de projet pour l'achat des baguettes, donc ne peut pas être considéré comme perte stricto sensu! Je le sais bien pour avoir fait ce travail d'avant projet, nous calculions les pertes en fonction de la déviation de consommation prévue (tenant donc compte du rebut initial), et pas la déviation par rapport au poids commandé.
Ici, la comparaison que je fais c'est par exemple pour l'impression d'une clef. Une clef, aujourd'hui, est une pièce de métal calibrée que l'ont vient usiner sur un tour particulier de serrurier. Lors de cette opération, de la matière est enlevée de la clef, et donc, dans le système industriel du serrurier, c'est de la perte (il va jeter en poids une partie du produit qu'il a acheté, ou le revendre, mais en tout cas il perdra). Alors que si cette clef était imprimée en 3D métal, le métal utilisé pour imprimer cette clef ne correspondrait qu'à la quantité de métal final attendu, donc aucune perte! Bien sûr, chaque procédé qui pourrait être remplacé par de l'impression 3D est plus ou moins intéressant à ce niveau (économique? Permet d'autres formes? en gros l'essence de l'impression 3D!), mais c'est simplement ça que je voulais dire:
Le remplacement d'une technologie existante par de l'impression 3D s'accompagne généralement (quasi-systématiquement à un niveau ou à un autre à mon avis) d'économies de matières. C'est notamment une des raisons pour lesquelles des armes ou des moteurs sont envisagés et même testés (déjà réalisés pour des flingues je crois?) en construction impression 3D. En effet, ce sont des pièces avec énormément d'opérations d'usinage et autres (imaginez une culasse de pistolet automatique), et donc de pertes, qui prennent du temps et coûtent, sans compter la fonderie ou l'élément initial. L'impression 3D pourrait donc, sur le papier, permettre d'énormes économies!
Bref! Pour reprendre la discussion, Fuji tu parles de support tu peux développer un peu les supports que tu appliques à tes conceptions? ^^