Rappel du problème :
Lorsqu'un particulier monte des pièces homologuées Europe (mais pas France) plus performantes qu'à l'origine sur son véhicule, il doit passer une RTI de type "
Réception, à titre isolé d'un véhicule usagé" pour continuer à utiliser son véhicule en toute légalité sur route ouverte.
Par pièces performantes, j'entends des pièces homologuées TUV Autriche ou autre laboratoire Européen certifié. Ces pièces peuvent être des amortisseurs ou des Kits de freinage.
L'article 13 de l'Arrêté du 19 juillet 1954 relatif à la réception des véhicules automobiles (Version consolidée au 01 avril 2011), à savoir "Réception, à titre isolé d'un véhicule usagé" dit que :
"le propriétaire devra adresser à la préfecture une demande de réception comportant une notice descriptive établie en trois exemplaires et conforme, selon le cas, au modèle donné en annexe I, V ou V bis."
L'accord écrit du constructeur cité dans cet article n'est nécessaire que dans le cas d'un "relèvement du poids total autorisé en charge ou du poids total roulant autorisé", ce qui n'est bien évidemment pas le cas avec un Kit de freinage ou des amortisseurs.
Le texte complet est ici :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichText...0000283741
La position de l'ETO :
L'ETO (
European Tuning Organisation )plaide régulièrement notre cause auprès de la Commission Européenne. La France est désormais le seul pays empêchant la pose d'éléments "performance" en Europe à cause de "l'accord du constructeur" qu'on obtient jamais.
J'ai discuté longuement avec l'ETO et ils cherchent de l'aide pour monter un dossier pour la France.
L'ETO m'a expliqué qu'ils connaissent bien la situation en France et ils trouvent qu'elle est insupportable :
il n'est pas normal de demander à un particulier d'obtenir l'autorisation du constructeur de sa voiture pour passer une RTI suite à l'ajout de pièces performance homologuées.
C'est une manière déguisée de faire blocage des ventes de produits "tuning" en France.
Car le fabriquant de voiture ne donne jamais son accord pour la RTI.
Il n'y trouve en effet aucun intérêt.
Donner son accord ça reviendrait pour lui à encourager la vente et le montage de pièces d'un autre fabriquant qui ne lui apportent aucun profit !!
L'interlocutrice de l'ETO m'a expliqué que la France était maintenant le dernier pays où la RTI était impossible, justement à cause de l'accord du constructeur que demande le CNRV/DRIEE.
Elle m'a dit qu'elle voudrait le maximum de preuves écrites de personnes ayant été bloqués dans leur démarche de RTI par le CNRV à cause de l'accord du constructeur qu'ils n'obtiennent évidemment jamais.
Pourriez-vous, comme moi, transférer tous vos échanges de mails avec le CNRV à l'ETO ?
Quand l'ETO aura un nombre significatif de preuves, cela aura encore plus de poids quand elle présentera son dossier à la Commission Européenne.
Si vous voulez aider, faites une demande de renseignement pour une RTI (dites que vous avez monté des amortisseurs sport ou un Kit gros freins) au CNRV par mail ( cnrv@developpement-durable.gouv.fr ), et envoyez vos échanges de mails à l'ETO ( pinkerton@e-t-o.org ) !
Il faut des preuves de leurs abus avec "l'accord écrit du constructeur".
Merci
Voici un mail type à faire à nos amis du CNRV (à l'adresse mail suivante :
cnrv@developpement-durable.gouv.fr)ou à la DRIRE (
pvr.secv.driee-if@developpement-durable.gouv.fr) :
Citation :Bonjour,
Je souhaite installer un Kit de freinage homologué TUV plus performant sur mon véhicule déjà immatriculé en France.
J'ai vu d'après la loi qu'il me faudrait alors passer une "réception à titre isolé" pour pouvoir continuer à rouler avec mon véhicule sur route ouverte.
Pourriez-vous m'indiquer les démarches pour homologuer mon véhicule modifié avec ce Kit de freinage TUV via RTI ?
Merci d'avance
Nombre de membres ayant agit : 3