26-11-2016, 11:23:56
Le championnat de monde de F1 finit demain et on ne sait pas encore qui va être sacré cette année. Motorsport Manager vous propose une bien alléchante alternative. Au lieu de hurler sur le Némésis de votre pilote préféré et de pester contre les améliorations loupées de son bolide, mettez-vous à la place d'un team manager et lancez-vous dans l'aventure !
Motorsport Manager ne propose pas les licences officielles et ne possède pas le sceau officiel de la FIA. Et tant mieux. D'une parce qu'une telle licence finit par gonfler le prix final du jeu (35€ sur steam) et de deux parce que certains plaisirs coupables auraient été sabrés au nom du réalisme.
Au moins ici on ne se gratte pas la tête quant à savoir si telle ou telle écurie squatte le podium toute la saison et si tel ou tel pilote est meilleur qu'un autre. Du coup on a des femmes pilotes et responsables d'écuries. Encore une bonne chose donc.
Issu du monde mobile, Motorsport Manager y a acquis une forte réputation et la petite équipe de développement a enrichi considérablement le jeu avant d'oser le sortir sur PC. Et ils ont bien fait. D'abord réticent à l'idée de jouer à un jeu de gestion j'ai hésité à le tester, mais qui ne tente rien n'a rien n'est ce pas ?
Et ça n'a pas loupé. Clairement le jeu a été bien rodé sur mobile et cette version PC multiplie énormément la profondeur pour en faire un jeu viable sur grand écran. Chapeau PlaySport Games.
Un championnat très addictif sans aucun passage à vide
Toutes les interactions autour des moments d'essais et de courses occupent à peu près la moitié du temps de jeu. Ici vous gérez tout, cherchez de nouveaux pilotes, ingénieurs, mécaniciens, lancez la construction d'un nouveau prototype de moteur en gérant vos mécanos dédiés qui à l'amélioration de la performance, qui de la fiabilité. Le moral des pilotes, l'attribution des meilleures pièces mais aussi les sponsors, votre relation spéciale avec celui ou celle qui signe les chèques en blanc, les relations presse, les cancans people et enfin les bâtiments de votre quartier général. Vais-je pouvoir me payer cette piste d'essai et une soufflerie high-tech tout en upgradant mon usine cette année ?
Puis, voilà venu le moment d'expédier votre auto à l'autre bout du monde.
Championnat d'Europe, d'Asie Pacifique ou du Monde, ce sont les trois niveaux de difficulté qui vous attendent et dès le premier ça dépote déjà un peu. Ceux qui ont trouvé comment avoir une voiture un minimum fiable en début de saison, partagez vos infos !
Vous voilà pendant les essais, très courts, où vous reprenez vos notes de la saison d'avant. Tel circuit, tels réglages, je raccourcis un peu les rapports et cette année je rajoute un peu d'appuis, avec nos nouveaux amortisseurs optimisés dans les courbes moyennes, personne ne pourra suivre. En réalité la boîte de mon pilote principal lui fera perdre trois places en fin de course et mon second pilote finira en panne sèche un demi-tour avant l'arrivée. Les débuts de saison sont difficile.
Des courses mouvementées et prenantes
Donc vous voilà pendant les essais, à partager vos réglages entre vos pilotes pour le grand jour. Qualifications automatiques, on lance la course, c'est parti. Et ici tout devient du micromanagement. On passe son temps à regarder quelle attaque (pneus et moteurs) sort la concurrence, quels pneus, la météo qui évolue beaucoup, on finit par prendre des options osées en pneumatique en début d'année pour assurer un podium imprévu. Votre pilote râle sur ce tour en pneus intermédiaires mais quand les autres mettront deux tours à hésiter avant de les revêtir, il va enquiller les tours canons et gagner douze places.
Si la partie pré-course tourne un peu au déjà-vu après quelques saisons, mais reste hyperstratégique et passionnant, la partie durant les courses ne vous laisse pas une minute à vous et quand la pression retombe et que votre pilote monte sur la première marche, voilà que débarquent les inspecteurs qui vont vérifier votre auto. Et là votre nouvelle boîte de vitesses ultrarapide mais qui ne respecte pas la réglementation actuelle va vous faire suer de grosses gouttes. C'est bon, pour ce coup-ci elle a passé l'inspection. Vivement qu'on sorte une boîte upgradée légalement dans les ateliers, premier chantier que je lance à mon retour.
Passionnant je vous dis, vraiment passionnant.
Le genre de partie qui arrive deux à trois fois sur une saison de 10 courses. Tout le monde est parti en pneu sec tendre en début de courses sachant que la pluie ne tomberait que vers le tour 6 ou 7, tout le monde tenait un rythme à 110%, puis nous sommes tous passés en pneus intermédiaires mais, il y a toujours un mais, la durée restante de la course posait problème. Grosso modo soit il fallait réduire un brin le rythme soit il fallait prévoir un arrêt en plus car les pneus intermédiaires ne tiendraient pas jusqu'au bout. Résultat ? La majorité des gens ont choisi le combo du rythme infernal tout en espérant tenir jusqu'au bout. Moi y compris. Du coup je me retrouve avec des pneus détruits à trois tours de la fin pendant que les autres ont un peu mieux géré leur monture, je file changer mes intermédiaires une fois de trop et ressort des stands molette sur 11 pour regagner tout ce que je peux mais sans espoir. Rentré dans les stands sixième, j'en ressors 14ème et je vais remonter tout le monde jusqu'à la troisième place. Consommation d'essence, pneus détruits, voire à plat, pannes mécaniques, tout le gros du groupe a fini décimé pendant que je faisais des temps au tour de séance d'essai, mon pilote communiquant avec joie à chaque dépassement. J'ai fini troisième et le second s'est fait déclasser pour freins non conformes. Voilà, c'est ça Motorsport Manager. De la folie furieuse ou des remontées d'une place tous les cinq tours, suivant la course. Passionnant je vous ai dit.
30s perdues aux stands qui seront vite regagnées. Courbes rouges pour mes deux pilotes : Porter regagne 11 places, Chu 5
Testé sur un PC portable puissant (i7, 16go de ram, SSD) mais sans carte 3D autre que celle intégrée dans le processeur qui n'est pas très puissante, le jeu a désactivé les détails 3D mais tournait sans aucun problème c'est appréciable. Une fois installé sur un PC de jeu classique, les phases de courses gagnent en détail, c'est beau, mais ce n'est pas vital et du coup j'ai continué d'y jouer sur ce portable qui date de 2012. Un autre bon point pour le jeu.
Petit rab de vidéo, les deux bandes-annonces et tout en bas le déroulé d'une course commentée par un youtuber Français vu que les bandes annonces sont toutes en Anglais. Ça permet de mieux voir exactement les interactions en cours de course, bon visionnage.
Source Caradisiac
Motorsport Manager ne propose pas les licences officielles et ne possède pas le sceau officiel de la FIA. Et tant mieux. D'une parce qu'une telle licence finit par gonfler le prix final du jeu (35€ sur steam) et de deux parce que certains plaisirs coupables auraient été sabrés au nom du réalisme.
Au moins ici on ne se gratte pas la tête quant à savoir si telle ou telle écurie squatte le podium toute la saison et si tel ou tel pilote est meilleur qu'un autre. Du coup on a des femmes pilotes et responsables d'écuries. Encore une bonne chose donc.
Issu du monde mobile, Motorsport Manager y a acquis une forte réputation et la petite équipe de développement a enrichi considérablement le jeu avant d'oser le sortir sur PC. Et ils ont bien fait. D'abord réticent à l'idée de jouer à un jeu de gestion j'ai hésité à le tester, mais qui ne tente rien n'a rien n'est ce pas ?
Et ça n'a pas loupé. Clairement le jeu a été bien rodé sur mobile et cette version PC multiplie énormément la profondeur pour en faire un jeu viable sur grand écran. Chapeau PlaySport Games.
Un championnat très addictif sans aucun passage à vide
Toutes les interactions autour des moments d'essais et de courses occupent à peu près la moitié du temps de jeu. Ici vous gérez tout, cherchez de nouveaux pilotes, ingénieurs, mécaniciens, lancez la construction d'un nouveau prototype de moteur en gérant vos mécanos dédiés qui à l'amélioration de la performance, qui de la fiabilité. Le moral des pilotes, l'attribution des meilleures pièces mais aussi les sponsors, votre relation spéciale avec celui ou celle qui signe les chèques en blanc, les relations presse, les cancans people et enfin les bâtiments de votre quartier général. Vais-je pouvoir me payer cette piste d'essai et une soufflerie high-tech tout en upgradant mon usine cette année ?
Puis, voilà venu le moment d'expédier votre auto à l'autre bout du monde.
Championnat d'Europe, d'Asie Pacifique ou du Monde, ce sont les trois niveaux de difficulté qui vous attendent et dès le premier ça dépote déjà un peu. Ceux qui ont trouvé comment avoir une voiture un minimum fiable en début de saison, partagez vos infos !
Vous voilà pendant les essais, très courts, où vous reprenez vos notes de la saison d'avant. Tel circuit, tels réglages, je raccourcis un peu les rapports et cette année je rajoute un peu d'appuis, avec nos nouveaux amortisseurs optimisés dans les courbes moyennes, personne ne pourra suivre. En réalité la boîte de mon pilote principal lui fera perdre trois places en fin de course et mon second pilote finira en panne sèche un demi-tour avant l'arrivée. Les débuts de saison sont difficile.
Des courses mouvementées et prenantes
Donc vous voilà pendant les essais, à partager vos réglages entre vos pilotes pour le grand jour. Qualifications automatiques, on lance la course, c'est parti. Et ici tout devient du micromanagement. On passe son temps à regarder quelle attaque (pneus et moteurs) sort la concurrence, quels pneus, la météo qui évolue beaucoup, on finit par prendre des options osées en pneumatique en début d'année pour assurer un podium imprévu. Votre pilote râle sur ce tour en pneus intermédiaires mais quand les autres mettront deux tours à hésiter avant de les revêtir, il va enquiller les tours canons et gagner douze places.
Si la partie pré-course tourne un peu au déjà-vu après quelques saisons, mais reste hyperstratégique et passionnant, la partie durant les courses ne vous laisse pas une minute à vous et quand la pression retombe et que votre pilote monte sur la première marche, voilà que débarquent les inspecteurs qui vont vérifier votre auto. Et là votre nouvelle boîte de vitesses ultrarapide mais qui ne respecte pas la réglementation actuelle va vous faire suer de grosses gouttes. C'est bon, pour ce coup-ci elle a passé l'inspection. Vivement qu'on sorte une boîte upgradée légalement dans les ateliers, premier chantier que je lance à mon retour.
Passionnant je vous dis, vraiment passionnant.
Le genre de partie qui arrive deux à trois fois sur une saison de 10 courses. Tout le monde est parti en pneu sec tendre en début de courses sachant que la pluie ne tomberait que vers le tour 6 ou 7, tout le monde tenait un rythme à 110%, puis nous sommes tous passés en pneus intermédiaires mais, il y a toujours un mais, la durée restante de la course posait problème. Grosso modo soit il fallait réduire un brin le rythme soit il fallait prévoir un arrêt en plus car les pneus intermédiaires ne tiendraient pas jusqu'au bout. Résultat ? La majorité des gens ont choisi le combo du rythme infernal tout en espérant tenir jusqu'au bout. Moi y compris. Du coup je me retrouve avec des pneus détruits à trois tours de la fin pendant que les autres ont un peu mieux géré leur monture, je file changer mes intermédiaires une fois de trop et ressort des stands molette sur 11 pour regagner tout ce que je peux mais sans espoir. Rentré dans les stands sixième, j'en ressors 14ème et je vais remonter tout le monde jusqu'à la troisième place. Consommation d'essence, pneus détruits, voire à plat, pannes mécaniques, tout le gros du groupe a fini décimé pendant que je faisais des temps au tour de séance d'essai, mon pilote communiquant avec joie à chaque dépassement. J'ai fini troisième et le second s'est fait déclasser pour freins non conformes. Voilà, c'est ça Motorsport Manager. De la folie furieuse ou des remontées d'une place tous les cinq tours, suivant la course. Passionnant je vous ai dit.
30s perdues aux stands qui seront vite regagnées. Courbes rouges pour mes deux pilotes : Porter regagne 11 places, Chu 5
Testé sur un PC portable puissant (i7, 16go de ram, SSD) mais sans carte 3D autre que celle intégrée dans le processeur qui n'est pas très puissante, le jeu a désactivé les détails 3D mais tournait sans aucun problème c'est appréciable. Une fois installé sur un PC de jeu classique, les phases de courses gagnent en détail, c'est beau, mais ce n'est pas vital et du coup j'ai continué d'y jouer sur ce portable qui date de 2012. Un autre bon point pour le jeu.
Petit rab de vidéo, les deux bandes-annonces et tout en bas le déroulé d'une course commentée par un youtuber Français vu que les bandes annonces sont toutes en Anglais. Ça permet de mieux voir exactement les interactions en cours de course, bon visionnage.
Source Caradisiac